Poème:Mon Ô Voyelle En « E »

Elle est belle cette femme éthérée de mes rêves
Je crève d’elle, éternellement entêté de cette Eve.
De vers greneler tel un zèbre prêt en selle
De verts déserts d’herbe et prés de sel
De verres levés, célébrer près de celle.
Chercher le prétexte de l’effervescence,
Se dépêcher de sceller l’excellence,
Elle est nef en effet, l’essence, les sens.
C’est ce que je pense, elle m’encense
Exempte de démence, exemple de clémence
Elle est fée, mer d’éphémères effets, mère esthète
En tendre Déesse, entendre mes pensées secrètes.

Je me dresse et de l’échelle je m’élève en l’ère d’espérer,
De tes tresses et cent mèches en détresse, je me sens éméché.
Lentement enlever tes vêtements, détendre cette dentelle
Tellement en légèreté de mes dents, l’étendre en bretelles.
Téter ce thé de tes nénés nervés et vénérés
Tels des névés gelés enkystés de crème cendrée.
Je me recentre vers ce ventre, y becqueter le centre
Ferler l’en-tête de tes crêtes et entre tes fentes j’entre
Tes fesses embêtées d’être cernées, je me permets de percer
Et ne cesse, hébété tel un cerf né, de me perdre en Persée

Le chelem, c’est chez ces lèvres séchées, ce sexe lécher
Le pénétrer et le détremper de sève, le grener de pêchers.
Elle perle sevrée de versées, déversée de « je » de gestes
Tels les êtres enchevêtrés ensemencées de jets de zestes.
Je t’emmène et je m’emmêle, verge en vergue
Je me démène pêle-mêle, verve ne bègue.
Der des der des révérences, véhémence de l’extrême
Les vertèbres ensemble en tremblent, gerbes de sperme
Vers ce réflexe emblème des femelles, tel germe le gemme
Et s’étreindre délestés, derechef se teindre de ce « Je t’. . me ».

St😇nge