Texte:En Souvenir De Ma Grand-Mère

À toi grand-mère, je te dédie ce poème.
En ce soir de nostalgie pour te dire combien je t’aimais.
Grand-mère, tu étais ma bonne fée depuis ma naissance.
Ton cœur était rempli de richesses, dévouée à la famille, tes amis.
Tu savais me consoler de mes peines d’enfant,
Me gâter, me câliner, tu m’emmenais partout où tu allais.
Souvent tu me parlais de ton mari, ce grand-père que je n’ai pas connu,
De son courage, de ses souffrances.
Pauvre mutilé de cette affreuse guerre 1914-1918,
Où tu avais également perdu deux de tes frères.
Tu m’as appris le respect des autres.
Très jeune, j’ai quitté le nid douillet de mon enfance,
Pour vivre ma première passion.
Je suis partie dans ce pays minier de Lorraine,
Où tout était froid, gris et triste !
Malgré la tendresse de mon mari et l’affection de ma belle famille,
J’avais perdu tous mes repères,
Loin de toi grand-mère, de mes parents, j’étais en exil.
Je rêvais de ta douceur, toute cette enfance de bonheur.
J’avais perdu ma gaîté.
À la naissance de mon premier enfant, tu es accourue m’aider.
Je n’étais pas très à l’aise pour assumer ma tache de jeune maman.
Un bébé occupe les journées, et fait oublier l’ennui.
Avec impatience, on attend son premier sourire, qui donne des joies,
Des émotions et renforce l’amour des parents.
Un jour morose de fin d’automne, une lettre de mes parents est arrivée,
M’avertissant qu’une cruelle maladie allait bientôt t’emporter.
Je suis venue d’ assister, je t’ai veillé pendant ton agonie,
Je t’ai fermé les yeux à tout jamais.
Un chagrin intense de perdre cette grand-mère aimante qui m’avait tout donné.
Avec toutes ces années passées,
Sur mon bureau ta photo fait partie de mon existence.
Je revois, tes cheveux argentés, ton teint de porcelaine,
Ton visage aimable, qui reflétait la bonté.
Tu es grand-mère, immortelle dans mon cœur.