Poème:L’oiseau De Nuit

Serpent de mensonge, je reprends ma faiblesse, effrayé je ferais mieux d’y aller…
Elle à donner son cœur car c’était plus fort qu’elle, se devant de s’offrir pour, à la fin en souffrir.
Exigeante esquisse d’un portrait fais en rêves…
Elle y avait glissé plutôt tous ses fantasmes pour les reprendre le moment voulu,
Pour devenir l’amante d’un corps qui serais à elle…
Sans songe mélodramatique, un désir ardent la submergeant.
Cœur à corps, Homme à elle…
Elle le voulait plus que tout, cette personne, celle qui garderait ces nuits.
Pour ainsi dire, l’Homme de sa vie.
Mais l’ennui était présente dans sa vie, elle n’en avait qu’une…
Se peignant à son morne destin,
De critique acerbe, la reliant aux bassesses de ses frasques,
L’intrigante qu’on jugea, croyait encore en son étoile.
Perché au balcon, de Juliette attendant,
Le poète en retard ne vint jamais.
Alors pour faire disparaitre sa peine, dans les bulles de champagne, aux soirées privées,
L’oiseau de nuit, ne fit son nid qu’en se couchant dans le lit d’un autre.
Un inconnu, rapidement reconnue à la lueur, au matin
Prenant ses affaires, vers un nouveau estuaire…