Poème:Histoire

Dans la nuit froide et noire je me précipitais
Souvenir d’un jour avant noël dans la neige
Pourtant je n’avais encore point bu
Dans une lueur, soudain il m’apparut
Sorte de tête-à-tête, dans son costume beige
Ses yeux sans couleur, trou béant pourtant me fixaient
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Sa chevelure serpentait en tout vent
En l’absence de tenue d’une misère sombre
Message lugubre de nulle part rompis le silence
Mon sang se glaça sans même un hurlement
Je cru voir la faucheuse venue en trombe
Tel fut ma stupéfaction crâneuse d’une grande prestance
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Respire encore un peu se n’est point ton heure
Je jugulais en suffoquant de cette victoire facile
Mais qui es tu donc inconnu sans visage
Je suis un spectre, fantôme sans age
J’ères dans cette galère enfer qui me torpille
Parce qu’à mon époque j’ai refusé un peu de chaleur
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Il me raconta son histoire de ce jour si laid
100 ans avant cette veille ou dans un conflit de peur égoïste
Il refoula l’écoute et la chaleur d’un mendiant d’amour
Celui-ci en mourut sur le seuil de sa porte en un souhait
Qu’il soit maudit a tout jamais du repos éternel altruiste
Délivrance de son errance une larme dessinant son pourtour
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Je suis arriver bien en retard a mon souper
En cette nuit froide, inquiets mes amis m’attendaient
Jamais je n’ai pas pu leur expliquer
Pourquoi mon rimmel sur ma joue avait coulé
Au fond de mon cœur un sourire discret
Souvenir d’une ombre en costume beige esseulée
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Parfois je le sens présent dans le vent
Me frôlant comme pour m’enlacer
Croire aux fantômes certes nonobstant troublant
Sans bruit sans cri je sais que je l’ai libéré
Nous ne sommes jamais seul dans nos chagrin
Si nous restons à l’écoute et offrons une main… . .

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