Poème:Les Rivières Salées
Le Poème
L’air vicié s’alourdit, stagnant sur les villes,
Formant des brumes épaisses et nocives ;
Des nuages amers se déplacent stériles
Poussés par des vents aux ardeurs punitives.
La terre, trop sollicitée, sèche en buttes,
Les montagnes majestueusement dressées,
S’effondrent, roulent en d’horribles culbutes,
Les déserts s’installent, la moindre vie chassée.
L’eau, lorsqu’elle paraît, impure et noire,
Coule si peu ou en grandes inondations,
Hier source de vie, elle stagne dérisoire,
Empoisonnée par la sinistre pollution.
Les océans deviennent tombeaux et remords,
Rien ne vit sous la tyrannie des plastiques ;
Les fonds marins, obscur royaume de la Mort,
Enflent en une dilatation dramatique.
Les animaux ne courent plus, ne nagent plus,
Les tristes et sombres cieux n’ont plus leurs ailes,
Ces êtres beaux et merveilleux ont disparu,
Exsangues, mourant entassés pêle-mêle.
Les arbres et les plantes vivent l’agonie,
Sans les filtres de l’azur ils vont au bûcher,
Par les incendies rougeoyants ils sont bannis,
Jusqu’aux hautes terres où ils restaient juchés.
Inutile de rechercher ces merveilles,
Ces êtres capables de telles prouesses,
En l’air, sous l’eau, butinant les fleurs vermeilles,
Rien ne reste de la Nature en liesse.
L’Homme a tout détruit, lui si intelligent,
Tous les biens terrestres ne lui suffisant plus,
Suivant ses utopies, se rendant indigent,
Il fut haï de tous, sur Terre il déplut.
Les humains tous maudits, faute d’humanité,
Périssent en masse sans pouvoir s’en aller,
Regrettent leurs destructions, leurs atrocités,
Leurs yeux laissant couler deux rivières salées.
Formant des brumes épaisses et nocives ;
Des nuages amers se déplacent stériles
Poussés par des vents aux ardeurs punitives.
La terre, trop sollicitée, sèche en buttes,
Les montagnes majestueusement dressées,
S’effondrent, roulent en d’horribles culbutes,
Les déserts s’installent, la moindre vie chassée.
L’eau, lorsqu’elle paraît, impure et noire,
Coule si peu ou en grandes inondations,
Hier source de vie, elle stagne dérisoire,
Empoisonnée par la sinistre pollution.
Les océans deviennent tombeaux et remords,
Rien ne vit sous la tyrannie des plastiques ;
Les fonds marins, obscur royaume de la Mort,
Enflent en une dilatation dramatique.
Les animaux ne courent plus, ne nagent plus,
Les tristes et sombres cieux n’ont plus leurs ailes,
Ces êtres beaux et merveilleux ont disparu,
Exsangues, mourant entassés pêle-mêle.
Les arbres et les plantes vivent l’agonie,
Sans les filtres de l’azur ils vont au bûcher,
Par les incendies rougeoyants ils sont bannis,
Jusqu’aux hautes terres où ils restaient juchés.
Inutile de rechercher ces merveilles,
Ces êtres capables de telles prouesses,
En l’air, sous l’eau, butinant les fleurs vermeilles,
Rien ne reste de la Nature en liesse.
L’Homme a tout détruit, lui si intelligent,
Tous les biens terrestres ne lui suffisant plus,
Suivant ses utopies, se rendant indigent,
Il fut haï de tous, sur Terre il déplut.
Les humains tous maudits, faute d’humanité,
Périssent en masse sans pouvoir s’en aller,
Regrettent leurs destructions, leurs atrocités,
Leurs yeux laissant couler deux rivières salées.
Poète Gp
Gp a publié sur le site 157 écrits. Gp est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète GpSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Les Rivières Salées
lair=vi=cié=sa=lour=dit=s=ta=gnant=sur=les=villes 12for=mant=des=bru=mes=é=pais=ses=et=no=ci=ves 12
des=nu=a=ges=a=mers=se=dé=pla=cent=sté=riles 12
pous=sés=par=des=vents=aux=ar=deurs=pu=ni=ti=ves 12
la=terre=trop=sol=li=ci=tée=sè=che=en=but=tes 12
les=mon=ta=gnes=ma=jes=tu=eu=se=ment=dres=sées 12
sef=fon=drent=rou=lent=en=d=hor=ri=bles=cul=butes 12
les=dé=serts=sins=tal=lent=la=moin=dre=vie=chas=sée 12
leau=lors=quel=le=pa=raît=im=pu=re=et=noi=re 12
cou=le=si=peu=ou=en=gran=des=i=non=da=tions 12
hier=sour=ce=de=vie=el=le=sta=gne=dé=ri=soire 12
em=poi=son=née=par=la=si=nis=tre=pol=lu=tion 12
les=o=cé=ans=de=vien=nent=tom=beaux=et=re=mords 12
rien=ne=vit=sous=la=ty=ran=nie=des=plas=ti=ques 12
les=fonds=ma=rins=obs=cur=ro=yau=me=de=la=mort 12
enflent=en=u=ne=di=la=ta=ti=on=dra=ma=tique 12
les=a=ni=maux=ne=cou=rent=plus=ne=na=gent=plus 12
les=tris=tes=et=som=bres=cieux=nont=plus=leurs=ai=les 12
ces=ê=tres=beaux=et=mer=veil=leux=ont=dis=pa=ru 12
ex=san=gues=mou=rant=en=tas=sés=pê=le=mê=le 12
les=ar=bres=et=les=plan=tes=vi=vent=la=go=nie 12
sans=les=fil=tres=de=la=zur=ils=vont=au=bû=cher 12
par=les=in=cen=dies=rou=geoy=ants=ils=sont=ban=nis 12
jus=quaux=hau=tes=ter=res=où=ils=res=taient=ju=chés 12
in=u=ti=le=de=re=cher=cher=ces=mer=vei=lles 12
ces=ê=tres=ca=pa=bles=de=tel=les=proues=ses 11
en=lair=sous=leau=bu=ti=nant=les=fleurs=ver=mei=lles 12
rien=ne=res=te=de=la=na=tu=re=en=liesse 11
lhom=me=a=tout=dé=truit=lui=si=in=tel=li=gent 12
tous=les=biens=ter=res=tres=ne=lui=suf=fi=sant=plus 12
sui=vant=ses=u=to=pies=se=ren=dant=in=di=gent 12
il=fut=haï=de=tous=sur=ter=re=il=dé=plut 11
les=hu=mains=tous=mau=dits=faute=d=hu=ma=ni=té 12
pé=ris=sent=en=mas=se=sans=pou=voir=sen=al=ler 12
re=gret=tent=leurs=des=truc=tions=leurs=a=tro=ci=tés 12
leurs=y=eux=lais=sant=cou=ler=deux=ri=vières=sa=lées 12
Phonétique : Les Rivières Salées
lεʁ visje saluʁdi, staɲɑ̃ syʁ lε vilə,fɔʁmɑ̃ dε bʁyməz- epεsəz- e nɔsivə,
dε nɥaʒəz- ame sə deplase steʁilə
puse paʁ dε vɑ̃z- oz- aʁdœʁ pynitivə.
la teʁə, tʁo sɔlisite, sεʃə ɑ̃ bytə,
lε mɔ̃taɲə maʒεstɥøzəmɑ̃ dʁese,
sefɔ̃dʁe, ʁule ɑ̃ dɔʁiblə kylbytə,
lε dezεʁ sɛ̃stale, la mwɛ̃dʁə vi ʃase.
lo, lɔʁskεllə paʁε, ɛ̃pyʁə e nwaʁə,
kulə si pø u ɑ̃ ɡʁɑ̃dəz- inɔ̃dasjɔ̃,
jεʁ suʁsə də vi, εllə staɲə deʁizwaʁə,
ɑ̃pwazɔne paʁ la sinistʁə pɔlysjɔ̃.
lεz- ɔseɑ̃ dəvjεne tɔ̃boz- e ʁəmɔʁd,
ʁjɛ̃ nə vit su la tiʁani dε plastik,
lε fɔ̃ maʁɛ̃, ɔpskyʁ ʁwajomə də la mɔʁ,
ɑ̃fle ɑ̃n- ynə dilatasjɔ̃ dʁamatikə.
lεz- animo nə kuʁe plys, nə naʒe plys,
lε tʁistəz- e sɔ̃bʁə- sjø nɔ̃ plys lœʁz- εlə,
sεz- εtʁə- boz- e mεʁvεjøz- ɔ̃ dispaʁy,
εksɑ̃ɡ, muʁɑ̃ ɑ̃tase pεlə mεlə.
lεz- aʁbʁəz- e lε plɑ̃tə vive laɡɔni,
sɑ̃ lε filtʁə- də lazyʁ il vɔ̃ o byʃe,
paʁ lεz- ɛ̃sɑ̃di ʁuʒwajɑ̃z- il sɔ̃ bani,
ʒysko-otə teʁəz- u il ʁεstε ʒyʃe.
inytilə də ʁəʃεʁʃe sε mεʁvεjə,
sεz- εtʁə- kapablə də tεllə pʁuesə,
ɑ̃ lεʁ, su lo, bytinɑ̃ lε flœʁ vεʁmεjə,
ʁjɛ̃ nə ʁεstə də la natyʁə ɑ̃ ljεsə.
lɔmə a tu detʁɥi, lɥi si ɛ̃tεlliʒe,
tus lε bjɛ̃ teʁεstʁə- nə lɥi syfizɑ̃ plys,
sɥivɑ̃ sεz- ytɔpi, sə ʁɑ̃dɑ̃ ɛ̃diʒe,
il fy-aj də tus, syʁ teʁə il deply.
lεz- ymɛ̃ tus modi, fotə dymanite,
peʁise ɑ̃ masə sɑ̃ puvwaʁ sɑ̃n- ale,
ʁəɡʁεte lœʁ dεstʁyksjɔ̃, lœʁz- atʁɔsite,
lœʁz- iø lεsɑ̃ kule dø ʁivjεʁə sale.
Syllabes Phonétique : Les Rivières Salées
lεʁ=vi=sje=sa=luʁ=di=sta=ɲɑ̃=syʁ=lε=vi=lə 12fɔʁ=mɑ̃=dε=bʁy=mə=ze=pε=sə=ze=nɔ=si=və 12
dε=nɥ=a=ʒə=za=me=sə=de=pla=se=ste=ʁilə 12
pu=se=paʁ=dε=vɑ̃=zo=zaʁ=dœʁ=py=ni=ti=və 12
la=te=ʁə=tʁo=sɔ=li=si=te=sε=ʃə=ɑ̃=bytə 12
lε=mɔ̃=ta=ɲə=ma=ʒεs=tɥ=ø=zə=mɑ̃=dʁe=se 12
se=fɔ̃=dʁe=ʁu=le=ɑ̃=dɔ=ʁi=blə=kyl=by=tə 12
lε=de=zεʁ=sɛ̃s=ta=le=la=mwɛ̃=dʁə=vi=ʃa=se 12
lo=lɔʁ=skεl=lə=pa=ʁε=ɛ̃=py=ʁə=e=nwa=ʁə 12
ku=lə=si=pø=u=ɑ̃=ɡʁɑ̃=də=zi=nɔ̃=da=sjɔ̃ 12
jεʁ=suʁ=sə=də=vi=εl=lə=sta=ɲə=de=ʁi=zwaʁə 12
ɑ̃=pwa=zɔ=ne=paʁ=la=si=nis=tʁə=pɔ=ly=sjɔ̃ 12
lε=zɔ=se=ɑ̃=də=vjε=ne=tɔ̃=bo=ze=ʁə=mɔʁd 12
ʁj=ɛ̃=nə=vit=su=la=ti=ʁa=ni=dε=plas=tik 12
lε=fɔ̃=ma=ʁɛ̃=ɔp=skyʁ=ʁwa=jo=mə=də=la=mɔʁ 12
ɑ̃=fle=ɑ̃=ny=nə=di=la=ta=sjɔ̃=dʁa=ma=tikə 12
lε=za=ni=mo=nə=ku=ʁe=plys=nə=na=ʒe=plys 12
lε=tʁis=tə=ze=sɔ̃=bʁə=sjø=nɔ̃=plys=lœʁ=zε=lə 12
sε=zε=tʁə=bo=ze=mεʁ=vε=jø=zɔ̃=dis=pa=ʁy 12
εk=sɑ̃ɡ=mu=ʁɑ̃=ɑ̃=ta=se=pε=lə=mε=lə 11
lε=zaʁ=bʁə=ze=lε=plɑ̃=tə=vi=ve=la=ɡɔ=ni 12
sɑ̃=lε=fil=tʁə=də=la=zyʁ=il=vɔ̃=o=by=ʃe 12
paʁ=lε=zɛ̃=sɑ̃=di=ʁu=ʒwa=jɑ̃=zil=sɔ̃=ba=ni 12
ʒys=ko-o=tə=te=ʁə=zu=il=ʁεs=tε=ʒy=ʃe 12
i=ny=ti=lə=də=ʁə=ʃεʁ=ʃe=sε=mεʁ=vε=jə 12
sε=zε=tʁə=ka=pa=blə=də=tεl=lə=pʁu=e=sə 12
ɑ̃=lεʁ=su=lo=by=ti=nɑ̃=lε=flœʁ=vεʁ=mε=jə 12
ʁjɛ̃=nə=ʁεs=tə=də=la=na=ty=ʁə=ɑ̃=ljε=sə 12
lɔ=mə=a=tu=det=ʁɥi=lɥi=si=ɛ̃=tεl=li=ʒe 12
tus=lε=bjɛ̃=te=ʁεs=tʁə=nə=lɥi=sy=fi=zɑ̃=plys 12
sɥi=vɑ̃=sε=zy=tɔ=pi=sə=ʁɑ̃=dɑ̃=ɛ̃=di=ʒe 12
il=fy-aj=də=tus=syʁ=te=ʁə=il=de=ply 11
lε=zy=mɛ̃=tus=mo=di=fo=tə=dy=ma=ni=te 12
pe=ʁi=se=ɑ̃=ma=sə=sɑ̃=pu=vwaʁ=sɑ̃=na=le 12
ʁə=ɡʁε=te=lœʁ=dεs=tʁyk=sjɔ̃=lœʁ=za=tʁɔ=si=te 12
lœʁ=zi=ø=lε=sɑ̃=ku=le=dø=ʁi=vjεʁə=sa=le 12
Historique des Modifications
08/02/2020 15:54
Récompense
Commentaire Sur La Poesie

11/02/2020 15:32Âme Perdue
"l’homme à tout détruit,lui si intelligent" tellement vrais.. oui toujours en rapport avec l’autre poème dans ma religion ce qui se passe dans le monde est inévitable et ça sera la cause justement de la fin on s’habitue tellement à ces changements qu’on oublie ce qui en était avant on fait plus attention combien c’est terrible ce que l’être humain au fait de se détruire lui même et quand on y pense ça fait peur mais que peut-on faire !? J et ça sera pire pour les générations à venir
Poème Nature
Du 07/02/2020 10:29
L'écrit contient 258 mots qui sont répartis dans 9 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.