Poème:Ecriture 2

Là en ce moment précis où je rédige ce texte, peut être voué à l’ignorance de sa réalité virtuel il finira dans l’oubli sans être jamais sorti de cette écran. Ma rédaction est saccadée, elle vient par soubresaut nerveux. Il faut constamment que j’y remette de l’ordre car une idée chasse l’autre avant d’avoir été rédigé.
Alors il me faut écrire vite, à l’instant sans ne rien oublier du fil de mon idée. Un mot égaré dans les méandres de ma mémoire et c’est la catastrophe. Un terme oublié et c’est le monde qui s’arrête, enfin en surface seulement, parce que à l’intérieur c’est l’ébullition. Il me « MANQUE » un mot, la formule est bien choisit, car c’est vraiment un manque que j’éprouve comme pour un drogué ou un alcoolique. Je ne me ressentirais bien que quand j’aurais eu ma dose, mon mot, ma phrase.
Cette écriture est dévorante car elle ne laisse place qu’à peu de chose et encore cela dépend du niveau de la « Crise ». Si je suis quand même connecté avec le monde qui m’entoure ou bien si je suis enfermé dans une bulle dans ma tour.
Dans ce dernier cas, c’est un enfermement complet et je n’ai nul besoin de barreau à la fenêtre d’hôpital psychiatrique car il faut bien le nommer par son nom et sa fonction.
Je vis en cercle fermé, sans interruption dans ma maniaquerie « écritatoire ».
Je ne vois et n’entends personne ou si je vois ou j’entends quelque chose, si je surprends pendant même un très bref instant un son ou une image, mon cerveau l’enregistre et commence de suite à en faire un ou des romans.
Il faut bien savoir pour tout comprendre que je ne le fait pas part gout ni plaisir, mais je le fais par nécessité.
Je ne sais pas si j’envie ou si je hais ces moments et cette faculté, je change d’avis et de positionnement au grès du temps et de mon humeur.
La question peut être la plus importante serait de savoir si je suis conscient de mon état
Suis sensible et réceptif à la monté ou descente de ma « Pathologie ».
OUI !
NON !
Je ne sais pas !
Cela serait pourtant si simple de le savoir. Mais qu’est que je contrôle en fait, RIEN. Je suis comme une bouteille à la mer, balloté aux grès des courants, et qui espère que personne ne viendra lire le message qui est prisonnier à l’intérieur, comme pour cette matière grise au fond de mon cerveau.
Je suis dans ce moment-là, comme un piano qui jouerait faux.