Univers de poésie d'un auteur

Prose:Notes Sur La Poesieet Le Poete

La Prose

  1. Qu’est-ce qu’un poète ?
    A quoi reconnaît-on un poète ?
    -A une certaine façon de parler des choses, même les plus ordinaires : plus secrète, plus étonnée, plus grave ou plus gourmande.
    En prononçant chaque mot comme s’il en valait mille, comme s’il disait ce qu’il dit et soudain mille fois plus encore.
    - Quand il parle dans ses poèmes, il parle des choses les plus banales qui sont celles de tout le monde : de ses doutes, de ses joies, ses colères, ses peurs, ses défaites, ses étonnements, de son désir d’être autre chose, autrement, de ce qu’il croit comprendre dans les instants de sa vie qui sont les instants de tout le monde, et de ce qu’il ne comprend pas.
    - Le poète ne vit pas dans un monde lointain, il n’est pas un doux rêveur mais il n’y a pas plus passionné, plus curieux de ce qui se passe en lui et autour de lui.
    - La différence, s’il y en a une, entre lui et vous, c’est qu’il prend le temps d’en parler, d’y penser, de s’interroger comme un enfant qui s’arrête devant un caillou et qui prend le temps de le regarder, de le tourner, de le retourner, de le peser, le caresser et de le regarder encore avec des yeux ronds comme des melons.
    2. A quoi ça sert un poète ?
    La poésie, ça vous barbe, ce n’est pas sérieux, c’est bon pour les filles ou les illuminés solitaires et romantiques… et puis de toute façon, on n’y comprend rien.
    D’abord, la poésie, ce n’est pas ce que vous croyez !
    - Elle ne cherche pas à déguiser la vie sous de belles parures. Elle met la vie à nu et nous la montre telle qu’elle est sans mensonge, rude et douce, chaude et froide, brève et immense.
    - La poésie ne cherche pas à distraire ou à divertir, c’est-à-dire à faire oublier les choses graves. Elle nous parle, les yeux dans les yeux comme peut-être le ferait un ami : de la mort qui rôde, du désir qui fait trembler les doigts, du terrible silence du ciel dans la nuit, le rêve d’un baiser, la solitude dont on ne sort pas, ce grand silence au fond de soi, la joie étrange de se sentir soudain heureux dans un rayon de soleil.
    - La poésie ne donne pas de réponses toutes faites, elle ne sert pas de vérités toutes cuites, bonnes à croire. Non, elle hésite, elle est inquiète comme vous de ce qu’elle ne comprend pas.
    Mais c’est souvent une inquiétude heureuse parce qu’elle apprend que la vie bouge et qu’on n’en a jamais fini avec l’inconnu, que l’histoire de chacun et l’histoire de tous sont multiples et infinies.
    -La poésie, c’est ça tout d’abord, une questionneuse enragée.
    - Etre poète, ce n’est pas seulement écrire des poèmes, c’est une manière de vivre, une façon particulière de traverser le monde : l’œil ouvert, l’esprit curieux de tout, le poète est un étonné perpétuel, passionné du nouveau, de l’étrange, de l’étranger, de tout ce qui lui enseigne que, dans ce qu’il voit, entend, fait chaque jour, il y a mille secrets cachés… Qu’il y a un autre monde dans le monde, tout aussi vrai que le premier mais plus vaste.
    - La poésie, ça ne sert pas tout à fait à rien, ça sert à voir plus loin, plus profond dans l’obscur. Ca sert à savoir que rien, être ou chose, n’a un sens définitif, que rien n’est simple et que cette complication est une chance. A savoir que ce qui est visible ne vaut que par l’invisible qu’il porte. Bref, ça sert à grandir, à agrandir notre compréhension du monde.
    3. Qu’est-ce qu’un bon poème ? .
    Pas celui qui plaît, qui paraît agréable. Non. Celui qui vous subjugue, qui vous prend à la gorge, qui vous retourne l’âme comme un gant, qui vous donne le vertige comme au bord de l’abîme. Celui dont vous jurerez qu’il n’a été fait que pour vous.
    Ce peut être un poème de rien, modeste, sans tapage, qui vous vient par hasard. Il peut avoir été inventé par un vieux Chinois il y a mille ans, un révolutionnaire russe, un Indien Navajo ou un va-nu-pieds des bistrots parisiens.
    Comment trouver ces poèmes forcément écrits pour vous ?
    - Premièrement, il faut deux poils d’effort, un poil de paresse et une grosse tignasse de patience.
    - « On n’a rien sans effort », vieux dicton des familles. Il faut se mettre en chemin dans la jungle des livres et avancer au hasard, pas à pas, rien ne presse. Le truc c’est de se promener sur les terres d’un poème comme on traverse un paysage. Mais vous savez que ce n’est pas sur les sites trois étoiles et les chemins balisés qu’on fait les plus belles découvertes.
    - C’est à ce moment-là qu’il faut cultiver sa paresse : savoir flâner, bader, traîner les pieds, s’arrêter au drôle de petit détail, faire des détours.
    - Soyez patient. Vous n’avez pas de compte à rendre, de prof à satisfaire, d’ami à épater. Revendiquez la lenteur : en poésie, ce sont les lents qui gagnent
    - Deuxièmement, oubliez ce que vous croyez sur la poésie, les histoires de rimes, de vers balancés, de jolis mots, de sentiments tristes, qu’il faut l’apprendre par cœur ou la décortiquer comme un crabe, l’analyser pour savoir « ce-que-le-poète-a-voulu-dire ». *
    - Si on abandonne tout cela, à quoi reconnaît-on un poème ? Quand la langue vous dépayse comme si vous entendiez votre propre langue comme une langue étrangère, que ça sonne neuf, bizarre à l’oreille.
    C’est que dans la poésie, la langue est émue, remuée de l’intérieur, on ne parle plus pareil. On ne peut aimer un poème que si on aime être étonné, dérangé, déconcerté.

    4. Comment lire un poème ? .
    La lecture d’un poème ne ressemble à aucune autre.
    Lire un poème, ce n’est pas chercher les deux ou trois sens que l’auteur a voulu y mettre. Mais ceux-ci et les autres. Ce que l’auteur a voulu dire mais ce que vous vouliez dire aussi, ce qui veut se dire en vous malgré vous.
    Lire un poème, c’est faire se lever une nuée de pigeons à chaque pas comme sur la Place Saint Marc à Venise. Il faut faire lever tous les sens. C’est pourquoi la lecture d’un poème n’est jamais finie.
    Quand on croit qu’on a compris, il reste une éternité dans un mot, dans une image, dans un vers. C’est l’oublier et le retrouver longtemps après avec un nouveau visage.
    Finalement, un bon lecteur de poème est un mauvais lecteur : il lit lentement et ne cherche pas à tout comprendre, tout de suite. Il accepte avec plaisir de ne pas tout comprendre.

    5. Qu’est-ce que comprendre la poésie ?
    Comprendre, c’est aimer. Ce n’est pas analyser à l’aide d’une armée de dictionnaires et de grammaires.
    Comprendre, c’est aimer comme on aime une personne, en raison de sa silhouette, de sa manière de marcher, du timbre de sa voix, de ses mystères. Est-ce qu’on peut aimer quelqu’un qui n’a plus de mystère pour nous ?
    Comprendre un poème, ce n’est pas être capable d’en parler. Plus on aime, moins on trouve souvent les mots pour le dire.
    René CHAR disait : « Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému ».
    Mais pour que ce trouble vous prenne, il faut lire avec tout son être, intensément : avec son intelligence, son esprit, son cœur, son âme, ses tripes, ses yeux et ses oreilles, avec ses souvenirs et ses espoirs secrets.
    Les sens du poème ne sont pas seulement dans le poème mais en vous, autant que dans les mots.
    Lisez, lisez, relisez, faites-vous lire des poèmes sans vous poser de questions (elles viendront bien toutes seules) . Faites confiance, il y a quelque part un poème qui n’attend que vous.
    Et ce poème vous mènera vers les autres et désormais, vous ne pourrez pas plus vous passer de poésie qu’un myope de lunettes
Partage de cette Prose avec vos contacts
Poeme de Loulette

Poète Loulette

Loulette a publié sur le site 44 écrits. Loulette est membre du site depuis l'année 2016.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Notes Sur La Poesieet Le Poeteœ̃. kε sə kœ̃ pɔεtə ?
a kwa ʁəkɔnε tɔ̃n- œ̃ pɔεtə ?
a ynə sεʁtεnə fasɔ̃ də paʁle dε ʃozə, mεmə lε plysz- ɔʁdinεʁə : plys sεkʁεtə, plysz- etɔne, plys ɡʁavə u plys ɡuʁmɑ̃də.
ɑ̃ pʁonɔ̃sɑ̃ ʃakə mo kɔmə sil ɑ̃ valε milə, kɔmə sil dizε sə kil di e sudɛ̃ milə fwa plysz- ɑ̃kɔʁə.
kɑ̃t- il paʁlə dɑ̃ sε pɔεmə, il paʁlə dε ʃozə lε plys banalə ki sɔ̃ sεllə də tu lə mɔ̃də : də sε dutə, də sε ʒwa, sε kɔlεʁə, sε pœʁ, sε defεtə, sεz- etɔnəmɑ̃, də sɔ̃ deziʁ dεtʁə otʁə ʃozə, otʁəmɑ̃, də sə kil kʁwa kɔ̃pʁɑ̃dʁə dɑ̃ lεz- ɛ̃stɑ̃ də sa vi ki sɔ̃ lεz- ɛ̃stɑ̃ də tu lə mɔ̃də, e də sə kil nə kɔ̃pʁɑ̃ pa.
lə pɔεtə nə vit pa dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də lwɛ̃tɛ̃, il nε pa œ̃ du ʁεvœʁ mεz- il ni a pa plys pasjɔne, plys kyʁjø də sə ki sə pasə ɑ̃ lɥi e otuʁ də lɥi.
la difeʁɑ̃sə, sil i ɑ̃n- a ynə, ɑ̃tʁə lɥi e vu, sε kil pʁɑ̃ lə tɑ̃ dɑ̃ paʁle, di pɑ̃se, də sɛ̃teʁɔʒe kɔmə œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ki saʁεtə dəvɑ̃ œ̃ kaju e ki pʁɑ̃ lə tɑ̃ də lə ʁəɡaʁde, də lə tuʁne, də lə ʁətuʁne, də lə pəze, lə kaʁese e də lə ʁəɡaʁde ɑ̃kɔʁə avεk dεz- iø ʁɔ̃ kɔmə dε məlɔ̃.
dø. a kwa sa sεʁ œ̃ pɔεtə ?
la pɔezi, sa vu baʁbə, sə nε pa seʁjø, sε bɔ̃ puʁ lε fijəz- u lεz- ilymine sɔlitεʁəz- e ʁɔmɑ̃tik… e pɥi də tutə fasɔ̃, ɔ̃ ni kɔ̃pʁɑ̃ ʁjɛ̃.
dabɔʁ, la pɔezi, sə nε pa sə kə vu kʁwaje !
εllə nə ʃεʁʃə pa a deɡize la vi su də bεllə paʁyʁə. εllə mεt la vi a ny e nu la mɔ̃tʁə tεllə kεllə ε sɑ̃ mɑ̃sɔ̃ʒə, ʁydə e dusə, ʃodə e fʁwadə, bʁεvə e imɑ̃sə.
la pɔezi nə ʃεʁʃə pa a distʁεʁə u a divεʁtiʁ, sεt- a diʁə a fεʁə ublje lε ʃozə ɡʁavə. εllə nu paʁlə, lεz- iø dɑ̃ lεz- iø kɔmə pø tεtʁə lə fəʁε œ̃n- ami : də la mɔʁ ki ʁodə, dy deziʁ ki fε tʁɑ̃ble lε dwa, dy teʁiblə silɑ̃sə dy sjεl dɑ̃ la nɥi, lə ʁεvə dœ̃ bεze, la sɔlitydə dɔ̃ ɔ̃ nə sɔʁ pa, sə ɡʁɑ̃ silɑ̃sə o fɔ̃ də swa, la ʒwa etʁɑ̃ʒə də sə sɑ̃tiʁ sudɛ̃ œʁø dɑ̃z- œ̃ ʁεjɔ̃ də sɔlεj.
la pɔezi nə dɔnə pa də ʁepɔ̃sə tutə fεtə, εllə nə sεʁ pa də veʁite tutə kɥitə, bɔnəz- a kʁwaʁə. nɔ̃, εllə ezitə, εllə εt- ɛ̃kjεtə kɔmə vu də sə kεllə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa.
mε sε suvɑ̃ ynə ɛ̃kjetydə œʁøzə paʁsə kεllə apʁɑ̃ kə la vi buʒə e kɔ̃ nɑ̃n- a ʒamε fini avεk lɛ̃kɔny, kə listwaʁə də ʃakœ̃ e listwaʁə də tus sɔ̃ myltipləz- e ɛ̃fini.
la pɔezi, sε sa tu dabɔʁ, ynə kεstjɔnøzə ɑ̃ʁaʒe.
εtʁə pɔεtə, sə nε pa sələmɑ̃ ekʁiʁə dε pɔεmə, sεt- ynə manjεʁə də vivʁə, ynə fasɔ̃ paʁtikyljεʁə də tʁavεʁse lə mɔ̃də : lœj uvεʁ, lεspʁi kyʁjø də tu, lə pɔεtə εt- œ̃n- etɔne pεʁpetɥεl, pasjɔne dy nuvo, də letʁɑ̃ʒə, də letʁɑ̃ʒe, də tu sə ki lɥi ɑ̃sεɲə kə, dɑ̃ sə kil vwa, ɑ̃tɑ̃, fε ʃakə ʒuʁ, il i a milə sεkʁε kaʃe… kil i a œ̃n- otʁə mɔ̃də dɑ̃ lə mɔ̃də, tut- osi vʁε kə lə pʁəmje mε plys vastə.
la pɔezi, sa nə sεʁ pa tut- a fε a ʁjɛ̃, sa sεʁ a vwaʁ plys lwɛ̃, plys pʁɔfɔ̃ dɑ̃ lɔpskyʁ. ka sεʁ a savwaʁ kə ʁjɛ̃, εtʁə u ʃozə, na œ̃ sɑ̃s definitif, kə ʁjɛ̃ nε sɛ̃plə e kə sεtə kɔ̃plikasjɔ̃ εt- ynə ʃɑ̃sə. a savwaʁ kə sə ki ε viziblə nə vo kə paʁ lɛ̃viziblə kil pɔʁtə. bʁεf, sa sεʁ a ɡʁɑ̃diʁ, a aɡʁɑ̃diʁ nɔtʁə kɔ̃pʁeɑ̃sjɔ̃ dy mɔ̃də.
tʁwa. kε sə kœ̃ bɔ̃ pɔεmə ? .
pa səlɥi ki plε, ki paʁε aɡʁeablə. nɔ̃. səlɥi ki vu sybʒyɡ, ki vu pʁɑ̃t- a la ɡɔʁʒə, ki vu ʁətuʁnə lamə kɔmə œ̃ ɡɑ̃, ki vu dɔnə lə vεʁtiʒə kɔmə o bɔʁ də labimə. səlɥi dɔ̃ vu ʒyʁəʁe kil na ete fε kə puʁ vu.
sə pø εtʁə œ̃ pɔεmə də ʁjɛ̃, mɔdεstə, sɑ̃ tapaʒə, ki vu vjɛ̃ paʁ-azaʁ. il pø avwaʁ ete ɛ̃vɑ̃te paʁ œ̃ vjø ʃinwaz- il i a milə ɑ̃, œ̃ ʁevɔlysjɔnεʁə ʁysə, œ̃n- ɛ̃djɛ̃ navaʒo u œ̃ va ny pje dε bistʁo paʁizjɛ̃.
kɔmɑ̃ tʁuve sε pɔεmə fɔʁsemɑ̃ ekʁi puʁ vu ?
pʁəmjεʁəmɑ̃, il fo dø pwal defɔʁ, œ̃ pwal də paʁεsə e ynə ɡʁɔsə tiɲasə də pasjɑ̃sə.
« ɔ̃ na ʁjɛ̃ sɑ̃z- efɔʁt », vjø diktɔ̃ dε famijə. il fo sə mεtʁə ɑ̃ ʃəmɛ̃ dɑ̃ la ʒœ̃ɡlə dε livʁəz- e avɑ̃se o-azaʁ, pa a pa, ʁjɛ̃ nə pʁεsə. lə tʁyk sε də sə pʁɔməne syʁ lε teʁə- dœ̃ pɔεmə kɔmə ɔ̃ tʁavεʁsə œ̃ pεizaʒə. mε vu save kə sə nε pa syʁ lε sitə tʁwaz- etwaləz- e lε ʃəmɛ̃ balize kɔ̃ fε lε plys bεllə dekuvεʁtə.
sεt- a sə mɔmɑ̃ la kil fo kyltive sa paʁεsə : savwaʁ flane, bade, tʁεne lε pje, saʁεte o dʁolə də pəti detaj, fεʁə dε detuʁ.
swaje pasjɑ̃. vu nave pa də kɔ̃tə a ʁɑ̃dʁə, də pʁɔf a satisfεʁə, dami a epate. ʁəvɑ̃dike la lɑ̃tœʁ : ɑ̃ pɔezi, sə sɔ̃ lε lɑ̃ ki ɡaɲe
døzjεməmɑ̃, ublje sə kə vu kʁwaje syʁ la pɔezi, lεz- istwaʁə də ʁimə, də vεʁ balɑ̃se, də ʒɔli mo, də sɑ̃timɑ̃ tʁistə, kil fo lapʁɑ̃dʁə paʁ kœʁ u la dekɔʁtike kɔmə œ̃ kʁabə, lanalize puʁ savwaʁ « sə kə lə pɔεtə a vuly diʁə ». asteʁiskə
si ɔ̃n- abɑ̃dɔnə tu səla, a kwa ʁəkɔnε tɔ̃n- œ̃ pɔεmə ? kɑ̃ la lɑ̃ɡ vu depεizə kɔmə si vuz- ɑ̃tɑ̃dje vɔtʁə pʁɔpʁə lɑ̃ɡ kɔmə ynə lɑ̃ɡ etʁɑ̃ʒεʁə, kə sa sɔnə nəf, bizaʁə a lɔʁεjə.
sε kə dɑ̃ la pɔezi, la lɑ̃ɡ εt- emɥ, ʁəmye də lɛ̃teʁjœʁ, ɔ̃ nə paʁlə plys paʁεj. ɔ̃ nə pø εme œ̃ pɔεmə kə si ɔ̃n- εmə εtʁə etɔne, deʁɑ̃ʒe, dekɔ̃sεʁte.

katʁə. kɔmɑ̃ liʁə œ̃ pɔεmə ? .
la lεktyʁə dœ̃ pɔεmə nə ʁəsɑ̃blə a okynə otʁə.
liʁə œ̃ pɔεmə, sə nε pa ʃεʁʃe lε døz- u tʁwa sɑ̃s kə lotœʁ a vuly i mεtʁə. mε sø si e lεz- otʁə. sə kə lotœʁ a vuly diʁə mε sə kə vu vulje diʁə osi, sə ki vø sə diʁə ɑ̃ vu malɡʁe vu.
liʁə œ̃ pɔεmə, sε fεʁə sə ləve ynə nye də piʒɔ̃z- a ʃakə pa kɔmə syʁ la plasə sɛ̃ maʁk a vənizə. il fo fεʁə ləve tus lε sɑ̃s. sε puʁkwa la lεktyʁə dœ̃ pɔεmə nε ʒamε fini.
kɑ̃t- ɔ̃ kʁwa kɔ̃n- a kɔ̃pʁi, il ʁεstə ynə etεʁnite dɑ̃z- œ̃ mo, dɑ̃z- ynə imaʒə, dɑ̃z- œ̃ vεʁ. sε lublje e lə ʁətʁuve lɔ̃tɑ̃z- apʁεz- avεk œ̃ nuvo vizaʒə.
finaləmɑ̃, œ̃ bɔ̃ lεktœʁ də pɔεmə εt- œ̃ movε lεktœʁ : il li lɑ̃təmɑ̃ e nə ʃεʁʃə pa a tu kɔ̃pʁɑ̃dʁə, tu də sɥitə. il aksεptə avεk plεziʁ də nə pa tu kɔ̃pʁɑ̃dʁə.

sɛ̃k. kε sə kə kɔ̃pʁɑ̃dʁə la pɔezi ?
kɔ̃pʁɑ̃dʁə, sεt- εme. sə nε pa analize a lεdə dynə aʁme də diksjɔnεʁəz- e də ɡʁamεʁə.
kɔ̃pʁɑ̃dʁə, sεt- εme kɔmə ɔ̃n- εmə ynə pεʁsɔnə, ɑ̃ ʁεzɔ̃ də sa siluεtə, də sa manjεʁə də maʁʃe, dy tɛ̃bʁə də sa vwa, də sε mistεʁə. ε sə kɔ̃ pø εme kεlkœ̃ ki na plys də mistεʁə puʁ nu ?
kɔ̃pʁɑ̃dʁə œ̃ pɔεmə, sə nε pa εtʁə kapablə dɑ̃ paʁle. plysz- ɔ̃n- εmə, mwɛ̃z- ɔ̃ tʁuvə suvɑ̃ lε mo puʁ lə diʁə.
ʁəne ʃaʁ dizε : « dɑ̃ mɔ̃ pεi, ɔ̃ nə kεstjɔnə pa œ̃n- ɔmə emy ».
mε puʁ kə sə tʁublə vu pʁεnə, il fo liʁə avεk tu sɔ̃n- εtʁə, ɛ̃tɑ̃semɑ̃ : avεk sɔ̃n- ɛ̃tεlliʒɑ̃sə, sɔ̃n- εspʁi, sɔ̃ kœʁ, sɔ̃n- amə, sε tʁipə, sεz- iøz- e sεz- ɔʁεjə, avεk sε suvəniʁz- e sεz- εspwaʁ sεkʁε.
lε sɑ̃s dy pɔεmə nə sɔ̃ pa sələmɑ̃ dɑ̃ lə pɔεmə mεz- ɑ̃ vu, otɑ̃ kə dɑ̃ lε mo.
lize, lize, ʁəlize, fεtə vu liʁə dε pɔεmə sɑ̃ vu poze də kεstjɔ̃s (εllə vjɛ̃dʁɔ̃ bjɛ̃ tutə sələs) . fεtə kɔ̃fjɑ̃sə, il i a kεlkə paʁ œ̃ pɔεmə ki natɑ̃ kə vu.
e sə pɔεmə vu mεnəʁa vεʁ lεz- otʁəz- e dezɔʁmε, vu nə puʁʁe pa plys vu pase də pɔezi kœ̃ miɔpə də lynεtə

Récompense

Coup de coeur: 1
J’aime: 0
J’aime pas: 0

Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
13/01/2016 15:19Loulette

INTERRESSANT A LIRE.
CORDIALEMENT
G.P

Auteur de Poésie
13/01/2016 21:04Isa

J’ai beaucoup aimé lire ceci... mais qui l’a écrit ?
Entre le texte signé par "Loulette" et le commentaire apporté par "Loulette" ?? 🙂

Auteur de Poésie
14/01/2016 13:13Loulette

Ce n’est pas Loulette lol hélàs;
Qui???Franchement je ne sais plus!
Peut être qu’un poète du site ou j’étais précédemment, me l’a envoyé......
Peut être ai-je récupéré ce texte sur le net!
En fait, je l’ai retrouvé sur un de mes blogs, il était bien planqué lol!
J’ai plusieurs blogs,j’élève des oiseaux (canaris et bengalis,depuis 20ans:)
et d’autres "trucs" re lol!
Je vous rassure, je n’ai pas "alzheimer"
Mais au fait? quelle importance qui l’a écrit, l’essentiel n’est-il pas de pouvoir le lire!!!!!(AVIS PERSONNEL)
bien amicalement 😛

Prose Poésie
Du 13/01/2016 15:18

L'écrit contient 1418 mots qui sont répartis dans 3 strophes.