Poème:Au Nombril Du Monde.

Être avec toi, chez toi,
Dans ton pays, dans ton lit,
C’est ce que depuis toujours,
Et ce, dès le premier j’ai toujours souhaité.
Je t’avoue, c’était mon rêve le plus doux
Mon désir le plus fou.
Oui, un rêve à la dimension
De ce à quoi j’ai toujours aspiré,
Dès le premier jour où nous nous sommes rencontrés.
Depuis, je n’ai point eu plus grand rêve.

Cependant, il a fallu environ 9 ans
Pour qu’un tel rêve, dans le sillage du temps,
Se livre au fleuve de sa concrétisation.
Dans des eaux troubles il a su naviguer,
Malgré les éventualités dans la noyade basculer,
Il a toujours su comment refaire surface.

« Les temps de Dieu sont parfaits »,
Comme le dit un vieil adage.
Rien ne peut freiner leur cours.
Tout comme rien ne se produit avant son temps,
C’est-à-dire prématurément.

Le temps est bon conseiller,
Il est le meilleur des compagnons.
Il est toujours avec nous
Et jamais ne nous abandonne.
Il est le sage des sages,
Le plus merveilleux des magiciens,
Le plus humble et le plus puissant des dirigeants.

Il est le scientifique des scientifiques,
L’artiste des artistes,
Le plus grand des dieux,
Le plus célèbre de tout et de tous.
Il est omniscient, omniprésent et omnipotent
.
Il n’y a pas de mal qu’il ne guérisse,
Ni de problème qu’il ne résolve.
Il nous apprend à supporter l’amertume,
Et l’aigreur de la patience pour aspirer,
Sans se méprendre à la douceur de ses fruits.

Il nous apprend à marcher a pas de tortue,
Sans nous languir, ni nous lasser,
A pas doux et lents mais sûrs
Pour mieux frayer les routes du succès et du bonheur.
Oui, être enfin avec toi,
Chez toi, dans ton lit,
Et dans ton pays m’a fait comprendre
Tant de choses qui me paraissaient jusque-là inaccessibles,
Comme par exemple, comment défier l’enfer de la solitude,
Et lutter pour ne jamais nous quitter et nous perdre.

Oui, ma Petite princesse,
Avec toi je réalise tout ce qu’il me manquait,
Combien j’ai raté les tumultes du silence de la nuit :
Les aboiements de chiens,
Les bruit de rudes semi-dérangeants des moteurs
De certains comme d’autres véhicules
Qui errent çà et là comme des somnambules
Sillonnant la désolation des rues endormies,
Au rythme tronqué comme des appels entrecoupés,
Par la communion des délires
Qui parcourent les avenues sinueuses des désirs
Qui ne cessent de chuchoter à nos oreilles,
Du crépuscule à l’aurore l’hymne ineffable
Que seul l’amour comprenne,
Sans confusion, ni convulsion,
Encore moins de fatigue,
Avec l’aboutissement du chant des oiseaux
Qui nous emmène au paradis sur terre.

Si beaucoup ont choisi en vain
De faire la promesse de conquérir l’extrémité du monde
Pour prouver leur amour,
Toi, tu m’as amené au nombril du monde
Pour confirmer une fois de plus,
Combien nous nous aimons,
Inconditionnellement, infailliblement et sans faille.
Merci d’être toi-même mon amour.