Texte:Chemins Aux Vents
A Propos du Texte
Un poème dédié à Mère Nature.
Le Texte
muni de mon bâton au bout duquel
était suspendu mon baluchon
j’empruntai, chantant des ritournelles
les sentiers de traverse.
J’arpentai les sentes,
j’escaladai les monts,
malgré les pires averses,
qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.
Je n’étais qu’un vagabond
gravissant les collines,
marchant par vaux et par monts.
Je pratiquai la rapine,
volant poules et lapines.
J’aimai regarder les chevaux,
contempler la nature.
Il arrivait que d’espiègles gamins
lançaient sur moi des pierres,
me poussaient dans le ravin.
Toujours, j’allai en arrière
poursuivant mon chemin.
Croisant l’épouvantail dans les champs,
je prenai ses vêtements,
puis je marchai, indéfiniment.
Je montai aux cimes des montagnes
pour aller contempler les étoiles.
Je marchai dans les bois, livré aux aragnes,
aux serpents, à de féroces animaux.
Mais une force surnaturelle me faisait continuer,
sur ce chemin parsemé d’embûches.
Car même si la nature est si belle,
il arrive souvent qu’on s’y trébuche.
La nuit, je contemplai les nuées d’étoiles,
le grand Univers de Dieu.
Quand je voyais une étoile filante,
je faisais un voeu.
Sans doute marchai-je vers l’infini,
… comme un pauvre malheureux.
était suspendu mon baluchon
j’empruntai, chantant des ritournelles
les sentiers de traverse.
J’arpentai les sentes,
j’escaladai les monts,
malgré les pires averses,
qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.
Je n’étais qu’un vagabond
gravissant les collines,
marchant par vaux et par monts.
Je pratiquai la rapine,
volant poules et lapines.
J’aimai regarder les chevaux,
contempler la nature.
Il arrivait que d’espiègles gamins
lançaient sur moi des pierres,
me poussaient dans le ravin.
Toujours, j’allai en arrière
poursuivant mon chemin.
Croisant l’épouvantail dans les champs,
je prenai ses vêtements,
puis je marchai, indéfiniment.
Je montai aux cimes des montagnes
pour aller contempler les étoiles.
Je marchai dans les bois, livré aux aragnes,
aux serpents, à de féroces animaux.
Mais une force surnaturelle me faisait continuer,
sur ce chemin parsemé d’embûches.
Car même si la nature est si belle,
il arrive souvent qu’on s’y trébuche.
La nuit, je contemplai les nuées d’étoiles,
le grand Univers de Dieu.
Quand je voyais une étoile filante,
je faisais un voeu.
Sans doute marchai-je vers l’infini,
… comme un pauvre malheureux.
PostScriptum
Comme d’habitude.
Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 1531 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Chemins Aux Vents
myni də mɔ̃ batɔ̃ o bu dykεletε syspɑ̃dy mɔ̃ balyʃɔ̃
ʒɑ̃pʁœ̃tε, ʃɑ̃tɑ̃ dε ʁituʁnεllə
lε sɑ̃tje də tʁavεʁsə.
ʒaʁpɑ̃tε lε sɑ̃tə,
ʒεskaladε lε mɔ̃,
malɡʁe lε piʁəz- avεʁsə,
kil pləvə, kil nεʒə u kil vɑ̃tə.
ʒə netε kœ̃ vaɡabɔ̃
ɡʁavisɑ̃ lε kɔlinə,
maʁʃɑ̃ paʁ voz- e paʁ mɔ̃.
ʒə pʁatikε la ʁapinə,
vɔlɑ̃ puləz- e lapinə.
ʒεmε ʁəɡaʁde lε ʃəvo,
kɔ̃tɑ̃ple la natyʁə.
il aʁivε kə dεspjεɡlə ɡamɛ̃
lɑ̃sε syʁ mwa dε pjeʁə,
mə pusε dɑ̃ lə ʁavɛ̃.
tuʒuʁ, ʒalε ɑ̃n- aʁjεʁə
puʁsɥivɑ̃ mɔ̃ ʃəmɛ̃.
kʁwazɑ̃ lepuvɑ̃taj dɑ̃ lε ʃɑ̃,
ʒə pʁənε sε vεtəmɑ̃,
pɥi ʒə maʁʃε, ɛ̃definime.
ʒə mɔ̃tε o simə dε mɔ̃taɲə
puʁ ale kɔ̃tɑ̃ple lεz- etwalə.
ʒə maʁʃε dɑ̃ lε bwa, livʁe oz- aʁaɲə,
o sεʁpɑ̃, a də feʁɔsəz- animo.
mεz- ynə fɔʁsə syʁnatyʁεllə mə fəzε kɔ̃tinɥe,
syʁ sə ʃəmɛ̃ paʁsəme dɑ̃byʃə.
kaʁ mεmə si la natyʁə ε si bεllə,
il aʁivə suvɑ̃ kɔ̃ si tʁebyʃə.
la nɥi, ʒə kɔ̃tɑ̃plε lε nye detwalə,
lə ɡʁɑ̃t- ynive də djø.
kɑ̃ ʒə vwajεz- ynə etwalə filɑ̃tə,
ʒə fəzεz- œ̃ vø.
sɑ̃ dutə maʁʃε ʒə vεʁ lɛ̃fini,
… kɔmə œ̃ povʁə maləʁø.
Historique des Modifications
25/09/2022 12:32
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
25/09/2022 17:18Mémo
je lui trouve plein de fraîcheur à ce texte poétique
Texte Nature
Du 25/09/2022 12:29
L'écrit contient 199 mots qui sont répartis dans 9 strophes.