Univers de poésie d'un auteur

Texte:Les Quatre M Épisode 4

Le Texte

Épisode 4 rencontre avec Linette (pseudo de la femme)

Je passai une très mauvaise nuit,
arrivée onze heures le lendemain,
comme prévu maman chargé comme une mule,
parti sans même se retourner,
en claquant la porte du bout des doigts.

Moi,
je suis là debout à regarder la porte fermée à
essayer de rassembler mes pensées,
partie, elle est partie, elle m’a laissé là comme
un vieux chiffon qu’on lance dans un coin,
je ne suis même pas en colère,
juste abasourdi, anéanti, vidé de tout sentiment.

Je fus tiré de ma torpeur par la pendule de
la salle a manger qui sonna midi,
j’étais resté debout à regarder cette
maudite porte près d’une heure,
bon d’accord,
c’est sur là maman ne reviendra plus me chercher vu l’heure,
on n’aurait pas le temps d’arriver à l’aéroport,
dans une heure elle s’envolera seule vers mon rêve Ibiza
« cette peste a réussi à me faire pleurer »
sans même me toucher.

Je ne veux pas la détester parce qu’à ce qu’il parait,
la haine est plus forte que l’amour,
je me refuse à lui accorder ce sentiment,
je veux être libre vide de toute pensée à son égard,
quand elle reviendra,
maman n’aura ni amour ni haine de ma part,
juste ma présence.

Il est midi passé,
je commence à avoir une petite faim,
je me dirige vers le frigidaire,
en entrant dans la cuisine,
je vois la porte ouverte du frigo,
je me rappelle, m… C’est vrai qu’elle me la fait vider de tout,
je comprends mieux son sourire en coin de ce matin
en me regardant jeter tout à la poubelle, sale. . Non, non
pas de sentiment reprend toi.

J’irai faire quelques courses tout à l’heure,
ce n’est pas grave de toute façon,
ce n’était que des denrées qui lui était destiné
des machins bio sans goûts ni saveurs.

Je vais regarder dans les placards voir ce que je trouve,
j’ouvre les portes une à une et je finis par
tomber sur une boite de sardine,
par chance je ne m’étais pas encore débarrassé du pain d’hier,
je n’avais pas pu le jeter aux poules de la voisine,
elle était en train de nettoyer le poulailler,
du coup je me retrouve à déjeuner d’une boite de sardine
et d’un morceau de pain caoutchouteux,
je ne sais pas comment ils fabriquent leurs pains maintenant,
mais si tu ne le manges pas de suite sorti du four,
tu as l’impression de manger un élastique,
en attendant ça calmera mon estomac.

À quatre heures,
je me ferai un super goûter,
quand je reviendrai des commissions.

En attendant qu’il soit l’heure d’ouverture des magasins,
j’allume la télévision et m’installe tranquille dans le canapé,
sur la une les infos,
je commence à zapper de chaîne en chaîne espérant
trouver une émission qui capterai mon attention,
mais non, j’ai beau zapper et re zapper,
toutes les émissions proposées sont nulles à cette heure-ci,
c’est bien la peine de nous coller cinquante chaines et
n’y trouver que des émissions à deux francs six sous pftttttttttt.

Je ne sais pas qui décide des programmes,
mais à cette heure-ci,
on a le droit soit aux infos,
des émissions de cuisine ou
encore d’histoire pour les femmes,

« mon mari est un vrai macho,
il ne m’aide pas à la maison,
je dois tout faire pendant que Monsieur se prélasse
et bien tu n’avais qu’a épouser une femme
lui répond son mari et depuis quand les hommes
devraient faire le boulot des femmes,
elles ont de ces idées,
si elles pouvaient,
elles nous refileront l’accouchement en prime,
et voila c’est reparti tu vois tu ronchonnes
tout le temps,
va plutôt me faire mon café femme et
tiens tant que tu es dans la cuisine,
met le beau lave-vaisselle que JE t’ai acheté en route
et garde le sourire,
j’ai des petites envies ce soir,
je me sens en pleine forme ce soir. »

Rhooooooo, c’est vrai,
il en reste encore plein des Cro-Magnon,
pas cool, ces antiquités,
il faudra penser à les recycler.

Vu le programme télé comme maman n’est pas la,
je vais en profiter pour essayer le nouveau matelas
qu’elle s’est acheté le mois dernier,
elle n’arrête pas d’en faire éloge,
mais refuse même que je m’asseye ne serait ce qu’au bord,
j’arrive dans l’encadrement de la porte de sa chambre,
je prends mon élan et je me jette dessus,
malheureusement,
je n’avais pas prévu une chose,
les ressorts sont de très bonne qualité,
je m’enfonce dedans et m’envole,
je me retrouve les quatre fers en l’air à terre,
je renverse la table de nuit au passage et
le mur arête ma course.

Je me retrouve avec une énorme bosse et un nouveau mal de crane,
quel imbécile je fais,
ce n’est vraiment pas ma journée,
je décide donc de m’allonger un peu le temps
que mon mal de crane passe un peu et
m’endort sans même m’en apercevoir,
je me réveille pensant m’être assoupi quelques minutes,
je regarde la pendule ancienne de maman posé sur un meuble,
c’est la seule chose qu’il y est,
pas de bibelot rien elle déteste cela,
plus jeune je lui ramenai les trucs que l’on fait pour la fête
des mères à l’école, les cendriers en terre cuite,
les dessins fais de coquillage et autres babioles,
je me souviens que dès que je rentrais de l’école,
elle m’envoyait directement à la cave sous un prétexte
quelconque et me jetais dans la foulée,
puisque tu es à la cave,
profites en pour y mettre ta babiole,
je ne vais pas exposer ça sur mes meubles,
ça va polluer ma vue et prendre la poussière.

Elle ne regardait même pas ce que c’était,
quand j’étais dans les escaliers de la cave hors de sa vue,
je lui tirais la langue et la traitai de vieille sorcière pourrie.

Je me frotte les yeux, et m’aperçois que la pendule
marque bien dix-huit heures,
je me dis non c’est pas possible,
je m’étais endormi pour de bon
et la faim avait dû me réveiller,
je fais un bond hors du lit, vite, vite les courses à faire
avant que les magasins ne ferment.

Ici à dix-neuf heures tout est fermé et
si vous vous pointer à moins dix devant le magasin,
vous pouvez faire demi-tour,
ils ne vous laissent plus entrer,
je file à la salle de bain m’asperge le visage d’eau
histoire de me réveiller un peu et me rafraîchir,
je prends un grand sac et me dirige droit vers la porte,
mince j’oublie un truc,
je paye comment,
j’ai caché de l’argent pour que maman
ne me le pique pas,
mais je n’ai pas les idées très claires,
ce doit être ma rencontre avec le mur et
la grosse sieste imprévue,
je ne me souviens plus où,
bon va y calme-toi,
pas de panique réfléchi vite,
sinon tu ne manges pas ce soir.

Je passe en revue les coins ou j’ai l’habitude
de cacher mes gâteaux et bonbons,
mais je me rappelle que la dernière fois,
elle les avait trouvés,
j’ai dû les mettre dans un coin ou elle ne va jamais,
la cave, non, avec les souris qui y traîne de temps en temps,
je n’ai pas dû les mettre la,
ça y est ça me revient,
je les ai mis dans le four,
elle ne cuisine jamais a mon avis,
elle n’a même jamais dû ouvrir la porte,
je me précipite jusqu’au four,
prend l’argent, et commence à courir en direction
du centre-ville si je me dépêche,
j’aurai tout juste le temps de prendre quelques trucs
pour ce soir au moins,
tant pis j’y retournerai demain pour le reste.

De retour à la maison,
je range le peu de courses m’installe devant l’ordinateur
avec un paquet de chips un sandwich jambon beurre
et une paire de paquet de gâteaux,
j’allume l’ordinateur tout en mangeant,
il y a trop longtemps que je n’ai pas été voir les filles sur Covert,
elles vont être contente de me retrouver je pense,
je suis connecté depuis cinq minutes,
Laurence m’envoie un petit com gentil,
alors tu étais passé où,
je lui réponds,
j’ai eu des petits soucis avec maman,
mais c’est arrangé,
elle est partie en vacances,
je ne lui dis pas qu’elle est partie en me laissant là,
sinon, je sens que si je commence à en parler,
cela va me gâcher ma soirée.
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Poeme de Mick-Jhon

Écrivain Mick-Jhon

Mick-Jhon a publié sur le site 22 écrits. Mick-Jhon est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Les Quatre M Épisode 4epizɔdə katʁə ʁɑ̃kɔ̃tʁə avεk linεtə (psødo də la famə)

ʒə pasε ynə tʁε movεzə nɥi,
aʁive ɔ̃zə œʁ lə lɑ̃dəmɛ̃,
kɔmə pʁevy mamɑ̃ ʃaʁʒe kɔmə ynə mylə,
paʁti sɑ̃ mεmə sə ʁətuʁne,
ɑ̃ klakɑ̃ la pɔʁtə dy bu dε dwa.

mwa,
ʒə sɥi la dəbu a ʁəɡaʁde la pɔʁtə fεʁme a
esεje də ʁasɑ̃ble mε pɑ̃se,
paʁti, εllə ε paʁti, εllə ma lεse la kɔmə
œ̃ vjø ʃifɔ̃ kɔ̃ lɑ̃sə dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃,
ʒə nə sɥi mεmə pa ɑ̃ kɔlεʁə,
ʒystə abazuʁdi, aneɑ̃ti, vide də tu sɑ̃timɑ̃.

ʒə fy tiʁe də ma tɔʁpœʁ paʁ la pɑ̃dylə də
la salə a mɑ̃ʒe ki sɔna midi,
ʒetε ʁεste dəbu a ʁəɡaʁde sεtə
moditə pɔʁtə pʁε dynə œʁ,
bɔ̃ dakɔʁ,
sε syʁ la mamɑ̃ nə ʁəvjɛ̃dʁa plys mə ʃεʁʃe vy lœʁ,
ɔ̃ noʁε pa lə tɑ̃ daʁive a laeʁɔpɔʁ,
dɑ̃z- ynə œʁ εllə sɑ̃vɔləʁa sələ vεʁ mɔ̃ ʁεvə ibiza
« sεtə pεstə a ʁeysi a mə fεʁə pləʁəʁ »
sɑ̃ mεmə mə tuʃe.

ʒə nə vø pa la detεste paʁsə ka sə kil paʁε,
la-εnə ε plys fɔʁtə kə lamuʁ,
ʒə mə ʁəfyzə a lɥi akɔʁde sə sɑ̃timɑ̃,
ʒə vøz- εtʁə libʁə vidə də tutə pɑ̃se a sɔ̃n- eɡaʁ,
kɑ̃t- εllə ʁəvjɛ̃dʁa,
mamɑ̃ noʁa ni amuʁ ni-εnə də ma paʁ,
ʒystə ma pʁezɑ̃sə.

il ε midi pase,
ʒə kɔmɑ̃sə a avwaʁ ynə pətitə fɛ̃,
ʒə mə diʁiʒə vεʁ lə fʁiʒidεʁə,
ɑ̃n- ɑ̃tʁɑ̃ dɑ̃ la kɥizinə,
ʒə vwa la pɔʁtə uvεʁtə dy fʁiɡo,
ʒə mə ʁapεllə, εm… sε vʁε kεllə mə la fε vide də tu,
ʒə kɔ̃pʁɑ̃ mjø sɔ̃ suʁiʁə ɑ̃ kwɛ̃ də sə matɛ̃
ɑ̃ mə ʁəɡaʁdɑ̃ ʒəte tut- a la pubεllə, salə. nɔ̃, nɔ̃
pa də sɑ̃timɑ̃ ʁəpʁɑ̃ twa.

ʒiʁε fεʁə kεlk kuʁsə- tut- a lœʁ,
sə nε pa ɡʁavə də tutə fasɔ̃,
sə netε kə dε dɑ̃ʁe ki lɥi etε dεstine
dε maʃɛ̃ bjo sɑ̃ ɡu ni savœʁ.

ʒə vε ʁəɡaʁde dɑ̃ lε plakaʁd vwaʁ sə kə ʒə tʁuvə,
ʒuvʁə lε pɔʁtəz- ynə a ynə e ʒə fini paʁ
tɔ̃be syʁ ynə bwatə də saʁdinə,
paʁ ʃɑ̃sə ʒə nə metε pa ɑ̃kɔʁə debaʁase dy pɛ̃ djεʁ,
ʒə navε pa py lə ʒəte o pulə də la vwazinə,
εllə etε ɑ̃ tʁɛ̃ də nεtwaje lə pulaje,
dy ku ʒə mə ʁətʁuvə a deʒəne dynə bwatə də saʁdinə
e dœ̃ mɔʁso də pɛ̃ kautʃutø,
ʒə nə sε pa kɔmɑ̃ il fabʁike lœʁ pɛ̃ mɛ̃tənɑ̃,
mε si ty nə lə mɑ̃ʒə pa də sɥitə sɔʁti dy fuʁ,
ty a lɛ̃pʁesjɔ̃ də mɑ̃ʒe œ̃n- elastikə,
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ sa kalməʁa mɔ̃n- εstɔmak.

a katʁə œʁ,
ʒə mə fəʁε œ̃ sype ɡute,
kɑ̃ ʒə ʁəvjɛ̃dʁε dε kɔmisjɔ̃.

ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ kil swa lœʁ duvεʁtyʁə dε maɡazɛ̃,
ʒalymə la televizjɔ̃ e mɛ̃stalə tʁɑ̃kjə dɑ̃ lə kanape,
syʁ la ynə lεz- ɛ̃fo,
ʒə kɔmɑ̃sə a zape də ʃεnə ɑ̃ ʃεnə εspeʁɑ̃
tʁuve ynə emisjɔ̃ ki kaptəʁε mɔ̃n- atɑ̃sjɔ̃,
mε nɔ̃, ʒε bo zape e ʁə zape,
tutə lεz- emisjɔ̃ pʁɔpoze sɔ̃ nyləz- a sεtə œʁ si,
sε bjɛ̃ la pεnə də nu kɔle sɛ̃kɑ̃tə ʃεnəz- e
ni tʁuve kə dεz- emisjɔ̃z- a dø fʁɑ̃k si- su pf te te te te.

ʒə nə sε pa ki desidə dε pʁɔɡʁamə,
mεz- a sεtə œʁ si,
ɔ̃n- a lə dʁwa swa oz- ɛ̃fo,
dεz- emisjɔ̃ də kɥizinə u
ɑ̃kɔʁə distwaʁə puʁ lε famə,

« mɔ̃ maʁi εt- œ̃ vʁε maʃo,
il nə mεdə pa a la mεzɔ̃,
ʒə dwa tu fεʁə pɑ̃dɑ̃ kə məsjø sə pʁelasə
e bjɛ̃ ty navε ka epuze ynə famə
lɥi ʁepɔ̃ sɔ̃ maʁi e dəpɥi kɑ̃ lεz- ɔmə
dəvʁε fεʁə lə bulo dε famə,
εlləz- ɔ̃ də sεz- ide,
si εllə puvε,
εllə nu ʁəfiləʁɔ̃ lakuʃəmɑ̃ ɑ̃ pʁimə,
e vwala sε ʁəpaʁti ty vwa ty ʁɔ̃ʃɔnə
tu lə tɑ̃,
va plyto mə fεʁə mɔ̃ kafe famə e
tjɛ̃ tɑ̃ kə ty ε dɑ̃ la kɥizinə,
mεt lə bo lavə vεsεllə kə ʒə tε aʃəte ɑ̃ ʁutə
e ɡaʁdə lə suʁiʁə,
ʒε dε pətitəz- ɑ̃vi sə swaʁ,
ʒə mə sɑ̃sz- ɑ̃ plεnə fɔʁmə sə swaʁ. »

ʁuu, sε vʁε,
il ɑ̃ ʁεstə ɑ̃kɔʁə plɛ̃ dε kʁo maɲɔ̃,
pa kul, sεz- ɑ̃tikite,
il fodʁa pɑ̃se a lε ʁəsikle.

vy lə pʁɔɡʁamə tele kɔmə mamɑ̃ nε pa la,
ʒə vεz- ɑ̃ pʁɔfite puʁ esεje lə nuvo matəla
kεllə sεt- aʃəte lə mwa dεʁnje,
εllə naʁεtə pa dɑ̃ fεʁə elɔʒə,
mε ʁəfyzə mεmə kə ʒə masεj nə səʁε sə ko bɔʁ,
ʒaʁivə dɑ̃ lɑ̃kadʁəmɑ̃ də la pɔʁtə də sa ʃɑ̃bʁə,
ʒə pʁɑ̃ mɔ̃n- elɑ̃ e ʒə mə ʒεtə dəsy,
maləʁøzəmɑ̃,
ʒə navε pa pʁevy ynə ʃozə,
lε ʁəsɔʁ sɔ̃ də tʁε bɔnə kalite,
ʒə mɑ̃fɔ̃sə dədɑ̃z- e mɑ̃vɔlə,
ʒə mə ʁətʁuvə lε katʁə fεʁz- ɑ̃ lεʁ a teʁə,
ʒə ʁɑ̃vεʁsə la tablə də nɥi o pasaʒə e
lə myʁ aʁεtə ma kuʁsə.

ʒə mə ʁətʁuvə avεk ynə enɔʁmə bɔsə e œ̃ nuvo mal də kʁanə,
kεl ɛ̃besilə ʒə fε,
sə nε vʁεmɑ̃ pa ma ʒuʁne,
ʒə desidə dɔ̃k də malɔ̃ʒe œ̃ pø lə tɑ̃
kə mɔ̃ mal də kʁanə pasə œ̃ pø e
mɑ̃dɔʁ sɑ̃ mεmə mɑ̃n- apεʁsəvwaʁ,
ʒə mə ʁevεjə pɑ̃sɑ̃ mεtʁə asupi kεlk minytə,
ʒə ʁəɡaʁdə la pɑ̃dylə ɑ̃sjεnə də mamɑ̃ poze syʁ œ̃ məblə,
sε la sələ ʃozə kil i ε,
pa də bibəlo ʁjɛ̃ εllə detεstə səla,
plys ʒənə ʒə lɥi ʁamənε lε tʁyk kə lɔ̃ fε puʁ la fεtə
dε mεʁəz- a lekɔlə, lε sɑ̃dʁjez- ɑ̃ teʁə kɥitə,
lε desɛ̃ fε də kɔkjaʒə e otʁə- babjɔlə,
ʒə mə suvjɛ̃ kə dε kə ʒə ʁɑ̃tʁε də lekɔlə,
εllə mɑ̃vwajε diʁεktəmɑ̃ a la kavə suz- œ̃ pʁetεkstə
kεlkɔ̃kə e mə ʒətε dɑ̃ la fule,
pɥiskə ty ε a la kavə,
pʁɔfitəz- ɑ̃ puʁ i mεtʁə ta babjɔlə,
ʒə nə vε pa εkspoze sa syʁ mε məblə,
sa va pɔlɥe ma vɥ e pʁɑ̃dʁə la pusjεʁə.

εllə nə ʁəɡaʁdε mεmə pa sə kə setε,
kɑ̃ ʒetε dɑ̃ lεz- εskalje də la kavə ɔʁ də sa vɥ,
ʒə lɥi tiʁε la lɑ̃ɡ e la tʁεtε də vjεjə sɔʁsjεʁə puʁʁi.

ʒə mə fʁɔtə lεz- iø, e mapεʁswa kə la pɑ̃dylə
maʁkə bjɛ̃ diz- ɥi œʁ,
ʒə mə di nɔ̃ sε pa pɔsiblə,
ʒə metεz- ɑ̃dɔʁmi puʁ də bɔ̃
e la fɛ̃ avε dy mə ʁevεje,
ʒə fεz- œ̃ bɔ̃t- ɔʁ dy li, vitə, vitə lε kuʁsəz- a fεʁə
avɑ̃ kə lε maɡazɛ̃ nə fεʁme.

isi a diz- nəv- œʁ tut- ε fεʁme e
si vu vu pwɛ̃te a mwɛ̃ di- dəvɑ̃ lə maɡazɛ̃,
vu puve fεʁə dəmi tuʁ,
il nə vu lεse plysz- ɑ̃tʁe,
ʒə filə a la salə də bɛ̃ maspεʁʒə lə vizaʒə do
istwaʁə də mə ʁevεje œ̃ pø e mə ʁafʁεʃiʁ,
ʒə pʁɑ̃z- œ̃ ɡʁɑ̃ sak e mə diʁiʒə dʁwa vεʁ la pɔʁtə,
mɛ̃sə ʒubli œ̃ tʁyk,
ʒə pεj kɔmɑ̃,
ʒε kaʃe də laʁʒe puʁ kə mamɑ̃
nə mə lə pikə pa,
mε ʒə nε pa lεz- ide tʁε klεʁə,
sə dwa εtʁə ma ʁɑ̃kɔ̃tʁə avεk lə myʁ e
la ɡʁɔsə sjεstə ɛ̃pʁevɥ,
ʒə nə mə suvjɛ̃ plysz- u,
bɔ̃ va i kalmə twa,
pa də panikə ʁefleʃi vitə,
sinɔ̃ ty nə mɑ̃ʒə pa sə swaʁ.

ʒə pasə ɑ̃ ʁəvɥ lε kwɛ̃z- u ʒε labitydə
də kaʃe mε ɡatoz- e bɔ̃bɔ̃,
mε ʒə mə ʁapεllə kə la dεʁnjεʁə fwa,
εllə lεz- avε tʁuve,
ʒε dy lε mεtʁə dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃ u εllə nə va ʒamε,
la kavə, nɔ̃, avεk lε suʁi ki i tʁεnə də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃,
ʒə nε pa dy lε mεtʁə la,
sa i ε sa mə ʁəvjɛ̃,
ʒə lεz- ε mi dɑ̃ lə fuʁ,
εllə nə kɥizinə ʒamεz- a mɔ̃n- avi,
εllə na mεmə ʒamε dy uvʁiʁ la pɔʁtə,
ʒə mə pʁesipitə ʒysko fuʁ,
pʁɑ̃ laʁʒe, e kɔmɑ̃sə a kuʁiʁ ɑ̃ diʁεksjɔ̃
dy sɑ̃tʁə vilə si ʒə mə depεʃə,
ʒoʁε tu ʒystə lə tɑ̃ də pʁɑ̃dʁə kεlk tʁyk
puʁ sə swaʁ o mwɛ̃,
tɑ̃ pi ʒi ʁətuʁnəʁε dəmɛ̃ puʁ lə ʁεstə.

də ʁətuʁ a la mεzɔ̃,
ʒə ʁɑ̃ʒə lə pø də kuʁsə- mɛ̃stalə dəvɑ̃ lɔʁdinatœʁ
avεk œ̃ pakε də ʃipz- œ̃ sɑ̃dwik ʒɑ̃bɔ̃ bəʁə
e ynə pεʁə də pakε də ɡato,
ʒalymə lɔʁdinatœʁ tut- ɑ̃ mɑ̃ʒɑ̃,
il i a tʁo lɔ̃tɑ̃ kə ʒə nε pa ete vwaʁ lε fijə syʁ kɔvεʁ,
εllə vɔ̃ εtʁə kɔ̃tɑ̃tə də mə ʁətʁuve ʒə pɑ̃sə,
ʒə sɥi kɔnεkte dəpɥi sɛ̃k minytə,
loʁɑ̃sə mɑ̃vwa œ̃ pəti kɔm ʒɑ̃til,
alɔʁ ty etε pase u,
ʒə lɥi ʁepɔ̃,
ʒε y dε pəti susiz- avεk mamɑ̃,
mε sεt- aʁɑ̃ʒe,
εllə ε paʁti ɑ̃ vakɑ̃sə,
ʒə nə lɥi di pa kεllə ε paʁti ɑ̃ mə lεsɑ̃ la,
sinɔ̃, ʒə sɑ̃s kə si ʒə kɔmɑ̃sə a ɑ̃ paʁle,
səla va mə ɡaʃe ma swaʁe.

Historique des Modifications

02/03/2018 00:46
02/03/2018 00:43

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
02/03/2018 08:03Exinstas

Vivement le 5!..

Texte Histoire
Du 02/03/2018 00:22

L'écrit contient 1502 mots qui sont répartis dans 20 strophes.