Poème:Ma Prière

C’est décidé,
Je ne pars pas, ni ne vais plus loin,
Mais plutôt, je reviens.
Je reviens a moi,
Je reviens vers moi,
Je retourne chez-moi,
Je reviens, à l’alma mater,
Où tout a commencé,
Car l’âme de ma terre,
Avant que cela ne me soit amère,
Ardemment me réclame,
Et tout mon être le proclame,
Je momentané retour,
Je le dois à ma mère,
C’est mon choix,
Il n’y a pas de détour,
Je l’ai assumé a basse voix,
Et en cet instant bénis,
En mon cœur, en lettre d’or il s’inscrit.
Je me refuse de l’entrevoir la fatalité,
Par les joints de la parte du destin,
Puisqu’il en constitue pour l’humanité,
Le côté sombre de ce complexe festin,
Que se taillent sur terre nos vies,
Et qui fâcheusement la plupart du temps sied.
Mon Dieu, toi qui sait tout,
Toi qui qui es ici, ailleurs, et en même temps partout,
Et toi qui es en tout,
Particulièrement en moi, en eux et en nous tous,
Je t’implore, chasse à mes trousses,
Tout ce qui ne rentre pas,
Au présent moment dans ton dessein pour moi.
Ce qu’à ton propre fils Jésus,
En cette heure macabre de sa vie,
Au Mont des Oliviers accordé, tu n’as pas su,
Pour qu’ainsi, ta parole se soit accomplie,
Je t’en supplie, oh mon doux Seigneur,
Par le très Saint Nom de Jésus, mon saveur,
Fais que tu sois magnifié et glorifié,
Car mon plus grand désir,
Est celui d’encore une fois sur mon métier,
Celui d’être l’éternel amant de la vie,
Pouvoir ma mère dans mes bras saisir,
Et sentir son souffle affaibli,
Ainsi que le battement de son cœur assoupli
Par le cadence accélérée du poids des ans,
Qui la berce de temps en temps,
Et au rythme mon amour balance,
Et à chaque instant devient plus grand en jouissance !
Sans qu’elle le sache,
Que ceci se sache,
Sans relâche,
Et ce, malgré mes taches,
J’ai pris avec toi, l’engagement,
J’ai fait l’effort de l’élévation de mon âme,
A la hauteur de tes plus déterminants commandements
Mais à 75 ans, aucune femme de l’entend,
Encore moins ma douce et tendre maman,
Que le fruit de ses entrailles,
N’ait accès, à son tour, à l’ouverture de tes grâces bénédictions ses portails.
Je sais a n’en pouvoir douter,
Qu’aussitôt que la trompette de sa délivrance sonne,
Que cela a plus d’un étonne ou désarçonne,
Telle ta promesse de multiplication de la descendance a Abraham,
Ainsi, la sienne sera aussi grande que le tam-tam de son âme.
Que je t’aime, oh ma tendre mère,
Mon premier, grand et seul amour, à sa manière,
Sans à autrui faire misère ni la guerre.
Celle qui m’avais choisi sans m’avoir connu
Et m’ accepter a su tel que je suis ;
Celle qui m’a depuis toujours aimé, et pour toujours,
Celle qui s’est évertuée durant toute sa vie
À l’exercice du sacrifice pour mon terrestre salut,
La premier petite dame qui a su s’investir, corps et âme,
Dans le cheminement de ce grand-homme
Auquel j’aspire à devenir
La seule en toutes circonstances à me défendre ;
Celle qui a tout su comprendre,
Avant même que j’y pense,
Y compris mon silence,
Comme disait Michel Sardou,
Ainsi que mes illusions perdues
Mes dé-cadences douces et ardues.
Oh comme il est tendre et doux,
L’amour d’une mère, si intense et si dense.
De ses moindres soupirs
J’en connais la signification.
De ses désirs j’e suis l’accomplissement.
Tout ce que je demande à Dieu,
C’est de ne la rappeler pas au milieu de sa course,
Car, il lui manque tellement de kilomètres
A parcourir encore, pour arriver à sa destination.
Je le dois totalement à toi ainsi qu’à papa ma pousse,
Je me veux ériger tout naturellement
En l’une de vos plus grande prouesses.
Oh mon Dieu, accorde-lui la faveur
Qu’à mon père tu lui a privée,
Bien que je suis plus que sûr,
D’une certaine manière tu le lui a compensé,
Car chacun était clair sur ses priorités.
Qu’elle voit sa descendance,
Telle est sa vraie raison d’entrer en transe
Et de la vie en gouter toute la luxure,
Que du temps l’usure
Saura comme un expert de son visage
En refaire le maquillage.
Et toute la louange aucun autre Maître
N’aura que Toi Seul, mon Seigneur et mon Dieu.