Poème:Filou Plus Quetout

Sur les chemins de campagne, les rues des villes et villages
Plusieurs fois par jour avec Filou sortions dans les parages
Pour promener notre chien qui aimait courir
Nous continuons à marcher mais seuls à sortir
La mort de notre chien fidèle paraît lointaine et proche
Les mois passent et l’émoi reste mais l’amour rapproche
Ou qu’il se trouve ? Filou est toujours avec nous
Même si c’est en esprit ou que nous allions, partout
La maison sans mon chien ce n’est plus une maison
Je suis enfermé entre quatre murs, c’est une prison
Avec Filou il y avait de la vie, une présence même animale
Une compagnie de tous les instants, sans lui ça fait très mal
Je suis marié depuis longtemps, père et grand-père
Aimant ma famille mais j’aimais mon chien, un repère
Et sans lui je ne suis plus rien que l’ombre de moi-même
C’était le meilleur, un réconfort contre les problèmes
Les chiens font partie de ma vie
C’est une compagnie, ce sont mes amis
J’ai vécu des années avec, d’autres, sans
Filou est mort, son départ encore récent
Quand on vie en couple il faut savoir composer transiger !
L’amour des animaux, l’amour conjugal n’est pas opposé
Pour moi, l’un n’empêche pas l’autre
Pour les chiens, je suis un bon apôtre
J’aime les chiens, certaines races particulièrement
Même les bâtards, pourquoi pas, ayant autant de sentiment
Plus attaché aux chiens qui ont partagé ma vie
De bons toutous poilus, ceux là me font envie.
Le chat est un félin, animal indépendant
Qui n’a besoin de personne pour survivre, prudent
Tandis qu’un chien est paumé, abandonné sans un maître
Attendant des caresses et tendresse, dans une famille d’être
C’est dur de marcher sans Filou
Lui qui nous accompagnait partout
Par monts et par vaux, toujours là
Aujourd’hui parti sans nous dans l’au-delà
Filou aimait se rouler dans l’herbe, s’allonger au soleil
Mais quand il faisait trop chaud ce n’était plus pareil
Se protégeant de la chaleur en se mettant sous la tonne à eau
En dessous c’était plus frais, respirable, l’intelligence des animaux
Filou vieillissait mais il avait un cœur de jeune disait le vétérinaire !
Quelque mois avant de mourir il était en pleine forme, en avait l’air ?
Aboyant bien, se baignant dans un cours d’eau, sortant, marchant, même courant
Jusqu’à ce qu’il tombe malade, problème cardiaque. Quelques jours après mourant
Je n’en peux plus de savoir mon chien chéri mort
Sur notre terrain dans un trou repose son corps
A quelque mètres de la maison là ou il vivait ou nous vivons
Sous terre, Pompon et Filou, des carrés que nous fleurissons.
Notre petit chien n’est plus de ce monde
En sa compagnie mon esprit vagabonde
Ne pouvant me résoudre à sa disparition
Je préfère encore l’obsession à la prostration.
« Quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage »
Des dingues abattent, euthanasient, l’animal pris en otage
Comme si l’animal (chien, chat) n’avait pas droit à la vie
Dans de mauvaises mains. Des crimes non poursuivis