Poème:En Un Bloc !

C’est toute cette haine accumulée en moi, faut que tu la craignes, car elle est née contre toi, j’voudrais qu’tu n’sois plus là ou que tu n’ais jamais été je voudrais que tu n’existes pas et que tu n’sois qu’un monstre dont j’ai rêvé j’voudrais que ces souvenirs soient le fruit d’mon imagination j’voudrais que le pire n’ait été qu’une illusion j’voudrais que tu payes j’voudrais t’rendre la pareille j’voudrais que tu souffres et que tu en pleures j’voudrais t’jeter dans un gouffre et que t’y ressentes toute la torpeur toute la fureur toute la terreur que j’ai pu avoir en moi qui m’ont fait baisser les bras mais jamais perdre la foi j’voudrais que tu vois ce que c’est d’avoir la haine au corps d’avoir espérer toujours et encore que la personne à qui j’me suis livrée ne soit pas cet homme rongé par la perversité j’aurais voulu que l’début soit continuel qu’il n’y ait aucune évolution que l’bonheur soit éternel j’aurai voulu notre complicité sans toutes les difficultés que cet amour en construction nous a apporté j’aurai voulu t’aimer sans doute et sans question j’aurai voulu que sur notre route on ne soit pas en perdition, j’voudrai maintenant arriver à tourner la page mais j’ai beau essayé la réussite reste un mirage, et pourtant j’y mets tous les moyens j’ai toujours tout fait pour arriver à mes fins, la seule qui m’ait toujours résisté c’est notre fin à nous que j’n’ai su contrôlé ; tu m’diras que si que c’est moi qui ai tout détruit et moi j’te dirais que non que tu es seul responsable de notre destruction et on s’battra encore pour savoir qui a tort et on s’engueulera pendant des heures parce qu’on est trop fier pour reconnaître une erreur et puis faudra bien trancher qui est le bon qui est l’mauvais, et pour ça tu as une manière bien à toi de faire apparaître des bleus, sur mes bras à moi, comme si cogner et m’affaiblir m’insulter et me punir pouvait faire avancer la situations, plus tu m’frappes plus j’me braque plus nous reculons.
Et si j’ai pris c’te décision c’est pour ma propre protection, toi loin de moi c’n’est pas une fin dont je rêvais mais moi sans toi, j’ai appris à l’apprécier ; et puis j’repense encore souvent à la raison, pour laquelle nos promesses d’éternel et de passion n’ont pu aboutir pourquoi tu as fait de moi une martyr et de toi un bourreau pourquoi on s’aimait trop pourquoi on s’aimait pas comme il faut pourquoi tout s’est arrêté alors que depuis mon jeune âge il n’y a que toi que j’avais aimé, pourquoi tu as fait de notre vie mon calvaire pourquoi mon paradis semble se trouver dix pieds sous terre ?