Poème:Un Jour, Une Vie

Flâne le jour, avec ses bougies de lumières
Sur le dos du temps comme un Nénuphar
Sous le regard des heures, Arachnées
Brodant les minutes, les seconds essaims d’abeilles
Pour faire reculer le jour et le soleil
Le soleil qui de sa robe multi- couleur
Habillait le temps, l’univers, de ses flammes
Couchés sur les grands cils de la vie
La vie qui se désaltérait de nos larmes
Escorter par les fourmis bleues du silence
Qui remâchaient les feuilles de nos livres
Interminables histoires,
Grand fardeaux, que portaient, nos cœurs et nos âmes
Flâne le jour, avec ses bougies encore pas éteinte
Pour ouvrir les brumes et les tumultes
Qui déchiraient son calme
Un œil sur qui songe, sur qui pleure
Sur son destin et son sort
Un œil sur la joie, entourait des ombres, de nos désespoirs
Sur les cordes du midi, ivre de son propre feu
Larmoyait le rêve, de chaque homme, de chaque femme
Trahit par la cendre remuée, dans son lit
Par les bruits de la haine, effroyable plume
Qui noircissait de ses sombres orages, chaque être
Je marche, nous marchons, le jour Nénuphar
Traînant son corps, aviné de la peine humaine
Et tous nos maux, aux chants de cigales
Chancelant et pris de lassitude,
Avec nos esprits, qui ont beaucoup perdus,
Les vraies lettres de l’amour et du sens
Elles qui étaient l’aile et la plume de notre existence
Qui emplissait de ses doux mots, d’amours nos cœurs et nos âmes
Le 14/05/2012**