Poème:Abomination
Le Poème
Veullent-ils que je sorte même si c’est un peu dingue
Que ferais-je dehors, qu’y aurait-il à voir
Et que serait mon sort, ailleurs que dans le noir
Je n’ai plus rien à boire ni plus rien à manger
Mais je sais que ce soir, ils vont m’en apporter
Ce sont mes protecteurs, mes parents adorés
Ils ettouffent mes peurs, je me sens protégé
Parfois le temps est long dans cette osbcurité
C’est comme un puit sans fond où je ne peux tomber
Recherchant la lumiére qui pourrait rassurer
Mais qui me désespère car elle est le danger
Ils me le disent toujours, dehors c’est un désert
Il n’y a pas d’amour, simplement la misère
Que je suis mieux ici cloîtré dans ce placard
Protégé de la vie et de toutes ces tares
La porte s’ouvre enfin mais c’est un étranger
Le soleil m’étreint, où vais-je me réfugier
Il me dit que ma mère c’est faite emprisonner
Que cesse mon calvaire, que tout est terminé
Mais que vont-ils me faire et qu’est-ce la liberté
Mon royaume c’est l’enfer et la captivité
Ils m’ont pris mes parents, je me sens désarmé
Je ne suis qu’un enfant qui vivait enfermé
Poète Thierry
Thierry a publié sur le site 164 écrits. Thierry est membre du site depuis l'année 2004.Lire le profil du poète ThierrySyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Abomination
un=bruit=der=rière=la=porte=u=neom=bre=se=dis=tingue 12veul=lent=tils=que=je=sorte=mê=me=si=cest=un=peu=dingue 13
que=fe=rais=je=de=hors=quy=au=rait=til=à=voir 12
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re=cher=chant=la=lu=mi=ére=qui=pour=rait=ras=su=rer 13
mais=qui=me=déses=pè=re=car=elle=est=le=dan=ger 12
ils=me=le=disent=tou=jours=de=hors=cest=un=dé=sert 12
il=ny=a=pas=da=mour=sim=ple=ment=la=mi=sère 12
que=je=suis=mieux=i=ci=cloî=tré=dans=ce=pla=card 12
pro=té=gé=de=la=vie=et=de=tou=tes=ces=tares 12
la=porte=sou=vre=en=fin=mais=cest=un=é=tran=ger 12
le=so=leil=mé=treint=où=vais=je=me=ré=fu=gier 12
il=me=dit=que=ma=mère=cest=fai=teem=pri=son=ner 12
que=ces=se=mon=cal=vaire=que=tout=est=ter=mi=né 12
mais=que=vont=tils=me=faireet=quest=ce=la=li=ber=té 12
mon=ro=yaume=cest=len=fer=et=la=cap=ti=vi=té 12
ils=mont=pris=mes=pa=rents=je=me=sens=dé=sar=mé 12
je=ne=suis=quun=en=fant=qui=vi=vait=en=fer=mé 12
Phonétique : Abomination
œ̃ bʁɥi dəʁjεʁə la pɔʁtə, ynə ɔ̃bʁə sə distɛ̃ɡvəle til kə ʒə sɔʁtə mεmə si sεt- œ̃ pø dɛ̃ɡ
kə fəʁε ʒə dəɔʁ, ki oʁε til a vwaʁ
e kə səʁε mɔ̃ sɔʁ, ajœʁ kə dɑ̃ lə nwaʁ
ʒə nε plys ʁjɛ̃ a bwaʁə ni plys ʁjɛ̃ a mɑ̃ʒe
mε ʒə sε kə sə swaʁ, il vɔ̃ mɑ̃n- apɔʁte
sə sɔ̃ mε pʁɔtεktœʁ, mε paʁɑ̃z- adɔʁe
ilz- εtufe mε pœʁ, ʒə mə sɑ̃s pʁɔteʒe
paʁfwa lə tɑ̃z- ε lɔ̃ dɑ̃ sεtə ɔzbkyʁite
sε kɔmə œ̃ pɥi sɑ̃ fɔ̃t- u ʒə nə pø tɔ̃be
ʁəʃεʁʃɑ̃ la lymjeʁə ki puʁʁε ʁasyʁe
mε ki mə dezεspεʁə kaʁ εllə ε lə dɑ̃ʒe
il mə lə dize tuʒuʁ, dəɔʁ sεt- œ̃ dezεʁ
il ni a pa damuʁ, sɛ̃pləmɑ̃ la mizεʁə
kə ʒə sɥi mjøz- isi klwatʁe dɑ̃ sə plakaʁ
pʁɔteʒe də la vi e də tutə sε taʁə
la pɔʁtə suvʁə ɑ̃fɛ̃ mε sεt- œ̃n- etʁɑ̃ʒe
lə sɔlεj metʁɛ̃, u vε ʒə mə ʁefyʒje
il mə di kə ma mεʁə sε fεtə ɑ̃pʁizɔne
kə sεsə mɔ̃ kalvεʁə, kə tut- ε tεʁmine
mε kə vɔ̃ til mə fεʁə e kε sə la libεʁte
mɔ̃ ʁwajomə sε lɑ̃fe e la kaptivite
il mɔ̃ pʁi mε paʁɑ̃, ʒə mə sɑ̃s dezaʁme
ʒə nə sɥi kœ̃n- ɑ̃fɑ̃ ki vivε ɑ̃fεʁme
Syllabes Phonétique : Abomination
œ̃=bʁɥidə=ʁjε=ʁə=la=pɔʁtə=y=nəɔ̃=bʁə=sə=dis=tɛ̃ɡ 12və=le=til=kə=ʒə=sɔʁtə=mε=mə=si=sε=tœ̃=pø=dɛ̃ɡ 13
kə=fə=ʁε=ʒə=də=ɔʁ=ki=o=ʁε=til=a=vwaʁ 12
e=kə=sə=ʁε=mɔ̃=sɔʁ=a=jœʁ=kə=dɑ̃=lə=nwaʁ 12
ʒə=nε=plys=ʁjɛ̃=a=bwaʁə=ni=plys=ʁjɛ̃=a=mɑ̃=ʒe 12
mε=ʒə=sε=kə=sə=swaʁ=il=vɔ̃=mɑ̃=na=pɔʁ=te 12
sə=sɔ̃=mε=pʁɔ=tεk=tœʁ=mε=pa=ʁɑ̃=za=dɔ=ʁe 12
il=zε=tu=fe=mε=pœʁ=ʒə=mə=sɑ̃s=pʁɔ=te=ʒe 12
paʁ=fwalə=tɑ̃=zε=lɔ̃=dɑ̃=sε=tə=ɔz=bky=ʁi=te 12
sε=kɔmə=œ̃=pɥi=sɑ̃=fɔ̃=tu=ʒə=nə=pø=tɔ̃=be 12
ʁə=ʃεʁ=ʃɑ̃=la=ly=mjeʁə=ki=puʁ=ʁε=ʁa=sy=ʁe 12
mε=kimə=de=zεs=pε=ʁə=kaʁ=εllə=ε=lə=dɑ̃=ʒe 12
il=mə=lə=di=ze=tu=ʒuʁ=dəɔʁ=sε=tœ̃=de=zεʁ 12
il=ni=a=pa=da=muʁ=sɛ̃=plə=mɑ̃=la=mi=zεʁə 12
kə=ʒə=sɥi=mjø=zi=si=klwa=tʁe=dɑ̃=sə=pla=kaʁ 12
pʁɔ=te=ʒe=də=la=vi=e=də=tu=tə=sε=taʁə 12
la=pɔʁtə=su=vʁə=ɑ̃=fɛ̃=mε=sε=tœ̃=ne=tʁɑ̃=ʒe 12
lə=sɔ=lεj=me=tʁɛ̃=u=vε=ʒə=mə=ʁe=fy=ʒje 12
il=mə=dikə=ma=mε=ʁə=sε=fε=təɑ̃=pʁi=zɔ=ne 12
kə=sε=sə=mɔ̃=kal=vεʁə=kə=tu=tε=tεʁ=mi=ne 12
mεkə=vɔ̃=til=mə=fε=ʁəe=kε=sə=la=li=bεʁ=te 12
mɔ̃=ʁwa=jomə=sε=lɑ̃=fe=e=la=kap=ti=vi=te 12
il=mɔ̃=pʁi=mε=pa=ʁɑ̃=ʒə=mə=sɑ̃s=de=zaʁ=me 12
ʒə=nə=sɥi=kœ̃=nɑ̃=fɑ̃=ki=vi=vε=ɑ̃=fεʁ=me 12
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
trop trop beau. . .
décidemant tu me laisseras toujours sans voix. . .
tu es plus que douée!!! merci beaucoup de nous faire rêver par tes poèmes, par tes écrits. .
gros becs. .
dydy
Oui, magnifique, bravo. .
Mouarfffff C’est vraiment sublime. . . La magie des mots me laissera toujours reveuse quand ils sont bien utilisés !!
Un tres tres grand Bravo " clap clap"
La Marionette :o)
PS: Mici pour les comms que tu m’as laissé
Un poeme denonciateur des violences que l’humain fait à ces pairs(et ici à un enfant). . . un style toujours admirable, c’est impeccable. . . au plaisir de te relire
Moi je dis : wahou ! C’est vraiment tres beau et sublimement bien ecris. Bravo
C’est un poème tiré de faits réel, c’est là l’abomination ! Impressionnant !
Une réussite (-)(-)(-)(-)
c tj un plaisir, superbe, ciao amicalement fanzio
Touchant et si plein de questions quand a savoir quel est la plus cruelle souffrance celle de cette obscurité même ou celle de cette liberté alors privé de cet amour qu’il croyait acquit…. ces enfants oublier dans un coins de nos mémoires …comment continuer de vivre après ! Réapprendre ces passage alors vécu dans la cécité. . Bravo a toi bien décrit, félicitation j’ai beaucoup aimé
Amitié
touchant et si bien rédigé. . . J’aime beaucoup
Amicalement
Tu as été plus vite que moi, j’ai déjà ton commentaire à "Ensemble, même combat". . . Plus besoin de te demander d’aller le lire alors. . . 
bon, juste un passage, pour écrire que j’attend la suite de tes écrits. . .
Perturbant, si tu me le permet.
Car tu te rend ici dans le peau de l’enfant qui n’a rien conu d’autre, et tu le fait avoir peur de dehors, si bien que l’on trouve ABOMINABLE que les parents soient emporter, alors que l’on sais tres bein que dans les infos: "Faits divers, un gamin de tel age est retrouver dans sa chambre, un placard de ten de metres caré seulement, il été séquestré en cet endroi depuis tjr, et ne conaissait rien d’autres, ces parents disait vouloir le protégé de l’exterieur" on trouverais l’attiude ces parents là ABOMINABLE.
Il n’est plus grand talent que de sortir de soi pour voir le monde par des yeux qu’on n’a pas.
BRAVO. vraiment.
Ah je crois que j’avais jamais lu tes poèmes je regrette. . . J’aime beaucoup les mots qui dénoncent et montrent la réalité, sur ce coup la tu me combles. . . Et pui merci pour les com que tu as laissé sur mes quelques poèmes. Merci à toi. Amitiés
Je suis triste de ne plus lire de nouveaux poemes de toi:(
la cruauté du réalisme et la beauté des mots pour dire les maux. Tu es tout en paradoxe!!
Bravo!
Je viens de lire quelque uns de tes poèmes; tout simplement superbe !!! merci de nous faire partager ces mots parfois durs ; mais qui ne reflètent jamais que cette réalité qui l’est bien plus. merci !!!
très émouvant, beaucoup de force, au plaisir de te lire