Poème:La Nuit

C’est toujours la Nuit que je me sens vivant.
Au calme, je bénis ces curieux instants,
Ou je suis seul, et pourtant entouré
De milliers d’étoiles, qui m’ont chacune charmé.

Elles brillent et s’entremêlent,
Elles se mélangent en un flôt de lumière,
Et, allongé dans l’herbe du jardin de mon père,
Je ne peux m’empecher de te trouver belle.

Oh ! Lune si mystérieuse, j’imagine ce que je peux y voir,
Brillante de mille feux, tu m’as rendu amoureux.
Et triste aussi, car l’amour est jeu pour deux,
Et je suis seul, comme tous les soirs.

Je pleure un peu plus chaque jour,
Car je t’admire, Lune, mais tu n’es pas elle.
Quand bien même elle me parle, j’ai le souffle court,
Et elle s’enfuis, elle s’en fout, Elle est bien trop belle.

Et je l’aime !
Et je pleure !
Et je saigne !
Et j’en meurs !
Ce soir sous la Lune, j’admire une derniere fois,
Mon égirie, ma muse, ma vie, ma foi…