Poème:L’hôte Mystérieux De Poème-France

Poème-France comme toutes les belles machines,
A ses coulisses où des ombres se devinent. .
Poème-France, comme l’Opéra de Paris,
Abrite selon la légende, un fantôme insoumis. .

D’un élégant masque, il se couvre devant les spectateurs,
Et toujours rôdeur, il guette sur le site, les acteurs. .
Faisant la loi dans un principe d’équité totale,
Il a toujours eu à cœur d’appliquer la meilleure des morales. .

Ce fantôme se pare des plus beaux vers lors de ces sorties,
Qu’il adresse avec grande délicatesse, à la douce dont il est épris,
Et nous enchante par la même,
De ces jolis poèmes. .

Je l’appelle ’fantôme’ car peu de monde le voit,
Peu de monde connaît sa véritable loi. .
J’ai appris à l’apprécier lors de longues soirées,
Ce fantôme qui sait si bien nous charmer. .

Gentil comme un agneau, sage comme une image. .
Parfois volage quand son humeur prend le large. .
Il reste comme le corbeau, « l’hôte de ses bois ». .
Qui entretient la scène de Poème-France, comme un roi.

Je lui joue une scène sur son propre plancher,
Car aujourd’hui est un jour bien particulier. .
Le fantôme se pare d’une ride sous la cape affaiblie,
Mais il en rit car il sait qu’une Illusion jamais ne vieillit…

Tu retournes à tes machines déjà, ignorant que sur scène,
A la lumière de ce jour inattendu, t’attendent quelques poèmes. .
Je n’ai que des mots à t’offrir douce IllusionPerdu. .
Mais peut-être, dans un ultime espoir, t’auront ils plus ?