Univers de poésie d'un auteur

Prose:Mes Pensees

La Prose

Nu, le cœur est mieux vêtu, pour inviter et inciter l’amour en son sein à y prendre demeure.

Il n’y a pas comme nos œuvres, disons mieux nos actes, pour témoigner de notre propre et vraie identité.
L’attitude de gratitude porte à multiplication des actions de générosité.

Les mots, aussi touchants soient-ils, peuvent nous en venir très mal-à-propos, s’ils ne témoignent de l’abondance d’un cœur sincère.

Les mots n’ont de sens que par nous-mêmes.

La meilleure chose qui puisse nous arriver au cours de notre existence, c’est de naître sous la bienveillance de la providence.

La meilleure façon de se venger de ceux-là qui nous veulent du mal, c’est de leur vouloir autant voire plus de bien qu’ils nous ont fait de mal.

A ceux qui nous haïssent, il faut en retour les aimer encore et les aimer toujours, au-delà de toute satiété.
Que surtout tu ne te contentes d’être femme, si de mon amour tu aspires à douce et bleue flamme.

A quoi sert de savoir le jour de mon décès, Si bien que celui de ma naissance autant et même mieux que moi tu le sais ?

Convaincu d’avoir déjà rencontré toutes celles que j’ai aimées et qui ne m’ont guère aimé, ainsi que celles qui m’ont aimé et que je n’ai pas aimées, maintenant il me faut celle que j’aime et qui m’aime.

Forcer la main à quelqu’un, est loin d’être le meilleur moyen pour lui porter la générosité.

Même quand il peut paraître à plus d’un si vain, d’aimer jamais je ne me plains, d’un amour, il ne fait aucun doute, divin.

Aimer profondément, aimer passionnément, certes a son prix, mais il vient à être la seule et vraie manière de vivre pleinement et intensément.

Personne ne saurait tout avoir, y compris Dieu, car il lui manque le péché

Comment se venger si l’on s’entête toujours à attaquer le premier.

Il faut trancher dans le vif, Si on prétend atteindre son objectif.

Il ne faut jamais lâcher prise, Ou encore faire mine grise, Quand on se lance dans la bonne entreprise.

S’excuser, n’est rien de mal ni de honteux, Pardonner n’est monopole d’aucun dieu.

A force de se persuader du mystère, plus rien n’est mystérieux…

On peut toujours ne pas la vérité dire, Sans pour autant mentir.

Quand on veut, il faut vouloir vraiment, et même la nature se fera complice, de moindres même quand viles et puériles envies et désirs.

Pour les gens de grand cœur, les nuages de la peur parviendront toujours à se dissiper pour que règnent en nous et autour de nous : paix, quiétude, progrès, succès, bienveillance et bonheur.

La meilleure façon d’affronter la peur est de ne pas en avoir peur.

La fontaine du bonheur ne tarit jamais si réellement elle s’alimente de la source inépuisable de l’Amour.

Pleurer ne constitue pas toujours un exercice de chagrin et de tristesse, c’est sans qu’on le sache, de très souvent, un tendre moyen d’atténuer l’angoisse et la douleur.

La nature n’a pas seulement horreur du vide, mais également de tout ce qui est à sa sagesse contraire et ses principes déstabilise et déséquilibre.

En plus d’avoir en horreur le vide- l’insouciance, l’ingratitude, l’injustice, l’inconscience, l’inconstance, l’ignorance, l’incompétence et la méchanceté- lui sont de la plus grande des frayeurs.

Rêver pour ceux qui ont du cœur, est loin d’être un simple exercice d’hallucination fantastique ou fantasmatique. Rêver c’est influer sur sa réalité de manière telle à faire d’elle ce qu’on toujours réellement souhaitait. En un mot, c’est réinventer la réalité sans se leurrer.

La douleur de la perte d’un être cher par trahison, Dépasse de très souvent en amertume, Celle causée par sa perte par sa physique disparation.

Même quand on tend à nous taxer de, peu importe l’épithète ou le qualificatif, ou bien que la vie nous exerce et convie à faire, il ne faut jamais, sous aucun prétexte et pour aucune raison, y résister et encore moins y renoncer. Telle est de la vie, tout au moins, pour les gens de convictions impaires, la plus percutante et incisive philosophie.

Il n’est pas toujours vrai que le bonheur nous soit à tous à portée de la main, tout au moins on peut s’évertuer à ce qu’il soit à celle du cœur.

La meilleure façon de s’en approprier réside dans l’exercice de la vérité, du bien et de la justice.

On n’est jamais ignoré de tous, quelqu’un, quelque part, et, ce, sans qu’on le sache,
des yeux point ne nous lâchent. A l’inverse, on n’est jamais connu de tous, quelqu’un, quelque part, vit dans la plus grande ignorance de notre existence…

Un doux, tendre et sincère sourire peut procurer autant de bonheur qu’un regard de travers peut causer de malheur.

Qu’est-il de mieux que donner autant et même mieux qu’on a donné d’Amour ?

Pour plus d’un, la raison constitue fondamentalement le plus saisissant critère de différenciation entre l’être humain et ses autres confrères du règne animal. Est-ce vraiment une vérité absolue, quand nous savons tous que bien d’animaux « raisonnent » mieux dans leurs actes et leurs émotions.

L’espèce humaine prétend toujours être la seule et vraie détentrice de sentiments et de raison, pourtant si on cherche, on arriverait à l’évidence que beaucoup d’animaux ont été en matière de sentiment, de fidélité, de reconnaissance et de loyauté, la où nul n’est jamais parvenu.

Il suffit d’une rencontre au hasard, Et d’une opportune croisée de regard, Sans compte s’en rendre, ni à rien s’y attendre, Pour que l’Amour naisse de manière tendre.

Plus le désir acharné de conquêtes et de vengeances motive nos actes, plus nous nous comportons comme de véritables sauvages. Voila donc, à juste titre, l’un des endroits où bien d’autres espèces du règne animal nous dépassent en rationalité.

La réussite, telle une femme qu’on aime et courtise, toujours un peu plus sacrifices nous exige, rien que pour les beaux yeux de ses caprices. Sa conquête n’est jamais certaine et, encore moins complète.

A quoi sert-il du monde d’avoir la somme de toutes les connaissances, de toute la gloire et des richesses, si de phare elles ne servent aux ténèbres de l’ignorance, de la débilité, de la précarité, de la vulnérabilité, de la misère et de la pauvreté qui règnent autour de nous ?

J’obtiens toujours tout que je ce dont j’ai besoin, car dans mes actes et ma pensée, j’use toujours de la patience, de la tolérance et de la compréhension.

Plus que tout autre chose, en dehors de la vigueur ou l’affaissement physique, la joie ou la sérénité de vivre, la fouge ou la sagesse de nos actions, la jeunesse comme la vieillesse, c’est un état d’âme.

Seigneur, ne me laisse pas succomber à la tentation l’esprit de malignité et cupidité même pas par erreur ni par besoin ou volonté acharnée de vengeance.

Etre homme est tout un projet, bien des fois difficile à se réaliser.

On dit souvent que la raison constitue fondamentalement le plus saisissant critère de différenciation entre l’être humain et les animaux. Pourtant l’Amour et la méchanceté nous ont, plus aucune autre espèce, caractérisés.

Il suffit d’une rencontre à l’aspect du hasard,
Façonnée d’une opportune croisée de regard,
Sans compte s’en rendre, ni à rien s’y attendre,
Pour que l’Amour naisse de manière tendre.

Et les nuages de la peur se dissipent pour qu’y règnent : paix, quiétude, succès et bonheur.

La fontaine du bonheur ne tarit jamais si réellement elle s’alimente de la source inépuisable de l’Amour.

Rêver c’est pas rêver, rêver c’est avoir sa propre conception de la réalité pour ainsi au bonheur réellement aspirer.

Il n’y a pas de douleur plus amère
Que celle de la perte d’un être cher.

Qu’on nous taxe de quoi que ce soit, au bien que la Vie nous exerce à faire, il ne faut jamais et pour rien au monde lui résister et encore moins y désister, telle est de la Vie, la vraie philosophie.

Il n’est pas toujours vrai que le bonheur nous soit à portée du cœur, la meilleure façon de s’en approprier réside dans l’exercice de la vérité, du bien et de la justice

La où le désir réel d’apprendre existe, L’ignorance, l’incompréhension et l’incompétence désistent.

J’obtiens toujours tout que je ce dont j’ai besoin, car dans mes actes et ma pensées, j’use toujours de la patience, de la tolérance et de la compréhension.

Quand on veut, il faut vouloir vraiment. Et toute la nature se fera complice de nos moindres envie voire de nos plus vils désirs.

En dernier ressort, même si l’art, pour certains, est loin d’avoir une fonction, tout au moins, il faut nous rendre à l’évidence de sa vocation, celle du témoignage du passage de l’espèce humaine sur terre au travers du moule des vicissitudes qui la caractérisent en tant que partie prenante et consciente du règne animal.

En dernier ressort, même si l’art, pour certains, est loin d’avoir une fonction, tout au moins, il faut nous rendre à l’évidence de sa vocation, celle du témoignage du passage de l’espèce humaine sur terre au travers du moule des vicissitudes qui la caractérisent en tant conscience de création.

Qui, mieux que soi-même peut connaitre et se convaincre de son état de sante, sa foi et de ses convictions ?

Les convictions, comme les évictions, en ce qui a trait à leur base d’érection revêtent une forme déterminée et s’assujettissent à une sorte d’éprouvette spatiale et temporelle desquelles découlent les intérêt, des plus nobles aux plus mesquins.

Je n’ai pour juge que Dieu et ma conscience.

Quand on veut, il faut vouloir vraiment, de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force et de tout son être, et la nature se fera complice de nos moindres voire futiles et vils désirs et envies.

Ce qu’il ne faut jamais tenter de faire a quelqu’un, quelque nage, calme, et conciliant qu’il puisse paraitre, c’est de le faire passer pour naïf, ou tenter de l’intimider. Car, il y en a de ces gens, que ces attitude rebelle, et deviennent violents.

La peur, l’intimidation, la manipulation et la discrimination, sont de ces sentiment que je n’ai au grand jamais dans vie éprouvés. Celui qui s’avisera a me le faire éprouver, peut se considérer de l’autre monde.

Face au dilemme du regret ou du non regret de ce qu’on a fait et qu’on n’aurait pas du faire ; de ce qu’on aurait fait et qu’on n’a pas su faire, il ne nous reste plus qu’une seule alternative, celle nous convaincre qu’il n’y avait aucune autre alternative que celle d’avoir fait le choix qu’il fallait, au moment où il fallait et comme il fallait. Voila, la vraie définition du mot choix.

L’oiselet s’en tient, plutôt qu’à son plumage, à sa survie car, de la garantie de sa dépend l’abondance du plumage, de surcroit, comme par enchantement.

Ti zwazo mande Bondye lavi l pa mande l plim ; si l gen lavi la fe plim.
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PostScriptum

Rien qu’une toute
petite part de mon cœur, mon âme, ma pensée et un tout petit peu de mon être à
l ’endroit des hommes et de femmes de grand cœur, et a l’endroit de l’humanité,
dans sa totalité.

Poeme de Camilingue@Yahoo.ca

Poète Camilingue@Yahoo.ca

Camilingue@Yahoo.ca a publié sur le site 342 écrits. Camilingue@Yahoo.ca est membre du site depuis l'année 2004.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Mes Penseesny, lə kœʁ ε mjø vεty, puʁ ɛ̃vite e ɛ̃site lamuʁ ɑ̃ sɔ̃ sɛ̃ a i pʁɑ̃dʁə dəməʁə.

il ni a pa kɔmə noz- œvʁə, dizɔ̃ mjø noz- aktə, puʁ temwaɲe də nɔtʁə pʁɔpʁə e vʁε idɑ̃tite.
latitydə də ɡʁatitydə pɔʁtə a myltiplikasjɔ̃ dεz- aksjɔ̃ də ʒeneʁozite.

lε mo, osi tuʃɑ̃ swae til, pəve nuz- ɑ̃ vəniʁ tʁε mal a pʁɔpo, sil nə temwaɲe də labɔ̃dɑ̃sə dœ̃ kœʁ sɛ̃sεʁə.

lε mo nɔ̃ də sɑ̃s kə paʁ nu mεmə.

la mεjəʁə ʃozə ki pɥisə nuz- aʁive o kuʁ də nɔtʁə εɡzistɑ̃sə, sε də nεtʁə su la bjɛ̃vεjɑ̃sə də la pʁɔvidɑ̃sə.

la mεjəʁə fasɔ̃ də sə vɑ̃ʒe də sø la ki nu vəle dy mal, sε də lœʁ vulwaʁ otɑ̃ vwaʁə plys də bjɛ̃ kil nuz- ɔ̃ fε də mal.

a sø ki nu-ajse, il fo ɑ̃ ʁətuʁ lεz- εme ɑ̃kɔʁə e lεz- εme tuʒuʁ, o dəla də tutə satjete.
kə syʁtu ty nə tə kɔ̃tɑ̃tə dεtʁə famə, si də mɔ̃n- amuʁ ty aspiʁəz- a dusə e blø flamə.

a kwa sεʁ də savwaʁ lə ʒuʁ də mɔ̃ desε, si bjɛ̃ kə səlɥi də ma nεsɑ̃sə otɑ̃ e mεmə mjø kə mwa ty lə sε ?

kɔ̃vɛ̃ky davwaʁ deʒa ʁɑ̃kɔ̃tʁe tutə sεllə kə ʒε εmez- e ki nə mɔ̃ ɡεʁə εme, ɛ̃si kə sεllə ki mɔ̃ εme e kə ʒə nε pa εme, mɛ̃tənɑ̃ il mə fo sεllə kə ʒεmə e ki mεmə.

fɔʁse la mɛ̃ a kεlkœ̃, ε lwɛ̃ dεtʁə lə mεjœʁ mwajɛ̃ puʁ lɥi pɔʁte la ʒeneʁozite.

mεmə kɑ̃t- il pø paʁεtʁə a plys dœ̃ si vɛ̃, dεme ʒamε ʒə nə mə plɛ̃, dœ̃n- amuʁ, il nə fε okœ̃ dutə, divɛ̃.

εme pʁɔfɔ̃demɑ̃, εme pasjɔnemɑ̃, sεʁtəz- a sɔ̃ pʁi, mεz- il vjɛ̃ a εtʁə la sələ e vʁε manjεʁə də vivʁə plεnəmɑ̃ e ɛ̃tɑ̃semɑ̃.

pεʁsɔnə nə soʁε tut- avwaʁ, i kɔ̃pʁi djø, kaʁ il lɥi mɑ̃kə lə peʃe

kɔmɑ̃ sə vɑ̃ʒe si lɔ̃ sɑ̃tεtə tuʒuʁz- a atake lə pʁəmje.

il fo tʁɑ̃ʃe dɑ̃ lə vif, si ɔ̃ pʁetɑ̃t- atɛ̃dʁə sɔ̃n- ɔbʒεktif.

il nə fo ʒamε laʃe pʁizə, u ɑ̃kɔʁə fεʁə minə ɡʁizə, kɑ̃t- ɔ̃ sə lɑ̃sə dɑ̃ la bɔnə ɑ̃tʁəpʁizə.

sεkskyze, nε ʁjɛ̃ də mal ni də ɔ̃tø, paʁdɔne nε monopɔlə dokœ̃ djø.

a fɔʁsə də sə pεʁsɥade dy mistεʁə, plys ʁjɛ̃ nε misteʁjø…

ɔ̃ pø tuʒuʁ nə pa la veʁite diʁə, sɑ̃ puʁ otɑ̃ mɑ̃tiʁ.

kɑ̃t- ɔ̃ vø, il fo vulwaʁ vʁεmɑ̃, e mεmə la natyʁə sə fəʁa kɔ̃plisə, də mwɛ̃dʁə- mεmə kɑ̃ viləz- e pyeʁiləz- ɑ̃viz- e deziʁ.

puʁ lε ʒɑ̃ də ɡʁɑ̃ kœʁ, lε nɥaʒə də la pœʁ paʁvjɛ̃dʁɔ̃ tuʒuʁz- a sə disipe puʁ kə ʁεɲe ɑ̃ nuz- e otuʁ də nu : pε, kjetydə, pʁɔɡʁε, syksε, bjɛ̃vεjɑ̃sə e bɔnœʁ.

la mεjəʁə fasɔ̃ dafʁɔ̃te la pœʁ ε də nə pa ɑ̃n- avwaʁ pœʁ.

la fɔ̃tεnə dy bɔnœʁ nə taʁi ʒamε si ʁeεllmɑ̃ εllə salimɑ̃tə də la suʁsə inepɥizablə də lamuʁ.

pləʁe nə kɔ̃stitɥ pa tuʒuʁz- œ̃n- εɡzεʁsisə də ʃaɡʁɛ̃ e də tʁistεsə, sε sɑ̃ kɔ̃ lə saʃə, də tʁε suvɑ̃, œ̃ tɑ̃dʁə mwajɛ̃ datenɥe lɑ̃ɡwasə e la dulœʁ.

la natyʁə na pa sələmɑ̃ ɔʁœʁ dy vidə, mεz- eɡaləmɑ̃ də tu sə ki εt- a sa saʒεsə kɔ̃tʁεʁə e sε pʁɛ̃sipə destabilizə e dezekilibʁə.

ɑ̃ plys davwaʁ ɑ̃n- ɔʁœʁ lə vidə lɛ̃susjɑ̃sə, lɛ̃ɡʁatitydə, lɛ̃ʒystisə, lɛ̃kɔ̃sjɑ̃sə, lɛ̃kɔ̃stɑ̃sə, liɲɔʁɑ̃sə, lɛ̃kɔ̃petɑ̃sə e la meʃɑ̃səte lɥi sɔ̃ də la plys ɡʁɑ̃də dε fʁεjœʁ.

ʁεve puʁ sø ki ɔ̃ dy kœʁ, ε lwɛ̃ dεtʁə œ̃ sɛ̃plə εɡzεʁsisə dalysinasjɔ̃ fɑ̃tastikə u fɑ̃tasmatikə. ʁεve sεt- ɛ̃flɥe syʁ sa ʁealite də manjεʁə tεllə a fεʁə dεllə sə kɔ̃ tuʒuʁ ʁeεllmɑ̃ suεtε. ɑ̃n- œ̃ mo, sε ʁeɛ̃vɑ̃te la ʁealite sɑ̃ sə ləʁe.

la dulœʁ də la pεʁtə dœ̃n- εtʁə ʃεʁ paʁ tʁaizɔ̃, depasə də tʁε suvɑ̃ ɑ̃n- amεʁtymə, sεllə koze paʁ sa pεʁtə paʁ sa fizikə dispaʁasjɔ̃.

mεmə kɑ̃t- ɔ̃ tɑ̃t- a nu takse də, pø ɛ̃pɔʁtə lepitεtə u lə kalifikatif, u bjɛ̃ kə la vi nuz- εɡzεʁsə e kɔ̃vi a fεʁə, il nə fo ʒamε, suz- okœ̃ pʁetεkstə e puʁ okynə ʁεzɔ̃, i ʁeziste e ɑ̃kɔʁə mwɛ̃z- i ʁənɔ̃se. tεllə ε də la vi, tut- o mwɛ̃, puʁ lε ʒɑ̃ də kɔ̃viksjɔ̃z- ɛ̃pεʁə, la plys pεʁkytɑ̃tə e ɛ̃sizivə filozɔfi.

il nε pa tuʒuʁ vʁε kə lə bɔnœʁ nu swa a tusz- a pɔʁte də la mɛ̃, tut- o mwɛ̃z- ɔ̃ pø sevεʁtɥe a sə kil swa a sεllə dy kœʁ.

la mεjəʁə fasɔ̃ də sɑ̃n- apʁɔpʁje ʁezidə dɑ̃ lεɡzεʁsisə də la veʁite, dy bjɛ̃ e də la ʒystisə.

ɔ̃ nε ʒamεz- iɲɔʁe də tus, kεlkœ̃, kεlkə paʁ, e, sə, sɑ̃ kɔ̃ lə saʃə,
dεz- iø pwɛ̃ nə nu laʃe. a lɛ̃vεʁsə, ɔ̃ nε ʒamε kɔny də tus, kεlkœ̃, kεlkə paʁ, vit dɑ̃ la plys ɡʁɑ̃də iɲɔʁɑ̃sə də nɔtʁə εɡzistɑ̃sə…

œ̃ du, tɑ̃dʁə e sɛ̃sεʁə suʁiʁə pø pʁɔkyʁe otɑ̃ də bɔnœʁ kœ̃ ʁəɡaʁ də tʁavεʁ pø koze də malœʁ.

kεt- il də mjø kə dɔne otɑ̃ e mεmə mjø kɔ̃n- a dɔne damuʁ ?

puʁ plys dœ̃, la ʁεzɔ̃ kɔ̃stitɥ fɔ̃damɑ̃taləmɑ̃ lə plys sεzisɑ̃ kʁitεʁə də difeʁɑ̃sjasjɔ̃ ɑ̃tʁə lεtʁə ymɛ̃ e sεz- otʁə- kɔ̃fʁεʁə dy ʁεɲə animal. ε sə vʁεmɑ̃ ynə veʁite absɔlɥ, kɑ̃ nu savɔ̃ tus kə bjɛ̃ danimoks « ʁεzɔnεnt » mjø dɑ̃ lœʁz- aktəz- e lœʁz- emɔsjɔ̃.

lεspεsə ymεnə pʁetɑ̃ tuʒuʁz- εtʁə la sələ e vʁε detɑ̃tʁisə də sɑ̃timɑ̃z- e də ʁεzɔ̃, puʁtɑ̃ si ɔ̃ ʃεʁʃə, ɔ̃n- aʁivəʁε a levidɑ̃sə kə boku danimoz- ɔ̃ ete ɑ̃ matjεʁə də sɑ̃timɑ̃, də fidelite, də ʁəkɔnεsɑ̃sə e də lwajote, la u nyl nε ʒamε paʁvəny.

il syfi dynə ʁɑ̃kɔ̃tʁə o-azaʁ, e dynə ɔpɔʁtynə kʁwaze də ʁəɡaʁ, sɑ̃ kɔ̃tə sɑ̃ ʁɑ̃dʁə, ni a ʁjɛ̃ si atɑ̃dʁə, puʁ kə lamuʁ nεsə də manjεʁə tɑ̃dʁə.

plys lə deziʁ aʃaʁne də kɔ̃kεtəz- e də vɑ̃ʒɑ̃sə mɔtivə noz- aktə, plys nu nu kɔ̃pɔʁtɔ̃ kɔmə də veʁitablə sovaʒə. vwala dɔ̃k, a ʒystə titʁə, lœ̃ dεz- ɑ̃dʁwaz- u bjɛ̃ dotʁəz- εspεsə dy ʁεɲə animal nu depase ɑ̃ ʁasjɔnalite.

la ʁeysitə, tεllə ynə famə kɔ̃n- εmə e kuʁtizə, tuʒuʁz- œ̃ pø plys sakʁifisə nuz- εɡziʒə, ʁjɛ̃ kə puʁ lε boz- iø də sε kapʁisə. sa kɔ̃kεtə nε ʒamε sεʁtεnə e, ɑ̃kɔʁə mwɛ̃ kɔ̃plεtə.

a kwa sεʁ il dy mɔ̃də davwaʁ la sɔmə də tutə lε kɔnεsɑ̃sə, də tutə la ɡlwaʁə e dε ʁiʃesə, si də faʁə εllə nə sεʁve o tenεbʁə- də liɲɔʁɑ̃sə, də la debilite, də la pʁekaʁite, də la vylneʁabilite, də la mizεʁə e də la povʁəte ki ʁεɲe otuʁ də nu ?

ʒɔptjɛ̃ tuʒuʁ tu kə ʒə sə dɔ̃ ʒε bəzwɛ̃, kaʁ dɑ̃ mεz- aktəz- e ma pɑ̃se, ʒyzə tuʒuʁ də la pasjɑ̃sə, də la tɔleʁɑ̃sə e də la kɔ̃pʁeɑ̃sjɔ̃.

plys kə tut- otʁə ʃozə, ɑ̃ dəɔʁ də la viɡœʁ u lafεsəmɑ̃ fizikə, la ʒwa u la seʁenite də vivʁə, la fuʒə u la saʒεsə də noz- aksjɔ̃, la ʒənεsə kɔmə la vjεjεsə, sεt- œ̃n- eta damə.

sεɲœʁ, nə mə lεsə pa sykɔ̃be a la tɑ̃tasjɔ̃ lεspʁi də maliɲite e kypidite mεmə pa paʁ eʁœʁ ni paʁ bəzwɛ̃ u vɔlɔ̃te aʃaʁne də vɑ̃ʒɑ̃sə.

εtʁə ɔmə ε tut- œ̃ pʁɔʒε, bjɛ̃ dε fwa difisilə a sə ʁealize.

ɔ̃ di suvɑ̃ kə la ʁεzɔ̃ kɔ̃stitɥ fɔ̃damɑ̃taləmɑ̃ lə plys sεzisɑ̃ kʁitεʁə də difeʁɑ̃sjasjɔ̃ ɑ̃tʁə lεtʁə ymɛ̃ e lεz- animo. puʁtɑ̃ lamuʁ e la meʃɑ̃səte nuz- ɔ̃, plysz- okynə otʁə εspεsə, kaʁakteʁize.

il syfi dynə ʁɑ̃kɔ̃tʁə a laspε dy-azaʁ,
fasɔne dynə ɔpɔʁtynə kʁwaze də ʁəɡaʁ,
sɑ̃ kɔ̃tə sɑ̃ ʁɑ̃dʁə, ni a ʁjɛ̃ si atɑ̃dʁə,
puʁ kə lamuʁ nεsə də manjεʁə tɑ̃dʁə.

e lε nɥaʒə də la pœʁ sə disipe puʁ ki ʁεɲe : pε, kjetydə, syksεz- e bɔnœʁ.

la fɔ̃tεnə dy bɔnœʁ nə taʁi ʒamε si ʁeεllmɑ̃ εllə salimɑ̃tə də la suʁsə inepɥizablə də lamuʁ.

ʁεve sε pa ʁεve, ʁεve sεt- avwaʁ sa pʁɔpʁə kɔ̃sεpsjɔ̃ də la ʁealite puʁ ɛ̃si o bɔnœʁ ʁeεllmɑ̃ aspiʁe.

il ni a pa də dulœʁ plysz- amεʁə
kə sεllə də la pεʁtə dœ̃n- εtʁə ʃεʁ.

kɔ̃ nu taksə də kwa kə sə swa, o bjɛ̃ kə la vi nuz- εɡzεʁsə a fεʁə, il nə fo ʒamεz- e puʁ ʁjɛ̃ o mɔ̃də lɥi ʁeziste e ɑ̃kɔʁə mwɛ̃z- i deziste, tεllə ε də la vi, la vʁε filozɔfi.

il nε pa tuʒuʁ vʁε kə lə bɔnœʁ nu swa a pɔʁte dy kœʁ, la mεjəʁə fasɔ̃ də sɑ̃n- apʁɔpʁje ʁezidə dɑ̃ lεɡzεʁsisə də la veʁite, dy bjɛ̃ e də la ʒystisə

la u lə deziʁ ʁeεl dapʁɑ̃dʁə εɡzistə, liɲɔʁɑ̃sə, lɛ̃kɔ̃pʁeɑ̃sjɔ̃ e lɛ̃kɔ̃petɑ̃sə deziste.

ʒɔptjɛ̃ tuʒuʁ tu kə ʒə sə dɔ̃ ʒε bəzwɛ̃, kaʁ dɑ̃ mεz- aktəz- e ma pɑ̃se, ʒyzə tuʒuʁ də la pasjɑ̃sə, də la tɔleʁɑ̃sə e də la kɔ̃pʁeɑ̃sjɔ̃.

kɑ̃t- ɔ̃ vø, il fo vulwaʁ vʁεmɑ̃. e tutə la natyʁə sə fəʁa kɔ̃plisə də no mwɛ̃dʁəz- ɑ̃vi vwaʁə də no plys vil deziʁ.

ɑ̃ dεʁnje ʁəsɔʁ, mεmə si laʁ, puʁ sεʁtɛ̃, ε lwɛ̃ davwaʁ ynə fɔ̃ksjɔ̃, tut- o mwɛ̃, il fo nu ʁɑ̃dʁə a levidɑ̃sə də sa vɔkasjɔ̃, sεllə dy temwaɲaʒə dy pasaʒə də lεspεsə ymεnə syʁ teʁə o tʁavεʁ dy mulə dε visisitydə ki la kaʁakteʁize ɑ̃ tɑ̃ kə paʁti pʁənɑ̃tə e kɔ̃sjɑ̃tə dy ʁεɲə animal.

ɑ̃ dεʁnje ʁəsɔʁ, mεmə si laʁ, puʁ sεʁtɛ̃, ε lwɛ̃ davwaʁ ynə fɔ̃ksjɔ̃, tut- o mwɛ̃, il fo nu ʁɑ̃dʁə a levidɑ̃sə də sa vɔkasjɔ̃, sεllə dy temwaɲaʒə dy pasaʒə də lεspεsə ymεnə syʁ teʁə o tʁavεʁ dy mulə dε visisitydə ki la kaʁakteʁize ɑ̃ tɑ̃ kɔ̃sjɑ̃sə də kʁeasjɔ̃.

ki, mjø kə swa mεmə pø kɔnεtʁə e sə kɔ̃vɛ̃kʁə də sɔ̃n- eta də sɑ̃tə, sa fwa e də sε kɔ̃viksjɔ̃ ?

lε kɔ̃viksjɔ̃, kɔmə lεz- eviksjɔ̃, ɑ̃ sə ki a tʁε a lœʁ bazə deʁεksjɔ̃ ʁəvεte ynə fɔʁmə detεʁmine e sasyʒεtise a ynə sɔʁtə depʁuvεtə spasjalə e tɑ̃pɔʁεllə dekεllə dekule lεz- ɛ̃teʁε, dε plys nɔbləz- o plys mεskɛ̃.

ʒə nε puʁ ʒyʒə kə djø e ma kɔ̃sjɑ̃sə.

kɑ̃t- ɔ̃ vø, il fo vulwaʁ vʁεmɑ̃, də tu sɔ̃ kœʁ, də tutə sɔ̃n- amə, də tutə sa fɔʁsə e də tu sɔ̃n- εtʁə, e la natyʁə sə fəʁa kɔ̃plisə də no mwɛ̃dʁə- vwaʁə fytiləz- e vil deziʁz- e ɑ̃vi.

sə kil nə fo ʒamε tɑ̃te də fεʁə a kεlkœ̃, kεlkə naʒə, kalmə, e kɔ̃siljɑ̃ kil pɥisə paʁεtʁə, sε də lə fεʁə pase puʁ najf, u tɑ̃te də lɛ̃timide. kaʁ, il i ɑ̃n- a də sε ʒɑ̃, kə sεz- atitydə ʁəbεllə, e dəvjεne vjɔlɑ̃.

la pœʁ, lɛ̃timidasjɔ̃, la manipylasjɔ̃ e la diskʁiminasjɔ̃, sɔ̃ də sε sɑ̃timɑ̃ kə ʒə nε o ɡʁɑ̃ ʒamε dɑ̃ vi epʁuve. səlɥi ki savizəʁa a mə lə fεʁə epʁuve, pø sə kɔ̃sideʁe də lotʁə mɔ̃də.

fasə o dilamə dy ʁəɡʁε u dy nɔ̃ ʁəɡʁε də sə kɔ̃n- a fε e kɔ̃ noʁε pa dy fεʁə, də sə kɔ̃n- oʁε fε e kɔ̃ na pa sy fεʁə, il nə nu ʁεstə plys kynə sələ altεʁnativə, sεllə nu kɔ̃vɛ̃kʁə kil ni avε okynə otʁə altεʁnativə kə sεllə davwaʁ fε lə ʃwa kil falε, o mɔmɑ̃ u il falε e kɔmə il falε. vwala, la vʁε definisjɔ̃ dy mo ʃwa.

lwazəlε sɑ̃ tjɛ̃, plyto ka sɔ̃ plymaʒə, a sa syʁvi kaʁ, də la ɡaʁɑ̃ti də sa depɑ̃ labɔ̃dɑ̃sə dy plymaʒə, də syʁkʁwa, kɔmə paʁ ɑ̃ʃɑ̃təmɑ̃.

ti zwazo mɑ̃də bɔ̃di lavi εl pa mɑ̃də εl plim, si εl ʒεn lavi la fə plim.

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
19/09/2014 11:01Inmortuum

J’ai plongé dans tes pensées et suis ressorti grandi. Bien plus fort,bien plus sage qu’avant. J’ai nagée entre des paroles de sagesse et des paroles parfois dure car tellement vrai.J’ai bu la tasse de ton âme,de ton cœur,et m’en sent revigoré, Merci.
Avec toute ma tendresse
Inmortuum

Auteur de Poésie
20/09/2014 12:18Lyse-Claire

Bonjour !
Bravo ! Grande Lecture ... Riche Philosophie !!
Tant de Choses à Relire, à s’Imprégner, qui se gravent en Soi ...
Plein de Sourires car ça apporte tant de Bonheur !
Merci de Partage époustouflant de Vérités, de Réflexions ..
Lyse.

Auteur de Poésie
23/09/2014 03:25Camilingue@Yahoo.ca

Un grand merci à vous deux Inmortuum et Lyse- et également à tous mes lectures qui, pour une raison ou pour une autre n’ont pas jugé bon de me faire part de leurs impressions, par le bien de leurs commentaires- bien que cela fait très longtemps que j’ai presque rien publie sur le site, mais en ce qu’il parait le coup d’essai semble avoir valu un coup de maitre, n’est-ce pas? En effet, vous le savez autant et même mieux que moi, qui parle d’art, parle de cœur, de passion aussi bien du gout de bien dire, au bon moment ainsi qu’au travers des mots exact, pour qui veut voir, contempler et entendre. Peut-être que cela va me servir de stimuli pour reprendre la danse, après si longtemps de silence. Encore une fois merci de m’avoir lire et surtout de vous retrouver en moi, à travers mes écrits.