Poème:« Profonds Regret »

Papa, j’ignorais absolument
Que tu étais malade aussi gravement
Au point de partir aussi soudainement.
Pourquoi m’en as-tu fait secret ?
Pourquoi ne nous avais-tu pas averti
De la gravite de ta maladie ?
On aurait toute difficulté gravie
En vue de te sauver la vie.
Même ce qui en notre possibilité n’aurait pas été,
On se l’aurait comme par enchantement imposé.
En vue de faire le point sur ton départ soudain,
Après avoir été voir ton médecin
D’après le diagnostic sur ton état de santé,
Tes poumons sainsn’avaient été.
Selon ce qu’elle m’a révélé
A peine un tiers fonctionnait bien.
Pourquoi tu ne nous en avais dit rien ?
Pourquoi elle ne t’avait pas hospitalisé
Cette putain de médecin ?
C’est ce que je voudrais savoir bien.
En lui annonçant la nouvelle
Tel face au chasseur
L’innocente tourterelle,
J’ai vu qu’elle avait peur.
Peur de ne pas être,
A coup sûr, peut être,
Traduites en justice
Pour un tel préjudice.
Pourtant moi, ce qui m’intéressait
C’était d’arriver à la cause de ton décès,
Sans de zèle aucun autre excès.
En fait, je ne lui ai fait aucune menace
A ce drôle de médecin rapace
Dont l’économie trépasse.

Mais je mourrai il est plus que vrai,
Peut être avec au cœur le regret
De l’avoir eu debout, à ton chevet.
Car, dans ta maladie
La toute première version,
Rapidement tu t’en étais sorti.
Pourquoi maintenant toute cette complication ?
Peut être seulement l’argent l’intéressait ?
Grâce à Dieu, rien de cela ne nous manquait !
Pour moi, c’est la plus totale confusion,
Mon Dieu, plus rien je ne sais,
Contrôle mes réflexions et actions.

Camilingue