Texte:Mensonge Par Omission…

Nous nous aimions, malgré nos divergences.
D’adultère mutuellement nous nous accusions.
Ce qui, pour moi, est un « péché mortel »,
je l’avais déjà appris à l’école maternelle !

D’ailleurs, je t’ai, durant notre mariage,
régulièrement soupçonnée de… dérapages,
de… « coups de canif » à notre matrimonial contrat !
Ces « choses là », … ça ne se fait pas !

Tu me répondis toujours par la négative,
ne te sentant en rien fautive.
Mais tes réponses me paraissaient trop hâtives,
m’ efforçant d’ ignorer de supposées trahisons,
dévoré par de toi ma folle passion !

Un triste jour, nous décidâmes de divorcer,
c’était pourtant un beau jour d’été.
Mais nous demeurâmes en bons termes,
après avoir, à toutes ces années de mariage, mis un terme.

Cependant, moi, le pieux catholique
supposé ne jamais te mentir,
tu ne me fis d’ailleurs jamais la moindre critique,
dusse-je éternellement me maudire
de n’être jamais parvenu à te dire…

… que je t’avais régulièrement trompée,
avec une autre femme,
alors que, du contraire, je t’accusai, hypocritement !
Car, il n’est jamais bon de mentir !
Que d’avoir commis l’adultère… c’est mille fois pire !