Prose:Le Sosie D’eve Et Ses Péripéties

En une terre si lointaine que vous puissiez imaginez
Je creuse pour retrouver des sentiments enterré par le temps
Je fus discret par un regard concupiscent
Et je continue ma route
Passant par la lumière de l’essence humaine
Je t’ai aperçu assise sous l’arbre mourrant
Avec des fleurs cueillies amoureusement
Je t’ai ressenti profondément
Pour me faire des diatribes sempiternelles sur ma façon de te regarder en outrant
J’ai senti que vous étiez seul
J’ai senti la présence de ton psyché esseulé de la spiritualité qui comme un félin feule
J’ai reconnu cette mélancolie vitale qui fore ton cœur agonisant et consume tes sentiments ardents
Je trempe ma plume invisible dans l’encrier de l’amour pour te dessiner dans ma tête à jamais
Il fallait que j’épuise mes ravies devant une telle beauté
Dans un monde où tu existe
On déambule dans un jardin qui enhardit nos instincts et nous libère grossièrement de qui nous sommes
A ton corps angélique
A ton sourir infernale
A ta rébellion qui me rappelle vivement Ève
Je me retrouve envoûté par ton être
Qui m’obnubile et me manipule
Dans des terres aurifères nous vivons
Dans un monde paisible nous pensions
Dans des goutes d’existence l’ataraxie fait subitement son invasion
Je monnaye notre amour pour vivre dans l’opulence
Mais ce n’est qu’un fantasme qui flotte dans mon univers misérable
Où je vagabonde seul avec des griffures temporelles inguérissables
De ma solitude consumante Je t’ai imaginé
Et je t’ai concrétisé dans un monde que j’ai exécrer à cause de sa vacuité
Il est temps de renoncer à ce côté de mon moi
Où la nature me semble triste
Et le ciel éploré verse des larmes d’innocence dans une mer de neutralité
Où les vagues semble ivres
Et le vent paraît atrabilaire
Et les mouettes semblent souffrir de l’anorexie.