Poème:Mentir

Mentir,
Pourquoi toujours mentir ?
Si ce n’est pour faire souffrir.
La vérité éclate toujours
La trahison arrive un jour…

Mentir,
A quoi cela te sert-il ?
Petit ou grand, grave ou futile,
Le mensonge ne mène à rien
Qu’à perdre la confiance des siens.

Mentir,
Tu ne sais pas faire autrement,
Depuis le tout premier moment,
Jusqu’au dernier de nos instants,
Tu mens encore tout le temps.

Mentir,
Aux autres, à moi, à toi-même.
Tu resteras dans tes dilemmes,
Tu feras le vide autour de toi,
Plus personne ne te croira.

Mentir,
Si je pouvais échapper à tes dires,
Pour ne plus jamais en souffrir,
Je m’en irais très loin de toi,
Mais un lien nous unit toi et moi.

Mentir,
Je suis encore obligée de subir,
Pour nos trois enfants, partagés
Entre un père et une mère séparés,
Qui restent le commun de notre avenir.

Mentir,
Sur tout, sur rien, sur n’importe quoi,
Tout ce qui m’ôte confiance en toi,
Tout ce qui me fait peur, chaque fois,
Que tu ne tiennes pas parole envers moi.

Mentir,
Tu as tout brisé par cette fâcheuse manie.
Je n’arrive même pas à être ton amie.
Je n’ai plus confiance en ce que tu dis.
Je ne crois même plus en la maladie.

Mentir,
Tu le fais bien consciemment,
Tu ne crois pas tes boniments,
Ce n’est pas de la mythomanie,
Tu sais très bien ce que tu dis.

Mentir,
Ca n’amène à rien qu’à détruire.
De ton schéma, j’ai décidé de fuir.
Tu ne m’entraîneras plus avec toi ;
Si tu veux te détruire, c’est sans moi.