Poème:L’alzheimer

Si le ciel ne me rappelle plus rien, de nos jours d’avant,
Alors qu’importe, rapporte-moi la lune, de nos jours heureux
De nos moments délirants, libre comme nous l’étions

Bercé par une douce musique,
Il y a autre chose dans l’air…
Ce n’est pas juste une personne qu’on oublie sur une chaise,

Elle dansait, elle chantait,
Il était un beau garçon attirant toutes les mignonnettes sur son passage,
Il était fier et droit dans ses bottes.

Plus qu’un nom noté sur un papier, pour se souvenir
En attendant, l’on fait ce que l’on peut…
Alors à l’heure, chacun reçoit le minimum.
Puis repars loin dans ces idées…

Mais quand l’horloge vient sonner,
Se remémore, l’heure d’avant.
La musique qu’il joue dans sa tête,
Un hit sacré, qu’ils ont tant adoré

Se souvient de la folie de leurs jeunes années,
Des proches, dans quelques rares moment de lucidité
Toujours avec dans le fonds de leurs yeux,
Une flamme…

D’Hommes de chair,
L’esprit en l’air
Un jour sur deux, là
Toujours avec le cœur qui bat