Poème:L’hiver Des Invisibles
Le Poème
Dans la forêt figée, le vent se glisse,
Comme un voleur aux doigts de glace.
Sous les ramures nues, la vie se tapit,
Et les cœurs battent, sans bruit, sans place.
Le cerf avance, lent, majestueux,
Son souffle fume dans l’air silencieux.
Il ne cherche pas l’homme, ni le feu,
Juste un peu d’herbe, un peu de ciel bleu.
La biche veille, fine et tremblante,
Ses yeux brillent d’une peur constante.
Elle serre contre elle son petit, frêle,
Comme on serre un rêve avant qu’il chancelle.
Le chevreuil glisse entre les troncs,
Son pas est danse, son regard profond.
Mais sous la neige, les racines se taisent,
Et la faim creuse, et le froid pèse.
Le renard, flamme rousse dans le blanc,
Cherche un abri, un souffle, un instant.
Mais la forêt est dure, la nuit immense,
Et chaque cri est une absence.
Ils ne pleurent pas, ils ne crient jamais,
Ils vivent, ils meurent, dans leur secret.
Et nous passons, sans les voir vraiment,
Sans entendre leur chant mourant.
Mais l’hiver sait, lui, ce qu’ils endurent,
Il grave leur peine dans chaque ramure.
Et quand le givre tombe comme un linceul,
C’est pour couvrir leur courage seul.
Comme un voleur aux doigts de glace.
Sous les ramures nues, la vie se tapit,
Et les cœurs battent, sans bruit, sans place.
Le cerf avance, lent, majestueux,
Son souffle fume dans l’air silencieux.
Il ne cherche pas l’homme, ni le feu,
Juste un peu d’herbe, un peu de ciel bleu.
La biche veille, fine et tremblante,
Ses yeux brillent d’une peur constante.
Elle serre contre elle son petit, frêle,
Comme on serre un rêve avant qu’il chancelle.
Le chevreuil glisse entre les troncs,
Son pas est danse, son regard profond.
Mais sous la neige, les racines se taisent,
Et la faim creuse, et le froid pèse.
Le renard, flamme rousse dans le blanc,
Cherche un abri, un souffle, un instant.
Mais la forêt est dure, la nuit immense,
Et chaque cri est une absence.
Ils ne pleurent pas, ils ne crient jamais,
Ils vivent, ils meurent, dans leur secret.
Et nous passons, sans les voir vraiment,
Sans entendre leur chant mourant.
Mais l’hiver sait, lui, ce qu’ils endurent,
Il grave leur peine dans chaque ramure.
Et quand le givre tombe comme un linceul,
C’est pour couvrir leur courage seul.
PostScriptum
Je n’ai jamais vu une bête sauvage s’apitoyer sur son sort. Un oiseau préfèrera mourir gelé et tomber de sa branche plutôt que de se plaindre. (Citation dans le film « À armes égales ») .

Poète Oiseau-Lyre
Oiseau-Lyre a publié sur le site 52 écrits. Oiseau-Lyre est membre du site depuis l'année 2025.Lire le profil du poète Oiseau-LyreSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: L’hiver Des Invisibles
dans=la=fo=rêt=fi=gée=le=vent=se=glisse 10com=me=un=vo=leur=aux=doigts=de=gla=ce 10
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et=quand=le=givre=tom=be=com=meun=lin=ceul 10
cest=pour=cou=vrir=leur=cou=ra=ge=seul 9
Phonétique : L’hiver Des Invisibles
dɑ̃ la fɔʁε fiʒe, lə vɑ̃ sə ɡlisə,kɔmə œ̃ vɔlœʁ o dwa də ɡlasə.
su lε ʁamyʁə nɥ, la vi sə tapi,
e lε kœʁ bate, sɑ̃ bʁɥi, sɑ̃ plasə.
lə sεʁf avɑ̃sə, lɑ̃, maʒεstɥø,
sɔ̃ suflə fymə dɑ̃ lεʁ silɑ̃sjø.
il nə ʃεʁʃə pa lɔmə, ni lə fø,
ʒystə œ̃ pø dεʁbə, œ̃ pø də sjεl blø.
la biʃə vεjə, finə e tʁɑ̃blɑ̃tə,
sεz- iø bʁije dynə pœʁ kɔ̃stɑ̃tə.
εllə seʁə kɔ̃tʁə εllə sɔ̃ pəti, fʁεlə,
kɔmə ɔ̃ seʁə œ̃ ʁεvə avɑ̃ kil ʃɑ̃sεllə.
lə ʃεvʁəj ɡlisə ɑ̃tʁə lε tʁɔ̃k,
sɔ̃ pa ε dɑ̃sə, sɔ̃ ʁəɡaʁ pʁɔfɔ̃.
mε su la nεʒə, lε ʁasinə sə tεze,
e la fɛ̃ kʁøzə, e lə fʁwa pεzə.
lə ʁənaʁ, flamə ʁusə dɑ̃ lə blɑ̃,
ʃεʁʃə œ̃n- abʁi, œ̃ suflə, œ̃n- ɛ̃stɑ̃.
mε la fɔʁε ε dyʁə, la nɥi imɑ̃sə,
e ʃakə kʁi εt- ynə absɑ̃sə.
il nə pləʁe pa, il nə kʁje ʒamε,
il vive, il məʁe, dɑ̃ lœʁ sεkʁε.
e nu pasɔ̃, sɑ̃ lε vwaʁ vʁεmɑ̃,
sɑ̃z- ɑ̃tɑ̃dʁə lœʁ ʃɑ̃ muʁɑ̃.
mε livεʁ sε, lɥi, sə kilz- ɑ̃dyʁe,
il ɡʁavə lœʁ pεnə dɑ̃ ʃakə ʁamyʁə.
e kɑ̃ lə ʒivʁə tɔ̃bə kɔmə œ̃ lɛ̃səl,
sε puʁ kuvʁiʁ lœʁ kuʁaʒə səl.
Syllabes Phonétique : L’hiver Des Invisibles
dɑ̃=la=fɔ=ʁε=fi=ʒe=lə=vɑ̃=sə=ɡlisə 10kɔ=mə=œ̃=vɔ=lœʁ=o=dwa=də=ɡla=sə 10
su=lε=ʁa=myʁə=nɥ=la=vi=sə=ta=pi 10
e=lε=kœʁ=ba=te=sɑ̃=bʁɥi=sɑ̃=pla=sə 10
lə=sεʁf=a=vɑ̃=sə=lɑ̃=ma=ʒεs=tɥ=ø 10
sɔ̃=su=flə=fy=mə=dɑ̃=lεʁ=si=lɑ̃=sjø 10
il=nə=ʃεʁ=ʃə=pa=lɔ=mə=ni=lə=fø 10
ʒys=tə=œ̃=pø=dεʁbə=œ̃=pø=də=sjεl=blø 10
la=bi=ʃə=vε=jə=fi=nə=e=tʁɑ̃=blɑ̃tə 10
sε=zi=ø=bʁi=je=dy=nə=pœʁ=kɔ̃s=tɑ̃tə 10
εl=lə=seʁə=kɔ̃tʁə=εl=lə=sɔ̃=pə=ti=fʁεlə 10
kɔməɔ̃=se=ʁə=œ̃=ʁε=və=a=vɑ̃=kil=ʃɑ̃sεllə 10
lə=ʃε=vʁəj=ɡlis=ə=ɑ̃=tʁə=lε=tʁɔ̃k 9
sɔ̃=pa=ε=dɑ̃=sə=sɔ̃=ʁə=ɡaʁ=pʁɔ=fɔ̃ 10
mε=su=lanεʒə=lε=ʁa=si=nə=sə=tε=ze 10
e=la=fɛ̃=kʁø=zə=e=lə=fʁwa=pε=zə 10
lə=ʁə=naʁ=fla=mə=ʁu=sə=dɑ̃=lə=blɑ̃ 10
ʃεʁʃə=œ̃=na=bʁi=œ̃=su=flə=œ̃=nɛ̃s=tɑ̃ 10
mε=la=fɔ=ʁε=ε=dyʁə=la=nɥi=i=mɑ̃sə 10
e=ʃa=kə=kʁi=ε=ty=nə=ab=sɑ̃=sə 10
il=nə=plə=ʁe=pa=il=nə=kʁje=ʒa=mε 10
il=vi=ve=il=mə=ʁe=dɑ̃=lœʁ=sε=kʁε 10
e=nu=pa=sɔ̃=sɑ̃=lε=vwaʁ=vʁε=mɑ̃ 9
sɑ̃=zɑ̃=tɑ̃=dʁə=lœ=ʁə=ʃɑ̃=mu=ʁɑ̃ 9
mε=li=vεʁ=sε=lɥi=sə=kil=zɑ̃=dy=ʁe 10
il=ɡʁa=və=lœʁ=pεnə=dɑ̃=ʃa=kə=ʁa=myʁə 10
e=kɑ̃lə=ʒi=vʁə=tɔ̃=bə=kɔ=məœ̃=lɛ̃=səl 10
sε=puʁ=ku=vʁiʁ=lœ=ʁə=ku=ʁa=ʒə=səl 10
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

05/09/2025 18:27Albertb
Votre poème fait vivre la vie intime des animaux et leur combat silencieux sous le poids des rigueurs hivernales.
Il nous invite à observer avec respect et attention la nature, et à prendre conscience de la fragilité et du courage de ceux qui vivent discrètement autour de nous.
Merci pour ce partage Sylvie.

05/09/2025 18:55Zeugme
c’est jusqu’ à cette compassion
que nous devirons tous les jours
revoir notre propre présence sur
cette terre partagée avec les
autres animaux...
un coup de cœur à vous
poétesse des oubliés...
Poème Nature
Du 05/09/2025 16:56
L'écrit contient 206 mots qui sont répartis dans 7 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.