Poème:L’infidèle Cocu

Et tu tournes autour comme un vautour, pour que ta proie ne s’échappe pas tu as tout fait tout planifié tout est prévu et calculé, c’est son jolie minois et ce corps délicat qui ont fait ressortir ta faiblesse et t’ont fait omettre tes promesses tu restes un homme et je pense que j’avais oublié que toute somme on ne peut vous changer.
Tu me dis que c’est pour du beurre que ça n’compte pas et moi si j’vais ailleurs, ça ne te touche pas ? Tu me promets que c’est une erreur que tu ne referas plus ; dis moi mon cœur qu’est c’que t’as bu ; pour penser pouvoir me faire croire que tout ça est dérisoire qu’on s’emballe pour rien qu’il n’y a qu’à rebrousser chemin et faire comme si on ne s’était jamais perdu ; j’me comprends plus et si j’t’ai pas cru j’ai pourtant accepté ; ce que tu prends pour un pardon n’est qu’une jolie illusion tu vas me le payer de la pire manière qu’il soit, ta saleté de fierté n’existera bientôt plus pour toi.
Il n’aura fallu que peu de temps pour que moi aussi j’me laisse porter par le vent, il m’a emmené dans ses bras et s’il était difficile de s’abandonner à un autre que toi il fallait que je le fasse pour moi, pour nous ; car sans vengeance et sans courroux il n’y aurait eut aucune chance de sortir de ce trou.
Quelle ne fut pas la jouissance de t’apprendre ma désobéissance, de voir ton assurance perdre son ampleur de te voir comprendre le sens d’une peine de cœur, et j’atteins le paroxysme de mon plaisir quand je t’ai laissé découvrir que si cela n’avait eut lieu qu’une fois, c’était largement suffisant pour moi ; que si je pensais que la vengeance pouvait tout régler je m’étais bel et bien égarée, et de toute évidence, lorsque l’on se trahit une fois, la confiance ne revient pas.
Adieu.