Univers de poésie d'un auteur

Prose:Couleurs D’été : La Tunisie Autrement.

La Prose

Les murs de la Galerie Saladin à Sidi Bou Said fleurissent ces jours-ci en couleurs resplendissantes. Couleurs d’été fut le titre du vernissage collectif des peintres respectifs Olga Malakhova, Ali Znaidi et Stanislav Malakhov.
L’examen des tableaux d’Olga nous a donné accès à un patrimoine riche en histoire. Média Culture et Info (sahifat al Fikre) a levé le voile sur le mystère de l’expérience de notre invitée. En voilà un arrêt sur son itinéraire professionnel et quelques unes de ses toiles mises en expo du 25 Juillet au 08 aout 2015 avec ses homologues plasticiens : Ali Zneidi, Stanisa Malakhov.
-Média Culture Info : Bienvenue sur nos colonnes… Si vous vous présentez en deux mots ?
-Olga Malakhova : Je suis artiste plasticienne d’origine russe. La Tunisie est mon pays adoptif, mon second terreau avec lequel j’ai des rapports charnels. . Je suis née à Estonie. Après des études de beaux Arts à Leningrad, j’ai entamé avec brio un Master de recherches à la suite duquel j’ai obtenu un doctorat à Paris 8 Saint-Denis intituléroblèmes de l’espace paysager en Tunisie. Je suis enseignante beaux artiste à Gabès.
--Média Culture Info : Juste après cette thèse volumineuse, comment vous pensez le paysage tel qu’il se présente dans l’espace environnant ?
-Olga Malakhova : J’avoue que c’est une mutation diamétralement opposée. Le paysage qui s’offre à l’œil nu est avant tout une pré construction dans notre mémoire avant d’être vu. C’est du à mon rapport charnel avec la terre, les artisanes de Gafsa au sud tunisien autant avec la couleur que les formes géométriques sur le tapis. Elles trament le legs berbère de leurs ancêtres.
--Média Culture Info : Sur quoi votre travail porte-il ? côté technique et thématique ?
Olga Malakhova : Mes sujets portent sur le patrimoine, les us traditionnels des gens notamment les femmes attachés passionnément à la terre. Le tapis, le klim sont mes sujets de prédilection. Les objets anodins, les bibelots, les bagatelles deviennent mon adoration tellement par les petites gens, les tout venants. Quoi, une adoration ! J’ai scellé ces symboles berbères avec le vécu de tous les jours. Le passé continue dans le présent et vice versa. Ces artisanes y insufflent jeunesse et énergie. Une commémoration de la Mémoire populaire.
--Média Culture Info : Étant russe, comment vous êtes entrée dans la peau de ces « bayadères » de Gafsa ?
Olga Malakhova : Certes, mon enfance passée en Russie a eu son effet, laissé une empreinte fatale quant à cette approche plurielle de la vérité. Tout comme mes homologues Ali Zneidi et Stanislav Malakhov (le papa d’Olga) ont contribué différemment à la conception de la réalité selon un filtre imaginaire propre à chacun d’eux. Ce croisement de regards, émotions et techniques apportent leur dose d’enrichissement… une plus-value culturelle à bien des égards.
--Média Culture Info : Revenons à votre manière de peindre, de voir ces objets pour leur donner vie somme toute ?
Olga Malakhova : Je vous ai signalé que le tableau est déjà né, dans l’utérus mnésique de regardant sous forme imagée. Il s’achemine vers la concrétisation selon une composition particulière, un traitement spécifique dans l’espace, sa stratification, sa teneur chromatique.
Méia Culture Info : Comment concevez-vous le tableau ? Peut-on dire que c-est de l’abstrait qui sous tend vos travaux ?
- -Média Culture Info : Il y a une part de l’idée dissimulée sous la surface visible mais, ça émane toujours du concret palpable en rapport tactile avec ces femmes qui triment derrière leur ouvrage. Le versant social, géographique importe beaucoup dans mon travail. L’impact historique de la région. Il y a des formes géométriques assorties qu’elles trament inconsciemment : le rectangle, le carré, le losange, le triangle, le tanit. . Elles vous disent "ça, c’est un chameau, ça, c’est un oiseau, une tortue, une khomsa (main de Fatma) , un chevalier. Moi, je vois la figure, silhouette d’un cosaque en Russie. Dans une œuvre d’art, il y a des pistes de lectures.
--Média Culture Info : Et si vous essayez maintenant de présenter certains des tableaux en exposition à la Gallerie Sladin ?
Olga Malakhova : Prenons le tableau N27 à titre d’exemple. Je procède par bandes pour structurer ma toile. Il y a l’empreinte gafsienne. Chaque bande raconte une histoire de la vie à un moment donnée de la journée, des saisons, des rites etc. En tissant, ces femmes ne connaissent pas leur dessin mais l’image qu’il représente une tortue, un oiseau… Chez l’artiste c’est une forme géométrique qu’il investit se sens, devient une révélation. Ces dessins vous livrent du à la fabulation.
- -Média Culture Info : Vos tableaux sont inondés de couleurs vives, crues. Quelle tendance vous visez, j’allais dire orientation ?
Olga Malakhova : Les couleurs chaudes comme le bleu ou le jaune surtout me sont une révélation. Elles décorent le tapis à Gafsa ajoutés aux dessins ou gribouillis. Elles confèrent au tableau sa vigueur, sa dynamique interne, du mouvement simulé. Paul Klee est venue à Sidi Bou Said même, a séjourné pendant 13 jours en 1914 rien que pour s’imbiber du bleu de la place… Ce fut une révélation féconde dans le restant de sa vie picturale pour ce chasseur de la chaleur chromatique dense, en surdosage.
A rebours, ma technique recourt pour l’essentiel à la schématisation dans la construction de l’œuvre. Je m’y planche avec doigté et justesse. Les couleurs n’excluent pas pour autant les touches abstraites légèrement. C l’œil intérieur qui joue son rôle, l’intellect comme je l’ai déjà signalé. L’imaginaire impacte ces bagatelles pour leur donner du tonus, de la force onirique. Louvre est à l’image de ces femmes qui travaillent patiemment chez elles.
Média Culture & Info : Vous avez signalé tout à l’heure un tableauN34 en hommage à Ali Zneidi. Que dites-vous à propos en gros ?
Olga Malakhova : Iln’y a pas de sujet humain. L’artiste campe une porte ouverte, des tapis accrochés devant… Seuls héros sur scène. Cependant, un lien tacite s’insinue entre eux pour dire quelque chose. Libre au spectateur d’évoquer ce qu’il en pense partant de sa vie intérieure, ses souvenirs. Le hème des portes de la Medina peuple son travail de figuration. Des scènes de la vie sociales refont surface aussi dans la plage, dans les souks, les ruelles labyrinthique de Tunis par exemple. Des motifs figurent sur les portes ayant un message précis comme la Khomsa (valeur symbolique du chiffre cinq) .
- -Média Culture Info : Quelle est votre histoire avec le tableau N35 ?
Olga Malakhova : Quand j’étais enfant en Russie, j’ai rêvé d’une fenêtre jamais vue… dans une ville perdue de mon enfance… Eh bien, je l’ai découverte quand j’ai débarqué en Tunisie. C’est dans la Médina que tout se passe à la Medina ou partie arabe de la ville.
--Média Culture Info : Quelle technique vous mettez au devant quand vous êtes devant la toile ?
Olga Malakhova : J’ai épousé plusieurs techniques en me mettant à l’œuvre. La technique mixte, le dessin sur papier. Puis j’ai travaillé en 3D sur ordinateur. Enfin, vient l’étape de l’impression sur toile après quoi je passe à la composition de mon tableau, la structuration proprement dite ayant la fonction de son architecture.
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Poeme de Sedeck

Poète Sedeck

Sedeck a publié sur le site 84 écrits. Sedeck est membre du site depuis l'année 2014.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Couleurs D’été : La Tunisie Autrement.lε myʁ də la ɡaləʁi saladɛ̃ a sidi bu sε fləʁise sε ʒuʁ si ɑ̃ kulœʁ ʁεsplɑ̃disɑ̃tə. kulœʁ dete fy lə titʁə dy vεʁnisaʒə kɔlεktif dε pɛ̃tʁə- ʁεspεktifz- ɔlɡa malakɔva, ali znεdi e stanislav malakɔv.
lεɡzamɛ̃ dε tablo dɔlɡa nuz- a dɔne aksεz- a œ̃ patʁimwanə ʁiʃə ɑ̃n- istwaʁə. medja kyltyʁə e ɛ̃fɔ (saifa al fikʁə) a ləve lə vwalə syʁ lə mistεʁə də lεkspeʁjɑ̃sə də nɔtʁə ɛ̃vite. ɑ̃ vwala œ̃n- aʁε syʁ sɔ̃n- itineʁεʁə pʁɔfesjɔnεl e kεlkz- ynə də sε twalə mizəz- ɑ̃n- εkspo dy vɛ̃t- sɛ̃k ʒɥjε o zeʁo ɥit au dø milə kɛ̃zə avεk sεz- omolɔɡ plastisjɛ̃ : ali znεdi, staniza malakɔv.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : bjɛ̃vənɥ syʁ no kɔlɔnə… si vu vu pʁezɑ̃tez- ɑ̃ dø mo ?
ɔlɡa malakɔva : ʒə sɥiz- aʁtistə plastisjεnə dɔʁiʒinə ʁysə. la tynizi ε mɔ̃ pεiz- adɔptif, mɔ̃ səɡɔ̃ teʁo avεk ləkεl ʒε dε ʁapɔʁ ʃaʁnεl. ʒə sɥi ne a εstɔni. apʁε dεz- etydə də boz- aʁz- a lənɛ̃ɡʁad, ʒε ɑ̃tame avεk bʁjo œ̃ maste də ʁəʃεʁʃəz- a la sɥitə dykεl ʒε ɔptəny œ̃ dɔktɔʁa a paʁiz- ɥi sɛ̃ dəniz- ɛ̃tityleʁɔblεmə də lεspasə pεizaʒe ɑ̃ tynizi. ʒə sɥiz- ɑ̃sεɲɑ̃tə boz- aʁtistə a ɡabε.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : ʒystə apʁε sεtə tεzə vɔlyminøzə, kɔmɑ̃ vu pɑ̃se lə pεizaʒə tεl kil sə pʁezɑ̃tə dɑ̃ lεspasə ɑ̃viʁɔnɑ̃ ?
ɔlɡa malakɔva : ʒavu kə sεt- ynə mytasjɔ̃ djametʁaləmɑ̃ ɔpoze. lə pεizaʒə ki sɔfʁə a lœj ny εt- avɑ̃ tut- ynə pʁe kɔ̃stʁyksjɔ̃ dɑ̃ nɔtʁə memwaʁə avɑ̃ dεtʁə vy. sε dy a mɔ̃ ʁapɔʁ ʃaʁnεl avεk la teʁə, lεz- aʁtizanə də ɡafsa o syd tynizjɛ̃ otɑ̃ avεk la kulœʁ kə lε fɔʁmə- ʒeɔmetʁik syʁ lə tapi. εllə tʁame lə lεɡ bεʁbεʁə də lœʁz- ɑ̃sεtʁə.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : syʁ kwa vɔtʁə tʁavaj pɔʁtə il ? kote tεknikə e tematikə ?
ɔlɡa malakɔva : mε syʒε pɔʁte syʁ lə patʁimwanə, lεz- ys tʁadisjɔnεl dε ʒɑ̃ nɔtamɑ̃ lε faməz- ataʃe pasjɔnemɑ̃ a la teʁə. lə tapi, lə klim sɔ̃ mε syʒε də pʁedilεksjɔ̃. lεz- ɔbʒεz- anɔdɛ̃, lε bibəlo, lε baɡatεllə dəvjεne mɔ̃n- adɔʁasjɔ̃ tεllmɑ̃ paʁ lε pətitə ʒɑ̃, lε tu vənɑ̃. kwa, ynə adɔʁasjɔ̃ ! ʒε sεlle sε sɛ̃bɔlə bεʁbεʁəz- avεk lə veky də tus lε ʒuʁ. lə pase kɔ̃tinɥ dɑ̃ lə pʁezɑ̃ e visə vεʁsa. sεz- aʁtizanəz- i ɛ̃syfle ʒənεsə e enεʁʒi. ynə kɔmemɔʁasjɔ̃ də la memwaʁə pɔpylεʁə.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : etɑ̃ ʁysə, kɔmɑ̃ vuz- εtəz- ɑ̃tʁe dɑ̃ la po də səs « bεjadεʁəs » də ɡafsa ?
ɔlɡa malakɔva : sεʁtə, mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə pase ɑ̃ ʁysi a y sɔ̃n- efε, lεse ynə ɑ̃pʁɛ̃tə fatalə kɑ̃ a sεtə apʁoʃə plyʁjεllə də la veʁite. tu kɔmə mεz- omolɔɡz- ali znεdi e stanislav malakɔv (lə papa dɔlɡa) ɔ̃ kɔ̃tʁibye difeʁamɑ̃ a la kɔ̃sεpsjɔ̃ də la ʁealite səlɔ̃ œ̃ filtʁə imaʒinεʁə pʁɔpʁə a ʃakœ̃ dø. sə kʁwazəmɑ̃ də ʁəɡaʁd, emɔsjɔ̃z- e tεknikz- apɔʁte lœʁ dozə dɑ̃ʁiʃisəmɑ̃… ynə plys valɥ kyltyʁεllə a bjɛ̃ dεz- eɡaʁd.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : ʁəvənɔ̃z- a vɔtʁə manjεʁə də pɛ̃dʁə, də vwaʁ sεz- ɔbʒε puʁ lœʁ dɔne vi sɔmə tutə ?
ɔlɡa malakɔva : ʒə vuz- ε siɲale kə lə tablo ε deʒa ne, dɑ̃ lyteʁys mnezikə də ʁəɡaʁdɑ̃ su fɔʁmə imaʒe. il saʃəminə vεʁ la kɔ̃kʁetizasjɔ̃ səlɔ̃ ynə kɔ̃pozisjɔ̃ paʁtikyljεʁə, œ̃ tʁεtəmɑ̃ spesifikə dɑ̃ lεspasə, sa stʁatifikasjɔ̃, sa tənœʁ kʁɔmatikə.
meja kyltyʁə ɛ̃fo : kɔmɑ̃ kɔ̃səve vu lə tablo ? pø tɔ̃ diʁə kə se ε də labstʁε ki su tɑ̃ vo tʁavo ?
medja kyltyʁə ɛ̃fo : il i a ynə paʁ də lide disimyle su la syʁfasə viziblə mε, sa emanə tuʒuʁ dy kɔ̃kʁε palpablə ɑ̃ ʁapɔʁ taktilə avεk sε famə ki tʁime dəʁjεʁə lœʁ uvʁaʒə. lə vεʁsɑ̃ sɔsjal, ʒeɔɡʁafikə ɛ̃pɔʁtə boku dɑ̃ mɔ̃ tʁavaj. lɛ̃pakt istɔʁikə də la ʁeʒjɔ̃. il i a dε fɔʁmə- ʒeɔmetʁikz- asɔʁti kεllə tʁame ɛ̃kɔ̃sjamɑ̃ : lə ʁεktɑ̃ɡlə, lə kaʁe, lə lozɑ̃ʒə, lə tʁjɑ̃ɡlə, lə tani. εllə vu dize ɡjmε sa, sεt- œ̃ ʃamo, sa, sεt- œ̃n- wazo, ynə tɔʁtɥ, ynə kɔmsa (mɛ̃ də fatma) , œ̃ ʃəvalje. mwa, ʒə vwa la fiɡyʁə, siluεtə dœ̃ kozakə ɑ̃ ʁysi. dɑ̃z- ynə œvʁə daʁ, il i a dε pistə də lεktyʁə.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : e si vuz- esεje mɛ̃tənɑ̃ də pʁezɑ̃te sεʁtɛ̃ dε tabloz- ɑ̃n- εkspozisjɔ̃ a la ɡalʁi sladɛ̃ ?
ɔlɡa malakɔva : pʁənɔ̃ lə tablo εn vɛ̃t- sεt a titʁə dεɡzɑ̃plə. ʒə pʁɔsεdə paʁ bɑ̃də puʁ stʁyktyʁe ma twalə. il i a lɑ̃pʁɛ̃tə ɡafsjεnə. ʃakə bɑ̃də ʁakɔ̃tə ynə istwaʁə də la vi a œ̃ mɔmɑ̃ dɔne də la ʒuʁne, dε sεzɔ̃, dε ʁitəz- εtseteʁa. ɑ̃ tisɑ̃, sε famə nə kɔnεse pa lœʁ desɛ̃ mε limaʒə kil ʁəpʁezɑ̃tə ynə tɔʁtɥ, œ̃n- wazo… ʃe laʁtistə sεt- ynə fɔʁmə ʒeɔmetʁikə kil ɛ̃vεsti sə sɑ̃s, dəvjɛ̃ ynə ʁevelasjɔ̃. sε desɛ̃ vu livʁe dy a la fabylasjɔ̃.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : vo tablo sɔ̃t- inɔ̃de də kulœʁ vivə, kʁy. kεllə tɑ̃dɑ̃sə vu vize, ʒalε diʁə ɔʁjɛ̃tasjɔ̃ ?
ɔlɡa malakɔva : lε kulœʁ ʃodə kɔmə lə blø u lə ʒonə syʁtu mə sɔ̃t- ynə ʁevelasjɔ̃. εllə dekɔʁe lə tapiz- a ɡafsa aʒutez- o desɛ̃z- u ɡʁibuiji. εllə kɔ̃fεʁe o tablo sa viɡœʁ, sa dɛ̃amikə ɛ̃tεʁnə, dy muvəmɑ̃ simyle. pɔl kli ε vənɥ a sidi bu sε mεmə, a seʒuʁne pɑ̃dɑ̃ tʁεzə ʒuʁz- ɑ̃ milə nəf sɑ̃ katɔʁzə ʁjɛ̃ kə puʁ sɛ̃bibe dy blø də la plasə… sə fy ynə ʁevelasjɔ̃ fekɔ̃də dɑ̃ lə ʁεstɑ̃ də sa vi piktyʁalə puʁ sə ʃasœʁ də la ʃalœʁ kʁɔmatikə dɑ̃sə, ɑ̃ syʁdozaʒə.
a ʁəbuʁ, ma tεknikə ʁəkuʁ puʁ lesɑ̃sjεl a la ʃematizasjɔ̃ dɑ̃ la kɔ̃stʁyksjɔ̃ də lœvʁə. ʒə mi plɑ̃ʃə avεk dwate e ʒystεsə. lε kulœʁ nεksklɥe pa puʁ otɑ̃ lε tuʃəz- abstʁεtə leʒεʁəmɑ̃. se lœj ɛ̃teʁjœʁ ki ʒu sɔ̃ ʁolə, lɛ̃tεllεkt kɔmə ʒə lε deʒa siɲale. limaʒinεʁə ɛ̃paktə sε baɡatεllə puʁ lœʁ dɔne dy tɔnys, də la fɔʁsə ɔniʁikə. luvʁə εt- a limaʒə də sε famə ki tʁavaje pasjamɑ̃ ʃez- εllə.
medja kyltyʁə e ɛ̃fo : vuz- ave siɲale tut- a lœʁ œ̃ tablon tʁɑ̃tə katʁə ɑ̃n- ɔmaʒə a ali znεdi. kə ditə vuz- a pʁɔpoz- ɑ̃ ɡʁo ?
ɔlɡa malakɔva : ilni a pa də syʒε ymɛ̃. laʁtistə kɑ̃pə ynə pɔʁtə uvεʁtə, dε tapiz- akʁoʃe dəvɑ̃… səlz- eʁo syʁ sεnə. səpɑ̃dɑ̃, œ̃ ljɛ̃ tasitə sɛ̃sinɥ ɑ̃tʁə ø puʁ diʁə kεlkə ʃozə. libʁə o spεktatœʁ devɔke sə kil ɑ̃ pɑ̃sə paʁtɑ̃ də sa vi ɛ̃teʁjəʁə, sε suvəniʁ. lə εmə dε pɔʁtə- də la mədina pəplə sɔ̃ tʁavaj də fiɡyʁasjɔ̃. dε sεnə də la vi sɔsjalə ʁəfɔ̃ syʁfasə osi dɑ̃ la plaʒə, dɑ̃ lε suk, lε ʁyεllə labiʁɛ̃tikə də tyni paʁ εɡzɑ̃plə. dε mɔtif fiɡyʁe syʁ lε pɔʁtəz- εjɑ̃ œ̃ mesaʒə pʁesi kɔmə la kɔmsa (valœʁ sɛ̃bɔlikə dy ʃifʁə sɛ̃k) .
medja kyltyʁə ɛ̃fo : kεllə ε vɔtʁə istwaʁə avεk lə tablo εn tʁɑ̃tə sɛ̃k ?
ɔlɡa malakɔva : kɑ̃ ʒetεz- ɑ̃fɑ̃ ɑ̃ ʁysi, ʒε ʁεve dynə fənεtʁə ʒamε vɥ… dɑ̃z- ynə vilə pεʁdɥ də mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə… ε bjɛ̃, ʒə lε dekuvεʁtə kɑ̃ ʒε debaʁke ɑ̃ tynizi. sε dɑ̃ la medina kə tu sə pasə a la mədina u paʁti aʁabə də la vilə.
medja kyltyʁə ɛ̃fo : kεllə tεknikə vu mεtez- o dəvɑ̃ kɑ̃ vuz- εtə dəvɑ̃ la twalə ?
ɔlɡa malakɔva : ʒε epuze plyzjœʁ tεknikz- ɑ̃ mə mεtɑ̃ a lœvʁə. la tεknikə mikstə, lə desɛ̃ syʁ papje. pɥi ʒε tʁavaje ɑ̃ tʁwa de syʁ ɔʁdinatœʁ. ɑ̃fɛ̃, vjɛ̃ letapə də lɛ̃pʁesjɔ̃ syʁ twalə apʁε kwa ʒə pasə a la kɔ̃pozisjɔ̃ də mɔ̃ tablo, la stʁyktyʁasjɔ̃ pʁɔpʁəmɑ̃ ditə εjɑ̃ la fɔ̃ksjɔ̃ də sɔ̃n- aʁʃitεktyʁə.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
08/08/2015 19:46Daniel

**DAN*****

Prose Regard
Du 08/08/2015 03:21

L'écrit contient 1228 mots qui sont répartis dans 1 strophes.