Poème:La Longue Nuit.

Minuit, tira ses trois coups,
Trois coups comme la foudre
Dans le cœur de demoiselle nuit
Qui cheminais sur la roue
Aiguillée du néant,
Si doucement posé comme une bouche
Sur le front du temps, ivre de fatigue
Ou le silence tresse la crinière des heures
Ennuyé du ronflement de la lumière
Minuit avec ses tirs, coups rapides
Ôtât les voiles de mes tourments
Suspends, mon sommeil sur le sablier du temps
Éveilla dans mon esprit, les souviens-toi
De mes hier, fleurs amères
Qui couvraient de leurs anonymats
Mes jours, aux gestes d’enfants
Mon présent, qui n’a jamais été présent
Mon sourire qui à perdu à jamais ses lunes
Errance prison, sur un lit de tourments
Ou l’âme se révolte et se lève
Pour éteindre les candélabres, de sa douleur
Qui fournit à la nuit ses flammes
J’écoute, je regarde, tout est sombre
Seule ma voix, sans voix qui tourne dans le vide
Et le regard terne de tous les objets qui m’entourent
Me semble m’implorer, de fermer mes paupières
Et de réinventer demain, l’espoir renaissant
De l’éclat du rire de mon vertige,
Dont mon cœur portait encore le sceau empreint
D’un passé statue de sel,
D’un présent qui essuyait
Sur mon corps usé, ses amères larmes.
Le 28/04/2012**