Texte:A Pour Anorexie

Ce n’est pas que je préfère ne pas te voir…
Non plus, que j’en oublie ton spectre.
Tu es comme un fantôme, invisible rappel, tu m’entraines à la limite

Amour insipide, je n’ai plus le gout de rien.
En général, la cohabitation est paisible
Puis les journées creuses se rallonge, je garde mes distances de toutes alimentations.

L’obsédante envie.
Un gramme, un kilo, devenir plus gros…
De crise en crise, le moral en tombe des nues

C’est en se regardant dans un miroir, que l’on se met à en chercher la cause
Des jours, des mois et des années.
Je ne laisserai personne m’approcher de plus près.

Les vergetures qui existent, rappelle mon moi d’avant, à perdre un certain poids, vous marque le corps
Les os apparents, les joue creusées, les ongles bleutés…
Je n’espère ni pitié, ni regards attristés.

Je sais pourquoi, ou peu être pas… je suis dans cet état.
La fin justifie les moyens, j’ai eu peur quelques fois de mourir, les rares moments ou il m’arrivait d’avoir faim.
Je ne ressens plus le mal, dans ma colonne vertébrale, ni celui de mon ventre.

Il n’y a plus de famine, juste une silhouette squelettique
Jamais de fin, car toujours alerte,
L’anorexie m’a rendu gênés, dans des moments de gaités, la famille et les amis, ne savent pas tellement ce que cela fait…
Je ne cherche pas à m’excuser, je voudrais clarifier, qu’avec le temps et des moyens différents je m’en remettrais droit sur mes pieds, je continuerais d’aller de l’avant, je me réconcilierais enfin, je trouverais la paix.