Texte:L’esprit Est Supérieur À La Chair
A Propos du Texte
une modeste pensée.
Le Texte
de visionner ces productions,
où les gens « prennent leur pied »,
s’adonnant aux plaisirs de la chair, à satiété.
Quoi de plus magnifique que de s’ aimer,
avec consentement mutuel,
se livrant sans retenue… aux plaisirs charnels !
Mais ce bonheur n’est-il pas limité ?
Car, à un moment donné,
la femme devra enfanter,
en assumer les sévères responsabilités.
Moi-même, je fus jadis marié,
à une jeune femme belle et très sensuelle,
et aux plaisirs les plus fous
je m’étais adonné. … .
Du bonheur à volonté !
Mais, depuis lors, le temps a passé,
et maintenant je me rends compte
que j’éprouve un beaucoup plus intense plaisir,
à méditer, penser, réfléchir,
aussi à beaucoup aimer lire… .
J’aime, à la faveur de mon expérience passée,
scruter le mystère de l’âme humaine,
en discerner les problèmes,
et ça entretient le feu de ma pensée.
Ainsi, dans mon esprit, plus aucun doute,
quitte même à me tromper, sans doute,
quitte même… à déplaire :
« l’esprit est de très loin supérieur à la chair ».
PostScriptum
il commence à faire très froid…

Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 2128 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : L’esprit Est Supérieur À La Chair
il maʁivə, vjø selibatεʁə, a lɔkazjɔ̃,də vizjɔne sε pʁɔdyksjɔ̃,
u lε ʒεns « pʁεne lœʁ pje »,
sadɔnɑ̃ o plεziʁ də la ʃεʁ, a satjete.
kwa də plys maɲifikə kə də sεme,
avεk kɔ̃sɑ̃təmɑ̃ mytɥεl,
sə livʁɑ̃ sɑ̃ ʁətənɥ… o plεziʁ ʃaʁnεl !
mε sə bɔnœʁ nεt- il pa limite ?
kaʁ, a œ̃ mɔmɑ̃ dɔne,
la famə dəvʁa ɑ̃fɑ̃te,
ɑ̃n- asyme lε sevεʁə ʁεspɔ̃sabilite.
mwa mεmə, ʒə fy ʒadi maʁje,
a ynə ʒənə famə bεllə e tʁε sɑ̃sɥεllə,
e o plεziʁ lε plys fus
ʒə metεz- adɔne…
dy bɔnœʁ a vɔlɔ̃te !
mε, dəpɥi lɔʁ, lə tɑ̃z- a pase,
e mɛ̃tənɑ̃ ʒə mə ʁɑ̃ kɔ̃tə
kə ʒepʁuvə œ̃ boku plysz- ɛ̃tɑ̃sə plεziʁ,
a medite, pɑ̃se, ʁefleʃiʁ,
osi a boku εme liʁə…
ʒεmə, a la favœʁ də mɔ̃n- εkspeʁjɑ̃sə pase,
skʁyte lə mistεʁə də lamə ymεnə,
ɑ̃ disεʁne lε pʁɔblεmə,
e sa ɑ̃tʁətjɛ̃ lə fø də ma pɑ̃se.
ɛ̃si, dɑ̃ mɔ̃n- εspʁi, plysz- okœ̃ dutə,
kitə mεmə a mə tʁɔ̃pe, sɑ̃ dutə,
kitə mεmə… a deplεʁə :
« lεspʁi ε də tʁε lwɛ̃ sypeʁjœʁ a la ʃεʁ ».
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Commentaires Sur La Poesie

très beau poème, magnifique pensée et un sujet important que vous avez soulevé,il merite de cojiter,que l’amour nous guide;amine

Monsieur Poldereaux vous êtes une personne incroyable, une personne vraiment humaine qui réfléchit sur soi-même, sur sa vie et qui voit ce qu’il y a de mieux. Vous écoutez les autres comme vous vous écoutez. Parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas, donc oui bien-sûr que l’esprit est bien plus supérieur, ceux qui vont en enfer l’âme se retire douloureusement du corps. Que Dieu vous garde. Amen .

Oui, il est d autres plaisir qu’on découvre parfois avec la maturité, l’expérience et selon son parcours de vie... d’une personne à l’autre, le degré d’importance de la chair dans une vie est différent, certains le placeront tout en haut et d’autres loin derrière le reste. Très belles pensées que tu nous partages ici. Merci

Le plaisir des sens ou celui de l’essence
Il faut les deux, il est illusoire d’imaginer que le corps et l’esprit sont deux choses distinctes mais je comprend votre propos. Au fil des années on s’éloigne de la recherche de la gratification immédiate (l’orgasme en est une) pour se tourner vers des plaisirs sans doute plus exigeants mais aussi plus durables. Il y a pourtant de la magie dans la fusion des corps, au de la de la fulgurante d’un instant, faire l’amour souvent avec la même personne produit des effets étonnants. Une connexion physique, une connaissance intime du corps de l’autre qui se décline en d’autres lieux que la chambre à coucher. On sait quand l’autre a mal, on sait où elle a mal et sans même y penser la main se porte à cet endroit précis où l’on peut soulager. Le geste a cette intelligence inconsciente et proprement magique.
Bien sur on est ici bien loin de l’assouvissement d’une pulsion aussi brève que tyrannique, ces envies irrépressibles deviennent de plus en plus rares avec le temps, on devient plus sage dans tous les sens du terme