Prose:Canicule
La Prose
La lumière pèse déjà
sur le matin
qui se prend
dans les rayons du soleil
Chargé de radiateurs en cohorte
le ciel fonce
ses projets de canicule
sur des degrés devenus
paniques des climatisations
On ne voit plus de nuages
disparus depuis
que les vacances brûlent
au feu des cigales
Quelques guêpes frôlent
les températures lestées
de fleurs fendues
copeaux contre terre
Les ombres
ont des rougeurs racornies
le long de leurs dentelles
plissées jusqu’au goudron
en sueurs d’échappement
Sous les mouchoirs
s’émiettent les heures
roussies à force de transpiration
Midi ajoute des tisons
aux souffles des volets tendus
sur les silences soulevés
des langues à lécher la soif
Quelques rayons
se décalent sur des heures de sieste
à combustion somnolente
Insolente insolation
qui fond ses fièvres
dans l’incandescence
d’un après-midi en épaisseur de flamme
On ne voit plus de nuages
asséchés
dans le plein jour
surchauffé sous des lampes de braise
Les respirations
remontent presque tisons
fantômes fatigués
d’une chair froissée feuillage
L’espace a ses vertiges
à force de se retourner
sur les poussières calcinées
qui le descellent de l’immobile
Au bord de ses claustrophobies
qui la coincent aride
contre ses arêtes de silex
la saison dérayonne
couronnée de ses migraines de granit
sur le matin
qui se prend
dans les rayons du soleil
Chargé de radiateurs en cohorte
le ciel fonce
ses projets de canicule
sur des degrés devenus
paniques des climatisations
On ne voit plus de nuages
disparus depuis
que les vacances brûlent
au feu des cigales
Quelques guêpes frôlent
les températures lestées
de fleurs fendues
copeaux contre terre
Les ombres
ont des rougeurs racornies
le long de leurs dentelles
plissées jusqu’au goudron
en sueurs d’échappement
Sous les mouchoirs
s’émiettent les heures
roussies à force de transpiration
Midi ajoute des tisons
aux souffles des volets tendus
sur les silences soulevés
des langues à lécher la soif
Quelques rayons
se décalent sur des heures de sieste
à combustion somnolente
Insolente insolation
qui fond ses fièvres
dans l’incandescence
d’un après-midi en épaisseur de flamme
On ne voit plus de nuages
asséchés
dans le plein jour
surchauffé sous des lampes de braise
Les respirations
remontent presque tisons
fantômes fatigués
d’une chair froissée feuillage
L’espace a ses vertiges
à force de se retourner
sur les poussières calcinées
qui le descellent de l’immobile
Au bord de ses claustrophobies
qui la coincent aride
contre ses arêtes de silex
la saison dérayonne
couronnée de ses migraines de granit
Poète Delaoujesuis
Delaoujesuis a publié sur le site 84 écrits. Delaoujesuis est membre du site depuis l'année 2016.Lire le profil du poète DelaoujesuisSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Canicule
la lymjεʁə pεzə deʒasyʁ lə matɛ̃
ki sə pʁɑ̃
dɑ̃ lε ʁεjɔ̃ dy sɔlεj
ʃaʁʒe də ʁadjatœʁz- ɑ̃ kɔɔʁtə
lə sjεl fɔ̃sə
sε pʁɔʒε də kanikylə
syʁ dε dəɡʁe dəvənys
panik dε klimatizasjɔ̃
ɔ̃ nə vwa plys də nɥaʒə
dispaʁys dəpɥi
kə lε vakɑ̃sə bʁyle
o fø dε siɡalə
kεlk ɡεpə fʁole
lε tɑ̃peʁatyʁə lεste
də flœʁ fɑ̃dɥ
kɔpo kɔ̃tʁə teʁə
lεz- ɔ̃bʁə
ɔ̃ dε ʁuʒœʁ ʁakɔʁni
lə lɔ̃ də lœʁ dɑ̃tεllə
plise ʒysko ɡudʁɔ̃
ɑ̃ sɥœʁ deʃapəmɑ̃
su lε muʃwaʁ
semjεte lεz- œʁ
ʁusiz- a fɔʁsə də tʁɑ̃spiʁasjɔ̃
midi aʒutə dε tizɔ̃
o suflə dε vɔlε tɑ̃dys
syʁ lε silɑ̃sə suləve
dε lɑ̃ɡz- a leʃe la swaf
kεlk ʁεjɔ̃
sə dekalɑ̃ syʁ dεz- œʁ də sjεstə
a kɔ̃bystjɔ̃ sɔmnɔlɑ̃tə
ɛ̃sɔlɑ̃tə ɛ̃sɔlasjɔ̃
ki fɔ̃ sε fjεvʁə
dɑ̃ lɛ̃kɑ̃desɑ̃sə
dœ̃n- apʁε midi ɑ̃n- epεsœʁ də flamə
ɔ̃ nə vwa plys də nɥaʒə
aseʃe
dɑ̃ lə plɛ̃ ʒuʁ
syʁʃofe su dε lɑ̃pə də bʁεzə
lε ʁεspiʁasjɔ̃
ʁəmɔ̃te pʁεskə tizɔ̃
fɑ̃tomə fatiɡe
dynə ʃεʁ fʁwase fœjaʒə
lεspasə a sε vεʁtiʒə
a fɔʁsə də sə ʁətuʁne
syʁ lε pusjεʁə kalsine
ki lə dεsεlle də limɔbilə
o bɔʁ də sε klostʁɔfɔbi
ki la kwɛ̃se aʁidə
kɔ̃tʁə sεz- aʁεtə də silεks
la sεzɔ̃ deʁεjɔnə
kuʁɔne də sε miɡʁεnə də ɡʁani
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
27/03/2016 14:40Willy25
Madre dios que calor
28/03/2016 02:12Delaoujesuis
bonjour, merci pour vos appréciations. Restons au frais
29/03/2016 01:00Sétarcos L'Hérétique

Prose Nature
Du 27/03/2016 14:08
L'écrit contient 213 mots qui sont répartis dans 13 strophes.