Poème:Hommage À Une Princesse, Que La Vie A Salie.

Cette poudre blanche qui t’a mis le feu, sniffer ou mourir, bien plus qu’un enjeu, tu ne décroches pas t’y arrives pas tu ne comprends pas comment t’as bien pu t’retrouver dans cet état là ; après tout est-ce que tout est à comprendre ne dit-on pas que la vie doit nous surprendre, si tu avais un bon jeu entre tes mains, t’as mal négocié ton avenir, t’es dans l’pétrin.
Tu peux pleurer et t’lamenter ou bien réfléchir et t’en sortir, mais qu’est ce qu’il t’reste dans ton cerveau abimé est-ce que t’as encore assez de neurone pour y arriver ? La petite princesse semble avoir trouvé son prince de charme et pour quelles promesses lui as-tu vendu ton âme ? Et si tes intentions étaient nobles et naïves j’ai bien peur que cet être ignoble t’ai entrainé à la dérive, je crois que tu ne saisis pas après tout le peux tu encore il t’a poussé pas à pas vers le rivage de la mort ; et puis toi tu l’as suivi et le suis encore, tu as sacrifié ta jeunesse mais es-tu vraiment en tort ; que peut donc savoir une princesse d’un monde doré sur l’immonde vice que la réalité peut cacher ?
Et si son but principal était d’abord de te détruire c’est parce qu’avec toi entière, il ne pouvait rien construire, il t’a bâti à son image, celle d’un homme impur mis en cage, par ce qu’il a appelé sa délivrance, cette poudre là, qui l’a mis sur la potence.
J’me demande qui aurait pu te sauver l’amour de ta vie sera celui qui t’a tué, on dit qu’on s’aime jusqu’à la mort pourtant toi tu aurais pu vivre encore, j’me demandais combien de temps avant l’overdose combien de temps avec que tu fasses une pause et que tu réalises quel foutu bordel est devenu ta vie, la petite princesse, aurait-elle vraiment trouvé son paradis ?
J’aurai voulu t’sauver, j’aurai voulu être là pour toi, j’ai essayé de t’aider, j’me demanderai toujours pourquoi ; il t’a fallu tomber dans cet engrenage et peux tu seulement imaginer ma rage que ce soit contre lui qui vie encore ou contre moi qui suis plein de remord, j’voulais t’emmener en cure et soigner toutes tes blessures j’aurai souhaité que nos promesses d’amitié d’être là jusqu’au bout sans se lâcher aient pu être réalisées, j’aurai voulu que la vengeance soit un crime autorisé j’aurai voulu que ta sentence lui soit infligée, et je te demande pardon, et cela me suivra toujours, pardon de n’avoir trouvé d’antidote à ton poison, et de n’avoir mis fin à cet amour. Qui t’a détruit qui t’a pourri, repose en paix, mon amie.