Poème:Lorsque La Plume Se Veut Lascive

Dans un corps bien sculpté, d’une forme légère
Elle se veut lascive à troubler tous les cœurs,
C’est dans l’intimité qu’elle offre à la lueur
Sa douce ombre expressive à l’âme passagère,

Par un effleurement, lentement se promène
Sur le fruit de l’intime en ajoutant l’émoi,
Dans les yeux de l’amant elle s’offre parfois
Avec douceur sublime au parfum qui l’entraîne,

Allant de bas en haut, elle joue la caresse
Comme la frêle brise au souffle si discret,
Se lovant sur la peau, dévoilant son secret
Celui de la dentelle à vous louer l’ivresse,

Puis elle glisse en blanc au sein de la pénombre
Écoutant les soupirs aux lèvres des amants,
Elle lisse vraiment tous les baisers brûlants
Laissant un souvenir au fol esprit qui sombre,

Car elle n’écrit pas mais livre des frissons
Sans encre, sans détour, elle joue la maîtresse
Juste avec la magie de ces nuits de tendresse
Quand s’éteint la bougie, l’amour fait sa moisson

Cette utéromanie, ce pouvoir qu’elle assume
Aux allers et retours sur deux corps frissonnant,
Elle a comme les mains quelques doigts fredonnant
L’étreinte en harmonie, elle se nomme plume…