Poème:Malade !

Ca me ronge ça me dévore plus j’y songe et plus j’ai tort, ça m’étouffe et ça me bouffe ça m’prends aux tripes et puis je flippe, ça me blesse et ça me stresse ça me détruit ça envahit ma vie ça hante mes nuits cette saloperie aura bientôt ma peau je ne sais pas quand ça en sera de trop mais c’est une douleur qui ne se tait jamais c’est une erreur que je ne peux réparer c’est une brûlure que je ressens sans cesse c’est à l’usure que tu auras raison de ma tendresse, c’est cette putain de maladie qui m’affaiblit, c’est ce putain de mal en moi qui me fait perdre la foi, on a beau dire qu’on est trop jeune et qu’ça n’arrive qu’aux autres autour de soit, c’est tout sauf fun quand ça tombe sur toi.

Et tu ne peux rien changer tu peux juste t’apaiser boire un coup par ci un coup par là histoire que la souffrance diminue pas à pas, mais aussitôt libérée de l’emprise de ces toxiques la situation redevient tragique et puis tu hurles ! et puis tu cris ! et tu te brûles ! et puis tu ris !
T’es complètement timbrée ma pauvre fille tu n’as plus rien à espérer si ce n’est d’atterrir au paradis, mais penses tu que Dieu aura pitié de toi penses tu que tes pêchés il les pardonnera ? Qu’as-tu fait de bien pour compenser tes erreurs qu’as-tu pris comme chemin une fois plongée dans ton malheur ? Ta faiblesse n’est pas une prouesse mais quand t’es tu battu quand est ce que tu n’y as plus cru ?
Tu t’es laissée dévorée hantée et puis t’as baissé les bras t’as abandonné le combat tu pensais quoi que la victoire serait facile ne penses tu pas que rien que d’y croire aurait été utile ? Tu te lamentes et tu te pleures quelques soit tes sourires ils ne sont qu’un leurre je ne peux pas croire que tu n’es plus que cette femme a disparu.

Et je me bats chaque jour contre cette maladie là, puisque c’est l’amour qui a fait des ravages en moi.