Texte:La Flèche Du Phénix

La flèche du phénix (1997)
Comme la rivière en été, sa main s’était arrêtée de couler
, à l’encre noire, des mots couleur sang
parfois durs, cruels, désespérés,
mais toujours éperdus de tendresse.
elle s’était asséchée comme un puits du grand Erg oriental,
ne trouvant plus l’inspiration indispensable à toute création
, petit bonhomme, plongé alors, dans l’abîme
de la tristesse sans fond (s) du monde des ténèbres.
Il aura fallu cette rencontre, inattendue et chaleureuse
pour retrouver les émotions intactes, fortes, vivaces,
que seul (e) s la passion et le basket lui procuraient encore.
D’emblée, il fut conquis par sa gaieté et son sourire,
dont les éclats constituaient la plus douce des médecines ;
un remède au goût subtil, mais que les récents évènements
ont rendu plus qu’ amer, presque douloureux.
Il renaissait au travers de cette nouvelle amitié
, lui, auparavant perdu au milieu de ses rêves sans fin,
gisant là comme une âme, en peine et dont
la flamme de la mélancolie s’éteignait peu à peu,
laissant la place à des lendemains prometteurs.
Et il scrute fébrilement le crépuscule, car
Il sait désormais, que, là-bas, dans l’horizon flou
L’ombre bienveillante de cette complice, veille,
Au loin (tain) , et pourtant, si proche de son coeur