Poème:Maman

Tu m’as portée en toi
Pendant presque neuf mois
Tu m’as protégée, alimentée, réchauffée…
Sans même savoir qui j’étais
Sans même savoir qui je deviendrai
J’étais déjà bien plus que ton bébé !

Que te dire que tu ne sais déjà ? !
Tu as toujours été là,
Chaque fois que j’en ai eu besoin
De moi, tu as pris soin
Et même aujourd’hui, tu continues.
Tu as réussi à me rassurer de mes peurs
A me consoler de mes pleurs,
A me faire croire en l’avenir, en l’inconnu…

A sa naissance, le nourrisson
Pousse son tout premier cri,
Un cri de tristesse devant la vie
La vie, cette aberration,
Car, le plus beau des paradis,
Le plus merveilleux des lits,
Pour elle, il vient de quitter,
Et en cet instant,
Seul peut le consoler,
Seul le sourire de sa maman.
Tu es ma maman, ma mère
Et de ça, j’en suis bien fière.

Tu m’as appris tant de choses,
Comme donner un sens
A toute mon existence,
Saisir ce dont je dispose…
Tu m’as soutenues dans mes défaites
Comme tu m’as félicitée dans mes victoires,
Tu me mènes toujours à la gloire
Depuis que je ne suis qu’une fillette,
Tu me conduis à mes rêves,
Et tout cela, sans jamais aucunes trêves.

Elle m’est indispensable, ta présence,
Et sache que, de ce monde, ton départ,
Causerait en mon cœur, une absence
Et me plongerait dans un brouillard,
A jamais immuable,
Car tu es simplement irremplaçable.
Tu es gravée en moi, jusqu’à mon âme
Et tu compteras toujours
Autant qu’au premier jour,
Maman, je t’aime, ad vitam aeternam !