Prose:Écriture 1

ÉCRITURE
Pouvoir écrire facilement et même trop, peut paraitre pour les autres une chance, une faculté très pratique pour s’exprimer.
Mais comme toutes les médailles celle-ci a un revers dont il est presque impossible de se débarrasser.
Toutes ces pensées qui s’entrechoquent en moi, qui se mélangent en un immense patchwork, m’empêche vivre une pensée continue, constructive ou plutôt avoir des pensées disparate, confuse et mélangées.
Il faut que j’arrive à tirer le bon bout de la pelote de laine pour arriver à quelque chose de concret.
C’est pas ce que j’appellerais une partie de plaisir, mais c’est là et il faut que je vive avec un temps faire ce peu de normal mais en essayant et c’est le plus dur, de ne pas faire de mal.
Pour moi ce n’est pas l’enfer mais ce n’est surtout pas le paradis.
On a tous une force qui sont parfois une faiblesse et les deux nous laissent dans une profonde détresse.
Moi j’écris et toi tu parles, enfin quand tu le peux. C’est comme moi je n’ai pas tout le temps l’écriture facile elle est bien souvent impossible. Ce n’est que dans mes moments de « crise », que je suis prolifique et comme désinhibé. Je peux transcrire des tas de choses que je n’aurais jamais pu ou su dire et te dire.
Mais ne crois surtout pas que cela va de soi dans ce moment-là. C’est un combat pour arriver à mettre de l’ordre dans mes pensées. C’est une ruée voir même une curée de mot qui m’assaille et il faut que ça sorte de n’importe quelle façon, sur un bout de papier nerveusement griffonné, sur un cahier d’écolier plus sophistiqué ou bien comme je le choisis et préfère sur un ordinateur par l’intermédiaire du clavier. L’ordinateur à cela de pratique c’est qu’il garde tout pour ne rien perdre. De toute façon je sauvegarde tout et je vais même jusqu’à imprimer tous mes écrit pour être sûr de ne rien égarer. Il n’y aurait pas de plus grande catastrophe si mes « œuvres » venaient à être détruites. Quand je dis catastrophe je parle par rapport à cette manie obsessionnel et non pas d’autres bouleversements dramatiques que nous et que j’ai vécu ces derniers mois chacun chez soi…