Poème:Ombre Et Soleil
Le Poème
Un grand avion fendit l’air
Collés à la fenêtre
Un large sourire aux lèvres
C’est maman qui revient
S’exclamèrent les bambins.
Comment leur dire, je ne sais pas
Que jamais ne reviendra.
Un malaise, la vie s’efface
D’un être ne reste que des traces.
Des calins les souvenirs,
Complicité et rires
Peuvent–ils compenser le manque
L’infâme tourment de l’absence ?
Aux affres de l’adversité
Tous un jour sommes confrontés
Les proches marquent leur amour
Oser espérer qu’un jour
Les douleurs enfin s’estompent
Le soleil défie les ombres.
Poète Anya
Anya a publié sur le site 194 écrits. Anya est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète AnyaSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Ombre Et Soleil
cé=tait=un=di=manche=d=hi=ver 8un=grand=a=vi=on=fen=dit=lair 8
col=lés=à=la=fe=nê=tre 7
un=lar=ge=sou=ri=re=aux=lèvres 8
cest=ma=man=qui=re=vient 6
sex=cla=mè=rent=les=bam=bins 7
com=ment=leur=dire=je=ne=sais=pas 8
que=ja=mais=ne=re=vien=dra 7
un=ma=lai=se=la=vie=sef=face 8
dun=être=ne=res=te=que=des=traces 8
des=ca=lins=les=sou=ve=nirs 7
com=pli=ci=té=et=ri=res 7
peu=vent–ils=com=pen=ser=le=manque 7
lin=fâ=me=tour=ment=de=lab=sence 8
aux=af=fres=de=lad=ver=si=té 8
tous=un=jour=som=mes=con=fron=tés 8
les=pro=ches=mar=quent=leur=a=mour 8
oser=es=pé=rer=quun=jour 6
les=dou=leurs=en=fin=ses=tompent 7
le=so=leil=dé=fie=les=om=bres 8
Phonétique : Ombre Et Soleil
setε œ̃ dimɑ̃ʃə divεʁœ̃ ɡʁɑ̃t- avjɔ̃ fɑ̃di lεʁ
kɔlez- a la fənεtʁə
œ̃ laʁʒə suʁiʁə o lεvʁə
sε mamɑ̃ ki ʁəvjɛ̃
sεksklamεʁe lε bɑ̃bɛ̃.
kɔmɑ̃ lœʁ diʁə, ʒə nə sε pa
kə ʒamε nə ʁəvjɛ̃dʁa.
œ̃ malεzə, la vi sefasə
dœ̃n- εtʁə nə ʁεstə kə dε tʁasə.
dε kalɛ̃ lε suvəniʁ,
kɔ̃plisite e ʁiʁə
pəvεntils kɔ̃pɑ̃se lə mɑ̃kə
lɛ̃famə tuʁme də labsɑ̃sə ?
oz- afʁə- də ladvεʁsite
tusz- œ̃ ʒuʁ sɔmə kɔ̃fʁɔ̃te
lε pʁoʃə maʁke lœʁ amuʁ
oze εspeʁe kœ̃ ʒuʁ
lε dulœʁz- ɑ̃fɛ̃ sεstɔ̃pe
lə sɔlεj defi lεz- ɔ̃bʁə.
Syllabes Phonétique : Ombre Et Soleil
se=tε=œ̃=di=mɑ̃=ʃə=di=vεʁ 8œ̃=ɡʁɑ̃=ta=vj=ɔ̃=fɑ̃=di=lεʁ 8
kɔ=le=za=la=fə=nε=tʁə 7
œ̃=laʁ=ʒə=su=ʁi=ʁə=o=lεvʁə 8
sε=ma=mɑ̃=ki=ʁə=vj=ɛ̃ 7
sεk=skl=mε=ʁe=lε=bɑ̃=bɛ̃ 7
kɔ=mɑ̃=lœʁ=diʁə=ʒə=nə=sε=pa 8
kə=ʒa=mε=nə=ʁə=vj=ɛ̃=dʁa 8
œ̃=ma=lε=zə=la=vi=se=fasə 8
dœ̃=nεtʁə=nə=ʁεs=tə=kə=dε=tʁasə 8
dε=ka=lɛ̃=lε=su=və=niʁ 7
kɔ̃=pli=si=te=e=ʁi=ʁə 7
pə=vεn=tils=kɔ̃=pɑ̃=se=lə=mɑ̃kə 8
lɛ̃=fa=mə=tuʁ=me=də=lab=sɑ̃sə 8
o=za=fʁə=də=lad=vεʁ=si=te 8
tus=zœ̃=ʒuʁ=sɔ=mə=kɔ̃=fʁɔ̃=te 8
lε=pʁo=ʃə=maʁ=ke=lœʁ=a=muʁ 8
o=ze=εs=pe=ʁe=kœ̃=ʒuʁ 7
lε=du=lœʁ=zɑ̃=fɛ̃=sεs=tɔ̃=pe 8
lə=sɔ=lεj=de=fi=lε=zɔ̃=bʁə 8
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

Très beau poème teinté dune grande émotion, entre les yeux de maman et ceux de son enfant en pleurs : un texte poignant où je pose mon coup de cœur bien qu’il soit brisé...
La lumière et l’ombre se marient et restent unies à l’infini, ne peuvent exister l’une sans l’autre comme une histoire d’amour fou qui se termine par la mort des amants enchaînés...
Toute merveille hélas est éphémère, la première merveille de la vie, c’est celle qui la donne en la nourrissant de son sein, c’est .... notre Maman... On ne se rend pas compte du Bonheur incommensurable de l’AVOIR !! Et de la détresse abyssale de la perdre. Bravo Anya, la mienne me manque infiniment...

Un poème qui traduit bien la dualité des réalités qui font partie de chacun, décrite ici avec une maîtrise poétique qui mérite la lecture de tous.

Très beau poème qui vous touche profondément en confrontant la lumière de l’amour aux ombres du deuil. Il parle de la perte avec émotion et offre une lueur d’espoir à travers le souvenir et la résilience. Inamtom

Un très beau poème sur la perte d’un être cher , même très cher , puisque la mère, et , au fil du temps , la souffrance qui s’estompe.
Ayant moi-même vécu cette terrible situation, les derniers vers décrivent très bien les sentiments éprouvés.
Bien sûr avec mon coup de cœur.

Bonjour Anya. Ce poème aborde la perte d’un être cher, soulignant la confrontation universelle avec l’adversité. Il évoque la possibilité que, malgré la douleur, le temps puisse l’atténuer et apporter une certaine guérison, symbolisée par le soleil qui défie les ombres. A bientôt. Albert