Texte:Des Preuves

Les médailles sont-elles garante de bonne foi,
Les intentions de faire le bien.
La justice nait d’un évènement,
Jusqu’au fruit qui en découle…

Ils sont assis, le dos droit au fond du siège,
Mains sous les tables, rangés l’un à côté de l’autre.
Des personnes triées, numérotés sur leurs cartons d’invitation.
Un gala de charité, pour des gens biens nés qui veulent aider

Sans jugement ou autre,
Écoutant le maitre de cérémonie
Dicter les fautes de ce monde, injuste
Pour rappeler des bienfaits, de notre pouvoir de donner…

Certains regardent, attentivement
Au travers de la voix du téléphone,
Des taux d’intérêts alléchants, histoires de chiffres…
Interlocuteurs et réunions importantes.

Rendez-vous sur le pouce et prise de vue avec leurs propres famille aux compte-gouttes.
Le travail c’est de l’argent, et les billets verts qu’on peut mettre de côté sont toujours bons à prendre.
Il passe sa vie sur les routes entre sa voiture hors de prix et les voyages à travers le monde,
Le temps qui passe défile trop…

De fêtes somptueuses, les hôtels de luxe, les cadeaux à gogo.
Au moyen de faire pénitence aux yeux de la bonne société,
Se retrouve à un gala de charité.
Pauvre monde…

Peu se parle, plus d’une conversation et ce serait en dire trop…
… Donc pour en revenir, à la classe moyenne, aux gens dans le besoin…
Que de tristesse, toutes ses inégalités…
Un monde qui souffre

Les petits en foyers, balloter, sans pères,
Les femmes battues, les dangers de l’alcoolisme,
Les incivilités, les fins de mois à la soupe…
Et puis les sans-abris.

Une société perdue, et violente.
Ne se souvient plus de son identité…
L’entraide est devenue une faiblesse, gage de trop de gentillesse pas forcément innocente.
Gens méfiants, regards méchants, poing fermés.

Bonne tenue exigé et manière distinguées
Car c’est au bal, que l’on se trouve.
Dans la farandole qui tourne,
Il y a ce pauvre qui attend les bras croisés en imaginant le futur destin de ses enfants.
Ce millionnaire, vieux et soignées qui tente de rester face aux gens qui voudrait l’aider et en passant rafler un bout de l’héritage.
Femme aimant l’argent, qui a réussi à se dégoter un riche, sous la huée de cris qu’elle se prend, ne regrettant pas d’avoir fait le choix de l’agent. Quand dans son enfance, elle dut survivre au froid de n’avoir ni toit ni parents.
L’enfant qui aime et aides, sans qu’on lui redonne, et tombes un jour en chemin. Cachant sa détresse au bord de passer sous un train.

Des situations il y’en a bien tant que je ne peux les dépeindre toutes…
Mais la seule véritable raison qui nous poussent à vivre, ou survivre,
C’est bien de trouver une personne pour nous redonner du baume au cœur…
Il ne sert à rien de blâmer tout à chacun, Qu’aurez t’on fait, nous à la place de l’autre ?