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Poème:Lettre D’adieu

Le Poème

Puisque nous ne nous aimons plus, puisque tu ne m’aimes plus en tout cas, il me faut prendre les dispositions nécéssaires afin d’enterrer les sentiments défunts. Après ces longues journées qui résonnent à ta mémoire tel un coup de poing ; je te rends ta liberté, petit oiseau volage trop longtemps séquestré.
Il me vient à présent l’idée farfelue d’écrire le testament de ce cupide amour et n’étant saine ni de corps ni d’esprit, puisque t’étant honteusement amoureuse, je te lègue : notre première rencontre au détour d’un chemin, ce hasard, cette contingence qui nous plaça sur la même route. Nous nous sommes aperçus, jugés et tu m’as plu. Tu m’as dit : « vous ressemblez à un ange venu éclairer mon long chemin de croix ». Un sourire en guise de réponse te fut alors offert en partage.
Autour de nous, le monde s’agitait tout en soupirs et murmures afin de préserver, peut-être la beauté naissante du premier amour. Puis ils partirent, les autres, ceux qui ne savaient pas le dénouement tragique qui en résulterait. Tu m’embrassas le premier, ou bien est-ce moi. Je ne sais plus ; quelle importance : l’amour est une chose si ordinaire, les prémisses ne sont que regrets dissiménés ça et là. Passons. Le temps me presse et il me faut encore te léguer des oripeaux de souvenirs. Oui encore quelques uns.
Notre demeure était le monde souviens-toi. Nous n’habitions nulle part mais partout à la fois. Notre vie se consummait. Nous nous en amusions. Fumée âcre et jouissive pour les fumeurs habitués. A présent, les cigarettes me brûlent et je te lègue ce mégot : fume-le par les deux bouts histoire d’en garder à jamais la substance nauséeuse et le goût de mes lèvres.
Te voilà bien chargé : une rencontre hasardeuse et un mégot d’où s’exhale encore quelques relents acides. Je cherche encore tes mots, encore tes traces. Je te hais. Comme toi tu me haissais.
Jaloux ? oui tu l’étais. Je te lègue ces photos d’amours anciennes où tu me vois, ruisselante de joie, dans les bras d’un autre. Vestiges d’une mémoire vécue avant toi. Vestiges qui ne me rassurent plus depuis longtemps déjà. Je te lègue ces écrits vains, dont j’ai cru qu’ils changeraient le monde littéraire. Cela fut présomptueux de croire en un quelconque talent, je te l’accorde. Brûle donc ces mots emplis d’un lyrisme pathétique où mon « moi » titubant cherchait un toît dans le sein de ton « toi ». Ridicule jeu de mots que je te lègue encore.
Je te lègue nos samedis à rêvasser par tous les temps, à une terrasse de café morne : jamais la même, histoire d’écumer notre solitude duale. Même à deux nous demeurions seuls et cela même gâcha nos entrevues. Je te lègue nos égarements, nos supplices, nos questions omniprésentes à savoir que faire et où se rendre. Tu sais, peu m’importait le lieu si ce fut avec toi mais je crains que tu ne l’aies jamais compris. Le cœur des humains changerait-il plus vite, hélas, que la forme d’une ville ? Je crains que la réponse soit affirmative.
Je te lègue cette chanson que nous écoutions jusqu’à saturation et dont les paroles nous exultaient : « lemon tree ». Le petit citronnier s’est couvert de gel, malheur à lui. Je te lègue mes yeux dont tu ne te lassais pas de regarder comme pour y déceler ma part d’ombre. Yeux qui ne me servent désormais plus qu’à pleurer, et cette bouche qui vomit jusqu’à ton nom. Je te lègue ce que je fus, ce que tu as cru que j’étais. Je te lègue mes errances, mes soubressauts, mes crises de rire, de jalousie et puis de larmes. Je te lègue ce personnage grotesque que je fus, ce faible simulacre de vie. Tu me lègues donc les sempiternels regrets que j’abhorre douloureusement. Tu me lègues ton mensonge que je n’avais pas vu au commencement. Et plus que tout, ultime cadeau empoisonné : tu me lègues ton effroyable absence. Adieu, je ne veux plus te voir, tu ne veux me voir : nous voilà donc quittes dans les adieux, nous qui ne l’étions pas dans les commencements.
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Poeme de L'eau

Poète L'eau

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Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Lettre D’adieupuis=que=nous=ne=nous=ai=mons=plus=puis=que=tu=ne=mai=mes=plus=en=tout=cas=il=me=faut=pren=dre=les=dis=po=si=ti=ons=né=cés=sai=res=a=fin=den=ter=rer=les=sen=ti=ments=dé=funts=après=ces=lon=gues=jour=nées=qui=ré=son=nent=à=ta=mé=moi=re=tel=un=coup=de=poing=je=te=rends=ta=li=ber=té=pe=tit=oi=seau=vo=la=ge=trop=long=temps=sé=ques=tré 84
il=me=vient=à=présent=li=dée=far=fe=lue=dé=cri=re=le=tes=ta=ment=de=ce=cu=pi=dea=mour=et=né=tant=sai=ne=ni=de=corps=ni=des=prit=puis=que=té=tant=hon=teu=se=ment=a=mou=reu=se=je=te=lè=gue=no=tre=pre=miè=re=ren=con=tre=au=dé=tour=dun=che=min=ce=ha=sard=cet=te=con=tin=gen=ce=qui=nous=pla=ça=sur=la=mê=me=route=nous=nous=som=mes=a=per=çus=ju=gés=et=tu=mas=plu=tu=mas=dit=vous=res=sem=blez=à=un=an=ge=ve=nu=é=clai=rer=mon=long=che=min=de=croix=un=sou=ri=re=en=gui=se=de=ré=pon=se=te=fut=a=lors=of=fert=en=par=tage 137
au=tour=de=nous=le=monde=sa=gi=tait=tout=en=sou=pirs=et=mur=mu=res=a=fin=de=pré=ser=ver=peut=tê=tre=la=beau=té=nais=san=te=du=pre=mier=a=mour=puis=ils=par=ti=rent=les=au=tres=ceux=qui=ne=sa=vaient=pas=le=dé=noue=ment=tra=gi=que=qui=en=ré=sul=te=rait=tu=mem=bras=sas=le=pre=mier=ou=bien=est=ce=moi=je=ne=sais=plus=quel=leim=por=tan=ce=la=mour=est=u=ne=cho=se=si=or=di=nai=re=les=pré=mis=ses=ne=sont=que=re=grets=dis=si=mé=nés=ça=et=là=pas=sons=le=temps=me=pres=se=et=il=me=faut=en=co=re=te=lé=guer=des=o=ri=peaux=de=sou=ve=nirs=oui=en=co=re=quel=ques=uns 145
notre=de=meu=reé=tait=le=mon=de=sou=viens=toi=nous=n=ha=bi=tions=nul=le=part=mais=par=tout=à=la=fois=no=tre=vie=se=con=sum=mait=nous=nous=en=a=mu=sions=fu=mée=â=cre=et=jouis=si=ve=pour=les=fu=meurs=ha=bi=tués=a=pré=sent=les=ci=ga=ret=tes=me=brû=lent=et=je=te=lè=gue=ce=mé=got=fu=me=le=par=les=deux=bouts=his=toi=re=den=gar=der=à=ja=mais=la=sub=stan=ce=nau=séeu=se=et=le=goût=de=mes=lèvres 101
te=voi=là=bien=char=gé=u=ne=ren=con=tre=ha=sar=deu=se=et=un=mé=got=doù=sex=ha=le=en=co=re=quel=ques=re=lents=a=ci=des=je=cher=che=en=co=re=tes=mots=en=co=re=tes=traces=je=te=hais=com=me=toi=tu=me=hais=sais 56
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je=te=lè=gue=nos=same=dis=à=rê=vas=ser=par=tous=les=temps=à=u=ne=ter=ras=se=de=ca=fé=mor=ne=ja=mais=la=mê=me=his=toi=re=dé=cu=mer=no=tre=so=li=tu=de=duale=mê=meà=deux=nous=de=meu=rions=seuls=et=ce=la=mê=me=gâ=cha=nos=en=tre=vues=je=te=lè=gue=nos=é=ga=re=ments=nos=sup=pli=ces=nos=ques=tions=om=ni=pré=sen=tes=à=sa=voir=que=fai=re=et=où=se=rendre=tu=sais=peu=mim=por=tait=le=lieu=si=ce=fut=a=vec=toi=mais=je=crains=que=tu=ne=laies=ja=mais=com=pris=le=cœur=des=hu=mains=chan=ge=rait=til=plus=vi=te=hé=las=que=la=for=me=du=ne=ville=je=crains=que=la=ré=pon=se=soit=af=fir=ma=tive 152
je=te=lè=gue=cette=chan=son=que=nous=é=cou=tions=jus=quà=sa=tu=ra=tion=et=dont=les=pa=ro=les=nous=exul=taient=le=mon=tree=le=pe=tit=ci=tron=nier=sest=cou=vert=de=gel=malheur=à=lui=je=te=lè=gue=mes=yeux=dont=tu=ne=te=las=sais=pas=de=re=gar=der=com=me=pour=y=dé=ce=ler=ma=part=dombre=y=eux=qui=ne=me=ser=vent=dé=sor=mais=plus=quà=pleu=rer=et=cet=te=bou=che=qui=vo=mit=jus=quà=ton=nom=je=te=lè=gue=ce=que=je=fus=ce=que=tu=as=cru=que=jé=tais=je=te=lè=gue=mes=er=ran=ces=mes=sou=bres=sauts=mes=cri=ses=de=ri=re=de=ja=lou=sieet=puis=de=larmes=je=te=lè=gue=ce=per=son=na=ge=gro=tes=que=que=je=fus=ce=fai=ble=si=mu=la=cre=de=vie=tu=me=lè=gues=donc=les=sem=pi=ter=nels=re=grets=que=jabhor=re=dou=lou=reu=se=ment=tu=me=lè=gues=ton=men=son=ge=que=je=na=vais=pas=vu=au=com=men=ce=ment=et=plus=que=tout=ul=ti=me=ca=deau=em=poi=son=né=tu=me=lè=gues=ton=ef=froya=ble=ab=sence=adieu=je=ne=veux=plus=te=voir=tu=ne=veux=me=voir=nous=voi=là=donc=quit=tes=dans=les=a=dieux=nous=qui=ne=lé=tions=pas=dans=les=com=men=ce=ments 258
Phonétique : Lettre D’adieupɥiskə nu nə nuz- εmɔ̃ plys, pɥiskə ty nə mεmə plysz- ɑ̃ tu ka, il mə fo pʁɑ̃dʁə lε dispozisjɔ̃ nesesεʁəz- afɛ̃ dɑ̃teʁe lε sɑ̃timɑ̃ defœ̃. apʁε sε lɔ̃ɡ ʒuʁne ki ʁezɔne a ta memwaʁə tεl œ̃ ku də puiŋ, ʒə tə ʁɑ̃ ta libεʁte, pəti wazo vɔlaʒə tʁo lɔ̃tɑ̃ sekεstʁe.
il mə vjɛ̃ a pʁezɑ̃ lide faʁfəlɥ dekʁiʁə lə tεstame də sə kypidə amuʁ e netɑ̃ sεnə ni də kɔʁ ni dεspʁi, pɥiskə tetɑ̃ ɔ̃tøzəmɑ̃ amuʁøzə, ʒə tə lεɡ : nɔtʁə pʁəmjεʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁə o detuʁ dœ̃ ʃəmɛ̃, sə-azaʁ, sεtə kɔ̃tɛ̃ʒɑ̃sə ki nu plasa syʁ la mεmə ʁutə. nu nu sɔməz- apεʁsys, ʒyʒez- e ty ma ply. ty ma di : « vus ʁəsɑ̃blez- a œ̃n- ɑ̃ʒə vəny eklεʁe mɔ̃ lɔ̃ ʃəmɛ̃ də kʁwaks ». œ̃ suʁiʁə ɑ̃ ɡizə də ʁepɔ̃sə tə fy alɔʁz- ɔfεʁ ɑ̃ paʁtaʒə.
otuʁ də nu, lə mɔ̃də saʒitε tut- ɑ̃ supiʁz- e myʁmyʁəz- afɛ̃ də pʁezεʁve, pø tεtʁə la bote nεsɑ̃tə dy pʁəmje amuʁ. pɥiz- il paʁtiʁe, lεz- otʁə, sø ki nə savε pa lə denuəmɑ̃ tʁaʒikə ki ɑ̃ ʁezyltəʁε. ty mɑ̃bʁasa lə pʁəmje, u bjɛ̃ ε sə mwa. ʒə nə sε plys, kεllə ɛ̃pɔʁtɑ̃sə : lamuʁ εt- ynə ʃozə si ɔʁdinεʁə, lε pʁemisə nə sɔ̃ kə ʁəɡʁε disimene sa e la. pasɔ̃. lə tɑ̃ mə pʁεsə e il mə fo ɑ̃kɔʁə tə leɡe dεz- ɔʁipo də suvəniʁ. ui ɑ̃kɔʁə kεlkz- œ̃.
nɔtʁə dəməʁə etε lə mɔ̃də suvjɛ̃ twa. nu nabisjɔ̃ nylə paʁ mε paʁtu a la fwa. nɔtʁə vi sə kɔ̃symε. nu nuz- ɑ̃n- amyzjɔ̃. fyme akʁə e ʒuisivə puʁ lε fymœʁ-abitye. a pʁezɑ̃, lε siɡaʁεtə mə bʁyle e ʒə tə lεɡ sə meɡo : fymə lə paʁ lε dø buz- istwaʁə dɑ̃ ɡaʁde a ʒamε la sybstɑ̃sə nozeøzə e lə ɡu də mε lεvʁə.
tə vwala bjɛ̃ ʃaʁʒe : ynə ʁɑ̃kɔ̃tʁə-azaʁdøzə e œ̃ meɡo du sεɡzalə ɑ̃kɔʁə kεlk ʁəlɑ̃z- asidə. ʒə ʃεʁʃə ɑ̃kɔʁə tε mo, ɑ̃kɔʁə tε tʁasə. ʒə tə-ε. kɔmə twa ty mə-εsε.
ʒalu ? ui ty letε. ʒə tə lεɡ sε fɔto damuʁz- ɑ̃sjεnəz- u ty mə vwa, ʁɥisəlɑ̃tə də ʒwa, dɑ̃ lε bʁa dœ̃n- otʁə. vεstiʒə dynə memwaʁə vekɥ avɑ̃ twa. vεstiʒə ki nə mə ʁasyʁe plys dəpɥi lɔ̃tɑ̃ deʒa. ʒə tə lεɡ sεz- ekʁi vɛ̃, dɔ̃ ʒε kʁy kil ʃɑ̃ʒəʁε lə mɔ̃də liteʁεʁə. səla fy pʁezɔ̃ptɥø də kʁwaʁə ɑ̃n- œ̃ kεlkɔ̃kə talɑ̃, ʒə tə lakɔʁdə. bʁylə dɔ̃k sε moz- ɑ̃pli dœ̃ liʁismə patetikə u mɔn « mwa » titybɑ̃ ʃεʁʃε œ̃ twa dɑ̃ lə sɛ̃ də tɔn « twa ». ʁidikylə ʒø də mo kə ʒə tə lεɡ ɑ̃kɔʁə.
ʒə tə lεɡ no samədiz- a ʁεvase paʁ tus lε tɑ̃, a ynə teʁasə də kafe mɔʁnə : ʒamε la mεmə, istwaʁə dekyme nɔtʁə sɔlitydə dɥalə. mεmə a dø nu dəməʁjɔ̃ səlz- e səla mεmə ɡaʃa noz- ɑ̃tʁəvɥ. ʒə tə lεɡ noz- eɡaʁəmɑ̃, no syplisə, no kεstjɔ̃z- ɔmnipʁezɑ̃təz- a savwaʁ kə fεʁə e u sə ʁɑ̃dʁə. ty sε, pø mɛ̃pɔʁtε lə ljø si sə fy avεk twa mε ʒə kʁɛ̃ kə ty nə lε ʒamε kɔ̃pʁi. lə kœʁ dεz- ymɛ̃ ʃɑ̃ʒəʁε til plys vitə, ela, kə la fɔʁmə dynə vilə ? ʒə kʁɛ̃ kə la ʁepɔ̃sə swa afiʁmativə.
ʒə tə lεɡ sεtə ʃɑ̃sɔ̃ kə nuz- ekusjɔ̃ ʒyska satyʁasjɔ̃ e dɔ̃ lε paʁɔlə nuz- εɡzyltε : « ləmɔ̃ tʁi ». lə pəti sitʁɔnje sε kuvεʁ də ʒεl, malœʁ a lɥi. ʒə tə lεɡ mεz- iø dɔ̃ ty nə tə lasε pa də ʁəɡaʁde kɔmə puʁ i desəle ma paʁ dɔ̃bʁə. iø ki nə mə sεʁve dezɔʁmε plys ka pləʁe, e sεtə buʃə ki vɔmi ʒyska tɔ̃ nɔ̃. ʒə tə lεɡ sə kə ʒə fy, sə kə ty a kʁy kə ʒetε. ʒə tə lεɡ mεz- eʁɑ̃sə, mε subʁəso, mε kʁizə də ʁiʁə, də ʒaluzi e pɥi də laʁmə. ʒə tə lεɡ sə pεʁsɔnaʒə ɡʁɔtεskə kə ʒə fy, sə fεblə simylakʁə də vi. ty mə lεɡ dɔ̃k lε sɑ̃pitεʁnεl ʁəɡʁε kə ʒabɔʁə duluʁøzəmɑ̃. ty mə lεɡ tɔ̃ mɑ̃sɔ̃ʒə kə ʒə navε pa vy o kɔmɑ̃səmɑ̃. e plys kə tu, yltimə kado ɑ̃pwazɔne : ty mə lεɡ tɔ̃n- efʁwajablə absɑ̃sə. adjø, ʒə nə vø plys tə vwaʁ, ty nə vø mə vwaʁ : nu vwala dɔ̃k kitə dɑ̃ lεz- adjø, nu ki nə lesjɔ̃ pa dɑ̃ lε kɔmɑ̃səmɑ̃.
Syllabes Phonétique : Lettre D’adieupɥis=kə=nu=nə=nu=zε=mɔ̃=plys=pɥis=kə=ty=nə=mε=mə=plys=zɑ̃=tu=ka=il=mə=fo=pʁɑ̃=dʁə=lε=dis=po=zi=sjɔ̃=ne=se=sε=ʁə=za=fɛ̃=dɑ̃=te=ʁe=lε=sɑ̃=ti=mɑ̃=de=fœ̃=a=pʁε=sε=lɔ̃ɡ=ʒuʁ=ne=ki=ʁe=zɔ=ne=a=ta=me=mwa=ʁə=tεl=œ̃=ku=də=pu=iŋ=ʒə=tə=ʁɑ̃=ta=li=bεʁ=te=pə=ti=wa=zo=vɔ=la=ʒə=tʁo=lɔ̃=tɑ̃=se=kεs=tʁe 84
il=mə=vjɛ̃=a=pʁe=zɑ̃=li=de=faʁ=fəlɥ=de=kʁiʁə=lə=tεs=ta=me=də=sə=ky=pi=dəa=muʁ=e=ne=tɑ̃=sε=nə=ni=də=kɔʁ=ni=dεs=pʁi=pɥis=kə=te=tɑ̃=ɔ̃=tø=zə=mɑ̃=a=mu=ʁø=zə=ʒə=tə=lεɡ=nɔ=tʁə=pʁə=mjε=ʁə=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁə=o=de=tuʁ=dœ̃=ʃə=mɛ̃=sə-a=zaʁ=sε=tə=kɔ̃=tɛ̃=ʒɑ̃=sə=ki=nu=pla=sa=syʁ=la=mε=mə=ʁu=tə=nu=nu=sɔ=mə=za=pεʁ=sys=ʒy=ʒe=ze=ty=ma=ply=ty=ma=di=vus=ʁə=sɑ̃=ble=za=œ̃=nɑ̃=ʒə=və=ny=e=klε=ʁe=mɔ̃=lɔ̃=ʃə=mɛ̃=də=kʁwaks=œ̃=su=ʁi=ʁə=ɑ̃=ɡi=zə=də=ʁe=pɔ̃=sə=tə=fy=a=lɔʁ=zɔ=fεʁ=ɑ̃=paʁ=taʒə 136
o=tuʁdə=nu=lə=mɔ̃=də=sa=ʒi=tε=tu=tɑ̃=su=piʁ=ze=myʁ=my=ʁə=za=fɛ̃=də=pʁe=zεʁ=ve=pø=tε=tʁə=la=bo=te=nε=sɑ̃=tə=dy=pʁə=mje=a=muʁ=pɥi=zil=paʁ=ti=ʁe=lε=zo=tʁə=sø=ki=nə=sa=vε=pa=lə=de=nu=ə=mɑ̃=tʁa=ʒi=kə=ki=ɑ̃=ʁe=zyl=tə=ʁε=ty=mɑ̃=bʁa=sa=lə=pʁə=mje=u=bjɛ̃=ε=sə=mwa=ʒə=nə=sε=plys=kεl=ləɛ̃=pɔʁ=tɑ̃=sə=la=muʁ=ε=ty=nə=ʃo=zə=si=ɔʁ=di=nε=ʁə=lε=pʁe=mi=sə=nə=sɔ̃=kə=ʁə=ɡʁε=di=si=me=ne=sa=e=la=pa=sɔ̃=lə=tɑ̃=mə=pʁε=sə=e=il=mə=fo=ɑ̃=kɔ=ʁə=tə=le=ɡe=dε=zɔ=ʁi=po=də=su=və=niʁ=ui=ɑ̃=kɔ=ʁə=kεl=kzœ̃ 145
nɔtʁə=də=mə=ʁəe=tε=lə=mɔ̃=də=su=vjɛ̃=twa=nu=na=bi=sjɔ̃=ny=lə=paʁ=mε=paʁ=tu=a=la=fwa=nɔ=tʁə=vi=sə=kɔ̃=sy=mε=nu=nu=zɑ̃=na=my=zjɔ̃=fy=me=a=kʁə=e=ʒui=si=və=puʁ=lε=fy=mœʁ-a=bi=ty=e=a=pʁe=zɑ̃=lε=si=ɡa=ʁε=tə=mə=bʁy=le=e=ʒə=tə=lεɡ=sə=me=ɡo=fy=mə=lə=paʁ=lε=dø=bu=zis=twa=ʁə=dɑ̃=ɡaʁ=de=a=ʒa=mε=la=syb=stɑ̃=sə=no=ze=ø=zə=e=lə=ɡu=də=mε=lεvʁə 101
tə=vwa=la=bj=ɛ̃=ʃaʁ=ʒe=y=nə=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁə-a=zaʁ=dø=zə=e=œ̃=me=ɡo=du=sεɡ=za=lə=ɑ̃=kɔ=ʁə=kεl=kə=ʁə=lɑ̃=za=si=də=ʒə=ʃεʁ=ʃə=ɑ̃=kɔ=ʁə=tε=mo=ɑ̃=kɔ=ʁə=tε=tʁa=sə=ʒə=tə-ε=kɔ=mə=twa=ty=mə-ε=sε 58
ʒa=lu=ui=ty=le=tε=ʒə=tə=lεɡ=sε=fɔ=to=da=muʁ=zɑ̃=sjεnə=zu=ty=mə=vwa=ʁɥi=sə=lɑ̃=tə=də=ʒwa=dɑ̃=lε=bʁa=dœ̃=no=tʁə=vεs=ti=ʒə=dy=nə=me=mwa=ʁə=vekɥ=a=vɑ̃=twa=vεs=ti=ʒə=ki=nə=mə=ʁa=sy=ʁe=plys=dəp=ɥi=lɔ̃=tɑ̃=de=ʒa=ʒə=tə=lεɡ=sε=ze=kʁi=vɛ̃=dɔ̃=ʒε=kʁy=kil=ʃɑ̃=ʒə=ʁε=lə=mɔ̃=də=li=te=ʁε=ʁə=sə=la=fy=pʁe=zɔ̃p=tɥø=də=kʁwa=ʁəɑ̃=nœ̃=kεl=kɔ̃=kə=ta=lɑ̃=ʒə=tə=la=kɔʁ=də=bʁy=lə=dɔ̃k=sε=mo=zɑ̃=pli=dœ̃=li=ʁis=mə=pa=te=ti=kə=u=mɔ=nə=mwa=ti=ty=bɑ̃=ʃεʁ=ʃε=œ̃=twa=dɑ̃=lə=sɛ̃=də=tɔ=nə=twa=ʁi=di=ky=lə=ʒø=də=mo=kə=ʒə=tə=lεɡ=ɑ̃=kɔʁə 147
ʒə=tə=lεɡ=no=samə=di=za=ʁε=va=se=paʁ=tus=lε=tɑ̃=a=y=nə=te=ʁa=sə=də=ka=fe=mɔʁ=nə=ʒa=mε=la=mε=mə=is=twa=ʁə=de=ky=me=nɔ=tʁə=sɔ=li=ty=də=dɥa=lə=mε=məa=dø=nu=də=mə=ʁjɔ̃=səl=ze=sə=la=mε=mə=ɡa=ʃa=no=zɑ̃=tʁəvɥ=ʒə=tə=lεɡ=no=ze=ɡa=ʁə=mɑ̃=no=sy=pli=sə=no=kεs=tjɔ̃=zɔm=ni=pʁe=zɑ̃=tə=za=sa=vwaʁ=kə=fε=ʁə=e=u=sə=ʁɑ̃=dʁə=ty=sε=pø=mɛ̃=pɔʁ=tε=lə=ljø=si=sə=fy=a=vεk=twa=mε=ʒə=kʁɛ̃=kə=ty=nə=lε=ʒa=mε=kɔ̃=pʁi=lə=kœʁ=dε=zy=mɛ̃=ʃɑ̃=ʒə=ʁε=til=plys=vi=tə=e=la=kə=la=fɔʁ=mə=dy=nə=vi=lə=ʒə=kʁɛ̃=kə=la=ʁe=pɔ̃=sə=swa=a=fiʁ=ma=tivə 152
ʒə=tə=lεɡ=sεtə=ʃɑ̃=sɔ̃=kə=nu=ze=ku=sjɔ̃=ʒys=ka=sa=ty=ʁa=sjɔ̃=e=dɔ̃=lε=pa=ʁɔ=lə=nu=zεɡ=zyl=tε=lə=mɔ̃=tʁi=lə=pə=ti=si=tʁɔ=nje=sε=ku=vεʁ=də=ʒεl=ma=lœʁ=a=lɥi=ʒə=tə=lεɡ=mε=ziø=dɔ̃=ty=nə=tə=la=sε=pa=də=ʁə=ɡaʁ=de=kɔ=mə=puʁ=i=de=sə=le=ma=paʁ=dɔ̃bʁə=i=ø=ki=nə=mə=sεʁ=ve=de=zɔʁ=mε=plys=ka=plə=ʁe=e=sε=tə=bu=ʃə=ki=vɔ=mi=ʒys=ka=tɔ̃=nɔ̃=ʒə=tə=lεɡ=sə=kə=ʒə=fy=sə=kə=ty=a=kʁy=kə=ʒe=tε=ʒə=tə=lεɡ=mε=ze=ʁɑ̃=sə=mε=su=bʁə=so=mε=kʁi=zə=də=ʁi=ʁə=də=ʒa=lu=zi=e=pɥi=də=laʁ=mə=ʒə=tə=lεɡ=sə=pεʁ=sɔ=na=ʒə=ɡʁɔ=tεs=kə=kə=ʒə=fy=sə=fε=blə=si=my=la=kʁə=də=vi=ty=mə=lεɡ=dɔ̃k=lε=sɑ̃=pi=tεʁ=nεl=ʁə=ɡʁε=kə=ʒa=bɔ=ʁə=du=lu=ʁø=zə=mɑ̃=ty=mə=lεɡ=tɔ̃=mɑ̃=sɔ̃=ʒə=kə=ʒə=na=vε=pa=vy=o=kɔ=mɑ̃=sə=mɑ̃=e=plys=kə=tu=yl=ti=mə=ka=do=ɑ̃=pwa=zɔ=ne=ty=mə=lεɡ=tɔ̃=ne=fʁwa=ja=bləab=sɑ̃=sə=a=djø=ʒə=nə=vø=plys=tə=vwaʁ=ty=nə=vø=mə=vwaʁ=nu=vwa=la=dɔ̃k=ki=tə=dɑ̃=lε=za=djø=nu=ki=nə=le=sjɔ̃=pa=dɑ̃=lε=kɔ=mɑ̃=sə=mɑ̃ 257

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
23/07/2012 00:13Tulipe Noire

Très touchant poème et très triste, bien écrit et bien ressenti, une vraie histoire d’amour fou, que j’ai vécu y’a longtemps, et que je n’ai pu ressortir de ses douleurs qu’avec le défi et avec souffrance, bravo pour ta belle plume que je découvre et qui j’éspere la suivre avec plaisir, mes amitiés.

Auteur de Poésie
23/07/2012 00:14Tulipe Noire

Très touchant poème et très triste, bien écrit et bien ressenti, une vraie histoire d’amour fou, que j’ai vécu y’a longtemps, et que je n’ai pu ressortir de ses douleurs qu’avec le défi et avec souffrance, bravo pour ta belle plume que je découvre et qui j’éspere la suivre avec plaisir, mes amitiés.

Auteur de Poésie
06/08/2012 23:27Cassandre06

beau texte plein d’émotions!

Poème Regret
Du 22/07/2012 22:55

L'écrit contient 719 mots qui sont répartis dans 1 strophes.