Poème:Filou, Chien De Son Maître

Je suis seul sans toi, mon bon Filou
Qui nous suivait, accompagnait partout
Avec ma femme quand nous sortions
Dans tous les lieux, , endroits ou nous allions.
Je n’accepte pas ta mort mon adorable chien
Gardant en moi, malgré l’absence, le lien
Comment sortir sans penser à Filou
Présent et passé confondus, ici et partout
Avec Filou pendant quinze ans à nos côtés
Jusqu’à ce que le temps, la mort nous l’ait ôté
Il est resté longtemps en forme notre gentil chien
Presque jusqu’au bout, et d’un seul coup, plus rien
Nous sommes encore là et il n’est plus
C’est invivable sans nos chers disparus
Papa, maman, ma sœur, mes trois chiens
Depuis votre départ je ne me sens pas bien
J’aime les miens même quand ils ne sont plus
Tout le monde ne peut pas en dire autant non plus !
Pour eux la vie continue, faisant vite leur deuil
Le mort enterré, n’ayant déjà plus la larme à l’œil
Notre chien vivait la plupart du temps dehors
Qu’il vente, pleuve ou neige, jusqu’à sa mort
Couché devant la porte, la nuit dormant sur le canapé
Aujourd’hui sans mon Filou, de la vie je me suis coupé.
Les êtres qui ont fait partie de mon existence
J’y pense et n’oublie pas, grande ma souffrance
Seul avec soi-même c’est terrifiant
N’intéressant personne, mortifiant.
Je comptais pour mon chien et il comptait pour moi
Lui s’intéressait à son maître, je l’entends, le revois
Filou nous aimait tous, ma femme, enfants, petits- enfants, sympa
Et le voilà parti loin, très loin pour le pays d’où l’on ne revient pas.
Le présent s’efface continuellement à chaque instant
Sans un moment qui ne soit emporté par le temps
La réalité à laquelle nous nous accrochons
Disparaît, balayé comme un coup de torchon.
Sans mon chien Filou mort, je suis seul partout
Un chien comme lui ne s’oublie pas, avec nous
Pendant quinze ans, il a été notre meilleur ami
Un compagnon à quatre pattes, le soleil de notre vie.
Notre chien tant aimé n’est plus
Toujours là, vivant dans l’absolu
Les gens vivent dans l’illusion du présent
Moi je vis dans le passé parmi les gisants
Notre chien Filou ne vivait pas à la niche, attaché
Dehors ou dedans la maison sur le canapé couché
Filou faisait partie de la famille, il était chez lui
Sa disparition laisse un vide immense jour et nuit.
Les jours, les mois passent, le temps file
Laissant en nous des images qui défilent
Le passé qui était n’est plus qu’un rêve
Pourquoi faut-il qu’ici-bas tout s’achève ?