Poème:Trois Quart De Siècle Sur Terre

Déjà trois quart de siècle ;
Seulement 75 printemps sur terre,
D’ici peu une quarantaine,
Depuis qu’elle qui m’a donné à la lumière,
Celle qui, de sa sève m’a nourri ;
Celle qui a su interpréter mes premiers gazouillements,
Et éternellement mes moindres soupirs.
Elle a vu trébucher mes pas,
Qui progressivement sous ses yeux se sont s’affermis ;
Celle qui m’a vu (doucement) grandir,
Et soudain devenir homme,
Sans jamais cesser d’être son éternel enfant,
Son fils à maman, son garçon chéri et adoré.
Elle est ma déesse, mon héroïne,
Mon second Jésus Christ,
Qui, sa vie a sacrifié pour mon salut,
Celle qui en moi a placé tout son amour,
Tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a,
Toutes ses aspirations, toutes ses expectatives,
Tous ses rêves, tous ses objectifs,
Toute sa passion, toutes ses verves,
Tout son dévouement, tout son enthousiasme,
Toute sa joie, tout son bonheur,
Tout sa tristesse, toutes ses préoccupations,
Toutes ses inquiétudes, tout ce qu’elle n’a pas su être,
Tout ce qu’elle n’a pas su avoir,
Celle toujours me sait faire éclater de joie et en sanglot,
Celle qui m’aime d’un amour réel, tendre et pure,
Celle de laquelle je n’arrive pas à m’en passer
Et qui n’entend guère et point de ma présence,
Même pour un lapse s’en défaire,
Et qui a failli sa vie donner
Rien que pour revoir mes petits yeux bridés,
Et s’éblouir de l’éclat de mes sourires,
Celle pour qui, je suis prêt à tout faire,
Rien que pour te voir en vie,
Tant que le ciel n’en ait aucune objection,
Celle qui me fait vivre l’amour,
Dans sa véracité, sa plus forte intention et densité.
Les mots me manquent pour te chanter,
Oh mon vrai amour oh mon grand amour,
A l’occasion de ton 75e anniversaire,
Apres que tu ais la mort frôlé,
Je ne demande à Dieu qu’une chose,
Celle de tenir encore et toujours en vie,
Remplie son amour, de ses dons, grâces et bénédictions,
Et tel Abraham, de te faire voir ta postérité,
Et en jouir pleinement, ce dont tu as toujours rêvé… .
Je suis volontiers à l’écoute de ses moindres envies et désirs,
Et à même de décoder ses plus profonds soupirs,
Elle a le secret des iles turques, pôles nord et sud
De me ramener où qu’elle se trouve,
D’un bout à l’autre du monde.
Bonne fête maman pour tes trois quart de siècle
D’existence sur terre, et d’ici peu une quarantaine de la mienne.
Honneur, louange et gloire à Dieu,
Au plus haut des cieux !