Poème:Sempiternel Souvenir.

A la rencontre faite sur un chemin de printemps
J’ai découvert un bel oiseau aux plumes d’argent.
Dans son envol tout puissant, je lui en vole une,
Et je la trempe dans la lumière d’une pleine lune
Pour décrire des chimères d’autant de candeurs,
Que je les grave sur mon cœur sans aucune peur.
L’éclat de la tournure de ce que j’aimerais te dire
Face à ta beauté ne semble être que simple soupir,
Qui s’efface à la mesure du rythme de ton évasion.
La distance s’étendant est à perdre toutes notions,
Et ta réalité qui m’échappe me fait perdre la tête.
Mon rêve d’enfant s’obsède d’atteindre ta planète,
Je me raccroche à la joie de connaître ton histoire.
Astre fardé après le souvenir voluptueux d’un soir,
Je souffle sur un voile brumeux pour l’en dégager.
Chaque nuit j’essaie, fatigué, de tout faire chavirer,
Pantelant, découragé, mon action brève est vaine.
Ma prière simple n’est qu’une goulée d’oxygène,
Que je ne perçois qu’à chaque fois que je te vois.
Peut être que la vie n’est parfaite qu’en une chose,
La souvenance magique autour de toi qui s’appose.