Texte:Oh Oui !
A Propos du Texte
Un poème imaginaire.
Le Texte
Il était du genre gros voyou,
portant une veste garnie de gros clous,
et des tatouages partout.
Du genre qui s’en fout.
Il repartait sur sa grosse moto,
il ne disait jamais un mot de trop.
Vous le soupçonnez d’un meurtre ?
Votre soupçon me heurte.
Il aurait tué cette jeune fille là
avec laquelle je le vis partir du café cette nuit là ?
C’est que la fille ne voulait pas.
Mais lui, des filles, il en a des tas !
Déjà avec son mètre nonante,
avec son allure violente.
Vous me dites que la fille a été coupée en morceaux,
mais il n’était pas du tout un salaud !
Oh oui, je le revois partir avec cette fille sur sa moto.
Vous me dites qu’elle a été assassinée avec un long couteau ?
Je me rappelle bien que ce soir là il avait son opinel numéro douze,
qu’il avait mis sous la gorge d’un homme dont du sang coula sur la blouse.
Oh oui, il revint cette nuit là, nous étions seuls dans le café ;
et il me confia avoir tué la fille en l’égorgeant.
Mais la récompense, Inspecteur, je l’aurai quand ?
Vous comprenez, je dois payer des traites,
mais surtout, Inspecteur, ne me prenez jamais pour un traître !
portant une veste garnie de gros clous,
et des tatouages partout.
Du genre qui s’en fout.
Il repartait sur sa grosse moto,
il ne disait jamais un mot de trop.
Vous le soupçonnez d’un meurtre ?
Votre soupçon me heurte.
Il aurait tué cette jeune fille là
avec laquelle je le vis partir du café cette nuit là ?
C’est que la fille ne voulait pas.
Mais lui, des filles, il en a des tas !
Déjà avec son mètre nonante,
avec son allure violente.
Vous me dites que la fille a été coupée en morceaux,
mais il n’était pas du tout un salaud !
Oh oui, je le revois partir avec cette fille sur sa moto.
Vous me dites qu’elle a été assassinée avec un long couteau ?
Je me rappelle bien que ce soir là il avait son opinel numéro douze,
qu’il avait mis sous la gorge d’un homme dont du sang coula sur la blouse.
Oh oui, il revint cette nuit là, nous étions seuls dans le café ;
et il me confia avoir tué la fille en l’égorgeant.
Mais la récompense, Inspecteur, je l’aurai quand ?
Vous comprenez, je dois payer des traites,
mais surtout, Inspecteur, ne me prenez jamais pour un traître !
PostScriptum
OK.
Écrivain Poldereaux
Poldereaux a publié sur le site 1545 écrits. Poldereaux est membre du site depuis l'année 2019.Lire le profil de l'auteur poète PoldereauxSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Oh Oui !
il etε dy ʒɑ̃ʁə ɡʁo vwaju,pɔʁtɑ̃ ynə vεstə ɡaʁni də ɡʁo klus,
e dε tatuaʒə paʁtu.
dy ʒɑ̃ʁə ki sɑ̃ fu.
il ʁəpaʁtε syʁ sa ɡʁɔsə mɔto,
il nə dizε ʒamεz- œ̃ mo də tʁo.
vu lə supsɔne dœ̃ məʁtʁə ?
vɔtʁə supsɔ̃ mə œʁtə.
il oʁε tye sεtə ʒənə fijə la
avεk lakεllə ʒə lə vis paʁtiʁ dy kafe sεtə nɥi la ?
sε kə la fijə nə vulε pa.
mε lɥi, dε fijə, il ɑ̃n- a dε tas !
deʒa avεk sɔ̃ mεtʁə nɔnɑ̃tə,
avεk sɔ̃n- alyʁə vjɔlɑ̃tə.
vu mə ditə kə la fijə a ete kupe ɑ̃ mɔʁso,
mεz- il netε pa dy tut- œ̃ salo !
ɔ ui, ʒə lə ʁəvwa paʁtiʁ avεk sεtə fijə syʁ sa mɔto.
vu mə ditə kεllə a ete asasine avεk œ̃ lɔ̃ kuto ?
ʒə mə ʁapεllə bjɛ̃ kə sə swaʁ la il avε sɔ̃n- ɔpinεl nymeʁo duzə,
kil avε mi su la ɡɔʁʒə dœ̃n- ɔmə dɔ̃ dy sɑ̃ kula syʁ la bluzə.
ɔ ui, il ʁəvɛ̃ sεtə nɥi la, nuz- esjɔ̃ səl dɑ̃ lə kafe,
e il mə kɔ̃fja avwaʁ tye la fijə ɑ̃ leɡɔʁʒɑ̃.
mε la ʁekɔ̃pɑ̃sə, ɛ̃spεktœʁ, ʒə loʁε kɑ̃ ?
vu kɔ̃pʁəne, ʒə dwa pεje dε tʁεtə,
mε syʁtu, ɛ̃spεktœʁ, nə mə pʁəne ʒamε puʁ œ̃ tʁεtʁə !
Récompense
Poesie sans commentaire
02/05/2024Poeme-France
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Texte Trahison
Du 13/03/2024 22:46
L'écrit contient 215 mots qui sont répartis dans 6 strophes.