Prose:L’oiseau Et La Mer
La Prose
Un petit oiseau se laissait un beau matin absorber,
Par les eaux nombreuses où se troublait son reflet.
Il alla voir père et mère, dévoilant sa folle envie
De vivre en ces décors humides, las de son nid.
« Les poissons y volent comme en notre empyrée,
Leur disait-il, je n’aurai alors nulle peine à y flâner. »
« Comme ta vision est trouble, mon petit ingénu,
Rétorqua le père, en de tels flots tu serais perdu »
Ignorant de ces éloquentes paroles toute la sagesse,
Notre ami n’ouï que les désirs d’une naïve jeunesse.
« Ces étendues ne me paraissent que fort délectables,
L’azur de nos cieux n’est au leur, en rien comparable »
Succombant imprudemment à ses sombres envies,
L’hardi volatile se fit vassal de ses funestes folies.
Voyant en l’écume de bien plus attrayants nuages,
L’être fit des ses rêves, les coupables d’un naufrage.
Que notre vue n’effleure point tels objets de pénitence,
De trop légers regards naissent d’obscures appétences.
Que les flots de nos désirs ne nous soient point mortels,
Sachons à jamais nous satisfaire de l’étendue de notre ciel.
Par les eaux nombreuses où se troublait son reflet.
Il alla voir père et mère, dévoilant sa folle envie
De vivre en ces décors humides, las de son nid.
« Les poissons y volent comme en notre empyrée,
Leur disait-il, je n’aurai alors nulle peine à y flâner. »
« Comme ta vision est trouble, mon petit ingénu,
Rétorqua le père, en de tels flots tu serais perdu »
Ignorant de ces éloquentes paroles toute la sagesse,
Notre ami n’ouï que les désirs d’une naïve jeunesse.
« Ces étendues ne me paraissent que fort délectables,
L’azur de nos cieux n’est au leur, en rien comparable »
Succombant imprudemment à ses sombres envies,
L’hardi volatile se fit vassal de ses funestes folies.
Voyant en l’écume de bien plus attrayants nuages,
L’être fit des ses rêves, les coupables d’un naufrage.
Que notre vue n’effleure point tels objets de pénitence,
De trop légers regards naissent d’obscures appétences.
Que les flots de nos désirs ne nous soient point mortels,
Sachons à jamais nous satisfaire de l’étendue de notre ciel.
PostScriptum
L’herbe n’est pas plus verte chez le voisin !
Poète Vers Luisant
Vers Luisant a publié sur le site 25 écrits. Vers Luisant est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète Vers LuisantSyllabation De L'Écrit
Phonétique : L’oiseau Et La Mer
œ̃ pəti wazo sə lεsε œ̃ bo matɛ̃ absɔʁbe,paʁ lεz- o nɔ̃bʁøzəz- u sə tʁublε sɔ̃ ʁəflε.
il ala vwaʁ pεʁə e mεʁə, devwalɑ̃ sa fɔlə ɑ̃vi
də vivʁə ɑ̃ sε dekɔʁz- ymidə, las də sɔ̃ nid.
« ləs pwasɔ̃z- i vɔle kɔmə ɑ̃ nɔtʁə ɑ̃piʁe,
lœʁ dizε til, ʒə noʁε alɔʁ nylə pεnə a i flane. »
« kɔmə ta vizjɔ̃ ε tʁublə, mɔ̃ pəti ɛ̃ʒeny,
ʁetɔʁka lə pεʁə, ɑ̃ də tεl flo ty səʁε pεʁdy »
iɲɔʁɑ̃ də sεz- elɔkɑ̃tə paʁɔlə tutə la saʒεsə,
nɔtʁə ami nui kə lε deziʁ dynə najvə ʒənεsə.
« səs etɑ̃dɥ nə mə paʁεse kə fɔʁ delεktablə,
lazyʁ də no sjø nεt- o lœʁ, ɑ̃ ʁjɛ̃ kɔ̃paʁablə »
sykɔ̃bɑ̃ ɛ̃pʁydamɑ̃ a sε sɔ̃bʁəz- ɑ̃vi,
laʁdi vɔlatilə sə fi vasal də sε fynεstə fɔli.
vwajɑ̃ ɑ̃ lekymə də bjɛ̃ plysz- atʁεjɑ̃ nɥaʒə,
lεtʁə fi dε sε ʁεvə, lε kupablə dœ̃ nofʁaʒə.
kə nɔtʁə vɥ neflœʁə pwɛ̃ tεlz- ɔbʒε də penitɑ̃sə,
də tʁo leʒe ʁəɡaʁd nεse dɔpskyʁəz- apetɑ̃sə.
kə lε flo də no deziʁ nə nu swae pwɛ̃ mɔʁtεl,
saʃɔ̃z- a ʒamε nu satisfεʁə də letɑ̃dɥ də nɔtʁə sjεl.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
25/03/2014 11:37La Mouche
je reste bouche bée ...
Quel talent ! Quel écrit ! Quelle fable ! Félicitations ...
25/03/2014 14:52Vers Luisant
Merci les amis ça me va droit au coeur
02/04/2014 19:23Antoine38
Une très belle fable
Prose Raison
Du 24/03/2014 22:02
L'écrit contient 191 mots qui sont répartis dans 5 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.