Poème:Une Étoile Filante (26. 06. 1984)

Ce soir, j’ai vu une étoile filante
Marque de la fin d’une idylle enivrante,
Où après avoir connu une première passion
Mon coeur se rendait finalement à la raison.
J’ai tout abandonné depuis ce soir-là
J’ai plongé dans la nuit, [au] comble du désespoir
Et la nuit, d’habitude si familière,
Est devenue alors un véritable enfer.
Tout m’était égal ou indifférent
Je ne cherchais plus à aller de l’avant.

Cette nuit, j’ai aperçu une étoile filante
Reflet d’une jeune fille très élégante,
Et de cette soudaine apparition
En est sorti de la déraison.
Mais ce n’était qu’une lueur dans la nuit ( ? )
Le lendemain, tout était peut-être fini… ?
En fait, un nouvel amour germait,
Cette divine jeune fille m’envoutait.
L’histoire n’est pas encore terminée,
Elle n’est pas prête de s’arrêter ? …

Ce matin, j’ai vu une étoile filante
Sous la forme d’une passion débordante,
Et dans le ciel maintenant éclairé
Se dessinait un visage illuminé.
Je venais - enfin - de comprendre
Il ne me fallait plus attendre,
D’elle, j’étais finalement amoureux
Et cela me rendait bien heureux.
Il me fallait à tout prix la revoir,
Car tu représentes mon ultime espoir.

Aujourd’hui, j’ai vu une étoile filante
Incarnée par une demoiselle charmante.
Ô superbe femme, tu m’as transpercé le coeur
Tu me procures maintenant le bonheur.
Rien que par le fait d’exister
Tu arrives à me transcender,
Ta suprême et angélique beauté
Je ne peux enfin que l’admirer.
Ô toi, fruit délicieux de l’amour
Auquel je répondrai sans détour,
Mi-ange et mi-femme bénie
Toi qui te prénomme Marie…