Poème:Troisième Couche…

L’homme fut ainsi fait que de par sa nature
L’instinct, à tout moment peut prendre le dessus,
Si bien que prestement, il part à vive allure
Diminuer la pression qui le hante dedans

Dans ce lieu accueillant, il trouv’ra bon asile
Perpétuant ainsi l’antique tradition
Qui veut que tout à coup sa vie semble futile
Au regard de l’instant, juste inhibition

Sur place il trouvera les outils nécessaires
Pour accomplir la tâche, ce en bonne et due forme
Que son corps lui réclame, et qui lentement desserre
Les muscles concernés, avant qu’ils ne s’endorment

Là pendant le répit, parfois occasionné
Par quelques menues pauses au milieu de l’effort
Il pourra se lancer dans la quête acharnée
D’une idée de génie, et sans perdre le Nord

En effet en ces lieux niche l’inspiration
Qui trop cruellement lui fait toujours défaut
Lorsqu’il en a besoin, dure vexation
De n’pouvoir à loisir faire marcher son cerveau

Ainsi l’idée lui vient, et s’il a, comme il sied
Le discernement qui convient à ses desseins
Il pourra, en partant, j’espère se rappeler
De l’illumination qu’il eut sur le bassin

Mais la vie est cruelle, et quand l’heure s’en vient
Où la tache accomplie, il doit se relever
Du trône si accueillant, il ne reste plus rien
Que des bribes éparses d’une lumineuse idée

Alors il s’en retourne à sa morne existence
Dommage, se dit-il, que je n’ai pu noter
La voie de la raison, la vérité intense
Qui se trouve en ces lieux, et qu’on n’peut exporter

A toi, fidèle lecteur, qui te targue en ces lieux
D’avoir les idées claires et de justes pensées,
Notes, notes à foison, je ne connais pas mieux
Comme utile moyen de tout se rappeler

Tib