Texte:Bassa

Au zénith renaissant la lumière de l’obscurité illuminera le déclin des puissances dominatrices de ce monde fétide
Le souverain détenteur de la force universelle est au dessus de mes divagations irrationnelles
Lucifer mon seul conseiller je danse comme un possédé démoniaque le torse bombé sur les tribulations de ma destinée
La beauté de la vie se résume aux suffocations d’une âme maléfique à l’agonie
Je méprise les malédictions infertiles de mes détracteurs qui souhaitent mon anéantissement comme la protection divine proposée par ces religions monothéistes
D’humeur taquine comme l’ange de lumières dans le désert face à un faux messie affamé
La ténacité de mes convictions philosophiques ressemble au fanatisme religieux des talibans pachtounes d’Afghanistan
La vie est une mère porteuse abandonnée dans une jungle qui enfante des tueurs en série et des génies concepteurs futuristes des armes de destruction massive
Elle couvre de misère les esprits faibles adorateurs des catastrophes de l’humanité
Finir dans les flammes infernales réchauffe ma détermination suicidaire qui piétine tous leurs tabous sacrés
En enfer ma fortune est colossale les délits s’enchaînent depuis que j’ai goûté à la jouissance que procure la saveur du sang avant de sortir de l’utérus qui m’a porté
Aucune peine carcérale de mon vivant mes djinns sont au contrôle de mon existence endiablée
J’ai l’assurance d’un condamné à mort qui a trouvé la paix après avoir venger la disparition brutale de sa fillette violée par une secte sataniste de psychopathes pédocriminels
Les idées toujours claires après un joint de cannabis et quelques verres de spiritueux
Faire le bien une torture pour ma conscience diabolique où sont enfermés tous ces fantômes amputés des membres inférieurs
Mon amour est bref comme une éjaculation précoce et rare comme l’orgasme d’une femme frigide
Mon existence est une chasse aux ombres volubiles droguées à la nostalgie de toutes mes blessures qui ne cicatriseront jamais
La haine est l’électrochoc de mon cœur en pleure pour tous ces ennemis qui ne sont pas encore mort
Ma prédication repose à la destruction intégrale de l’autorité suprême de leur création spirituelle invisible
Les microcosmes fragiles me traiteront de maboule comme toutes ces cervelles précurseuses des innovations de ce siècle