Prose:Comme La Rime Et Le Vers.

Je suis cet homme né du mot et du verbe
Je vis avec l’âme et le corps d’un autre
Parmi les bruits du monde qui ont ressuscité mon être
A la limite de la lumière de l’aube
Et l’ombre des nuits plus sombre que mon ombre
Qui rythmait le champ de l’infini mystérieux
Seul dans ma tour, j’écoute mon pluriel, mon singulier
Je passais de chemin en chemin, de saison en saison
Chevauchant le temps qui passe, je suis partout dans l’ode
Noyant mes sens, mon âme, ma raison
Avec la lune qui cheminait avec ses astres
M’inculquaient les mots de l’éternité et ses codes
Ou je retrouve mon âme fleurit de tout l’immensité
Je suis ce murmure venu de très loin
Avec mes paroles, mes poèmes qui sont ma bonne foi
Sur les esquifs des pensées, mon seul chemin
Que l’on perçoit et qu’on ne voit,
J’enfante fontaine et fragrance
Et tendu aux muguets aux lilas ses deux mains
Papillon qui fait asile, à la recherche du bonheur
De ce qui fleurit l’innocence
Quand la panique aura raison, de mon âme haletante
Je suis l’expulsé des vielles nuances
Quelque part dans les yeux de l’absence
Le corps en cage et l’esprit lointain
À l’éveille du jour, le temps œil grande sourde
Que console l’ignorance
Qui tournoie avec ses tambourins
Railleur d’une façon veule et misérable
Me révélait qu’une rime manquait à ma vie de sable
Et qu’on devient innombrable, dés qu’on est seul.
Le 24/10/2012**