Poème:Incartade Chez Les Fous

De cette beauté transcendante, vaporeuse et volubile
Naissent des pensées ardentes, insoumises ou sans mobiles
D’un imbroglio d’esprit, mousse inerte zébré d’espoir
Aparaît de l’inédit, du fin fond de ma mémoire

C’est l’approche du sublime, l’abstraction de nos réels
Faire coincider des rimes, l’attouchement du virtuel
Vivre un rêve paradoxal, dans une vie trop terre à terre
Exiger le marginal, pour enfouir nos misères

Émoustillé nos regards, de ces couleurs improbables
Qui transgressent les brouillards, imposé par les notables
De ces foules cosmopolites, si accro de l’inutile
Associations bipartites, d’un nécessaire futile

Incartade chez les fous, pour une toison d’ébène
Sacerdoce du voyou, qui croyait briser ces chaînes
Abandon de nos birèmes, en expiant tous nos démons
Voulant croîre que le carême, nous rendra notre raison

Sénéchal outrecuidant, imbus de l’autorité
Où vassal itinérant, trop faignant pour exister
Argotisme famélique, si facile à débiter
Face au monde trop hystérique, inconscient de son passé

De ta beauté éclatante, des joyaux que tu recèles
Supportant les dilétentes, qui te transforment en poubelles
Je t’élève au rang de Dieu, toi qui a tant de patience
Toi la terre de mes aïeux, apprend nous la tolérance