Poème:Tatouages D’irréel

J’avais tatoué ma peau à l’encre de tes yeux bleus,
L’encre qui malgré la tristesse nous rend heureux.
Mais avec l’absence de lumière, je ne voyais plus,
Le sombre encombrais lentement ma vue, assombrie,
Et le tatouage magique mais éphémère disparu…
Sous les yeux mélancoliques de la triste nuit…

J’avais tatoué ma peau à l’encre du bonheur,
L’encre pour ne plus devoir affronter la douleur.
Mais avec l’absence de ta rare protection…
L’extérieur ne m’offrait que leurs agressions…
Et le tatouage magique mais éphémère m’abandonna,
Sous le ciel étoilé… mais aucune étoile ne me regarda…

J’avais tatoué ma peau à l’encre du plus pur cœur,
L’encre que tout le monde cherche, mais en ont peur.
Mais avec l’absence immense de chaleur humaine,
Le froid de dehors hantait peu à peu mes veines…
Et le tatouage magique mais éphémère se gela
Et l’étoile polaire pleurait ses larmes pour moi…

J’avais tatoué ma peau à l’encre de la vie,
L’encre qui les anges célestes m’ont choisi.
Mais avec l’absence de vie en mon âme,
La mort venait peu à peu faire son blâme.
Et le tatouage magique mais éphémère succomba,
Aux cries affreux de la mort qui m’implora…

J’avais tatoué un ange au creux de mon cœur,
L’Ange qui change une vie en synonyme de bonheur.
Mais avec l’absence de présence et tant de différences,
Le tatouage encré de souvenirs se renferma, par chance.
Et chaque jour qui passe en admirant le ciel, je pense à lui…
Sachant qu’un jour l’étoile filante révélera sans faire de bruit,
Mon secret qui la suit dans le creux de l’oreille de la triste nuit…

Vall